Jean-Claude Michéa
Jean-Claude Michéa en 2008. Socialiste libertaire[2], il est connu pour ses positions engagées contre les courants dominants de la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès[3] ». Parcours[modifier | modifier le code] Fils d'Abel Michéa, résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale, après des études secondaires au lycée Paul Valéry avec Alexandre Adler, Guy Konopnicki ou encore France Gall[4], il passe l'agrégation de philosophie en 1972. Il gagne en notoriété du fait de ses travaux consacrés à George Orwell qui font de lui « un auteur recherché »[5]. Idées[modifier | modifier le code] Participant depuis de nombreuses années à l'entraînement d'adolescents, il a publié un livre sur le football, tout à la fois éloge de ce sport populaire par excellence, et critique de l'industrie footballistique. Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]
Jean-Claude Michéa
Jean-Claude Michéa (né en 1950) est un écrivain et professeur de philosophie français. Les Intellectuels, le Peuple et le Ballon rond, 1998[modifier] Signaler l'intérêt philosophique d'un livre qui célèbre le football a en effet toutes les chances d'apparaître comme une provocation déplacée à une époque où le mépris des sentiments et des passions populaires est devenu un métier et passe pour une vertu. Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Jean-Claude Michéa, éd. Préface à l'édition française de Culture de masse ou culture populaire de Christopher Lasch, 2001[modifier] Impasse Adam Smith. Impasse Adam Smith, 2002[modifier] Depuis Adam Smith, en effet, l'hypothèse capitaliste — à savoir l'idée que le libre-échange généralisé représente le meilleur fondement possible de l'harmonie sociale — repose sur un pari théorique dont les économistes officiels, à partir des travaux de Léon Walras, s'efforçaient d'obtenir la validation mathématique. Impasse Adam Smith. Impasse Adam Smith.
Voici pourquoi j'ai rompu avec la gauche
Au moins depuis la parution d’Impasse Adam Smith en 2002, un livre de Jean-Claude Michéa est toujours attendu. Avec jubilation. Ou avec un fusil, c’est selon. D’abord parce que la parole de ce philosophe, nourri à la pensée de George Orwell, de Guy Debord et du meilleur Marx, est extrêmement rare dans les médias. Ensuite parce qu’il appartient à cette espèce politiquement ambidextre, hélas si peu représentée et si mal comprise, capable de se montrer aussi cruel à l’égard d’une gauche libérale qui s’autocaricature en valorisant toutes les prétendues transgressions morales et culturelles, qu’il sait se montrer lucide à l’égard de l’incroyable cynisme des dirigeants de la droite actuelle (Sarkozy et Copé en tête), lorsqu’ils se posent en défenseurs des « petites gens », que vient en fait piétiner tout leur programme économique, voué à l’expansion illimitée des intérêts du CAC 40. Un grand millésime donc, pour l’orwellien de Montpellier. Mais je n’ai là aucun mérite.
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