Témoignage de Lola, cadre salariée en télétravail Suite à mon billet d’hier intitulé Le télétravail, beaucoup de salariés en rêvent, j’ai reçu le témoignage de Lola sur la toile (@LolaSurLaToile) avec qui nous avons échangé par mail. Un grand merci à elle pour ce retour d’expérience détaillé et très intéressant. Tu pratiques le télétravail depuis plusieurs années au sein d’une grande entreprise. Peux-tu nous dire comment cela s’est mis en place ? Je travaille pour une grande entreprise, dans un contexte très international. Les accords sur le télétravail ont été mis en place dans l’entité juridique française en 2007, après une phase pilote lancée en janvier 2003 (dont je faisais déjà partie – j’avais même été interviewée pour Challenges, en avril 2003). A l’origine du démarrage du télétravail, c’était plutôt une envie d’être novateurs. Pour moi, le télétravail au début me permettait surtout d’éviter les temps de transport (j’habitais Paris et travaillais en banlieue proche). . Ce que j’apprécie le moins ?
Les trajets domicile-travail s'allongent, les ménages trinquent De plus en plus de kilomètres séparent le domicile du lieu de travail des Français. Selon une étude de l’Insee révélée ce mardi, en 2009, 25,5 millions de personnes se déplaçaient pour aller travailler chaque jour, soit trois millions de plus par rapport à 1999. «Cette augmentation s’explique par une diminution du nombre de personnes travaillant chez elles. Le fait qu’il y ait moins d’agriculteurs qu’il y a dix ans y contribue», décrypte François Clanché, chef du département de la démographie à l’Insee. Le rôle de l’immobilier Et les Français parcourent des distances de plus en plus grandes pour se rendre au boulot: 7,7 millions de personnes quittent leur agglomération (ou leur canton) pour aller travailler et 1,2 million changent même de région pour le faire. Embouteillage, stress et dépenses Conséquence de ces déplacements plus fréquents et plus lointains: les actifs sont nombreux à prendre leur voiture pour aller travailler (73%) et à enfourcher un deux roues (4,2%). Delphine Bancaud
Les télétravailleurs font plus d'heures que leurs collègues au bureau Les télétravailleurs apprécient peut-être de travailler chez eux en pyjama et en chaussons, mais ils travaillent probablement aussi dur (si ce n’est plus) que leurs congénères au bureau. C’est du moins ce que dévoile une nouvelle étude de l’Université du Texas à Austin, dans laquelle des chercheuses se sont intéressées aux 24% d’Américains qui travaillent à leur domicile. L’étude révèle que les adeptes du télétravail (autrement dit, ceux qui travaillent régulièrement chez eux) sont en réalité plus enclins à faire des heures supplémentaires que leurs collègues au bureau, ajoutant cinq à sept heures à la semaine de travail habituelle de 40 heures. Plutôt que de libérer du temps pour soi, le télétravail a tendance à brouiller la frontière entre travail et loisirs, aggravant le conflit travail-famille. Lire la suite de Les télétravailleurs font plus d’heures que leurs collègues au bureau chez notre partenaire SmartPlanet.fr
Et pourtant les employés préfèrent retourner au bureau Des chercheurs des Universités de Stanford Economics et de la Beijing University Guanghua School of Management ont mis sous surveillance pendant 9 mois plusieurs centaines d’employés du tour-opérateur chinois Ctrip, ayant accepté de travailler chez eux. Les résultats sont positifs (à découvrir en détails dans l’article (PDF, à télécharger) »Does working from home work? Evidence from a Chinese experiment« ), tant pour l’entreprise que pour les employés : Une fois l’expérience lancée, les chercheurs ont noté quatre facteurs importants : une augmentation de la productivité de l’ordre de 13 % (après 9 mois d’observation), pas de baisse de régime pour les employés exclus de l’expérience, la fatigue ou le relâchement observé chez les employés « normaux » a chuté de 50 % par rapport au groupe de contrôle, les employés manifestant leur satisfaction d’effectuer leur travail chez eux, et enfin, une économie relative mesurée par l’entreprise. (lalibre.be)
Evolution: La solution contre les bouchons? Le télétravail! - Suisse Evolution Pour répondre à la surcharge des transports, les Vert’libéraux demandent au Conseil fédéral d’augmenter de 20% le travail à la maison de son administration. Image: Laurent Crottet/Le Matin Aimeriez-vous travailler à la maison? Signaler une erreur Vous avez vu une erreur? Veuillez SVP entrez une adresse e-mail valide Partager & Commenter Votre email a été envoyé. Les Vert’libéraux estiment que la Suisse n’en fait pas assez pour mettre en avant le télétravail. Pour sa représentante romande Isabelle Chevalley (Vert’libéral/VD), il faut vraiment aller de l’avant: «Nous bougeons tout le temps, de plus en plus de gens doivent travailler loin de leur domicile. Selon le rapport d’EconomieSuisse d’avril dernier: «Le potentiel de télétravail est encore utilisé de manière très insuffisante en Suisse et ne fait pas l’objet d’une évaluation systématique.» Isabelle Chevalley admet qu’il convient de garder de la souplesse: «Il faut explorer différentes pistes.
Bouchons de Lyon : une addition salée ! trafic routier Une étude comparative menée par un cabinet britannique entre la France, le Royaume-Uni et l'Allemage a chiffré le coût des embouteillages. 5,5 milliards d'euros par an pour la France. DM (avec AFP) Publié le 12/12/2012 | 11:27, mis à jour le 12/12/2012 | 13:28 © France 3 RA Traditionnels bouchons à l'entrée de Lyon ... Les coûts directs liés aux embouteillages (carburant et temps de travail) s'élèvent à 3,88 milliards d'euros chaque année en France contre 3,62 milliards au Royaume-Uni et 5,64 en Allemagne, selon l'étude du cabinet Centre for economics and business research (Cebr) réalisée pour le compte d'Inrix, une société d'info-trafic américaine. A cela s'ajoutent des coûts indirects liés à la hausse des prix de fourniture de produits et de services pratiqués par les entreprises et occasionnée par les encombrements routiers. Coûteux embouteillages à Lyon
Télétravail : les entreprises françaises doivent apprendre le management par objectifs Le télétravail impose de nouvelles règles aux collaborateurs, mais aussi aux managers1. Nicole Turbé-Suetens2, qui a participé à différentes missions gouvernementales sur le télétravail et à de nombreux projets de recherche européens sur les nouvelles formes d'organisation du travail, nous délivre quelques rappels et conseils... Qu'est-ce qui caractérise la relation managériale en France ? Premier constat : la confiance n'est pas au coeur de la relation managériale en France, nous en sommes loin. Second constat : le management par objectifs n'est pas véritablement implanté dans la culture d'entreprise de notre pays. Hélas, ces deux facteurs se conjuguent ! Les règles étant mal établies, la subjectivité intervient trop lourdement dans le jugement. comment un collaborateur a rempli ses objectifs, quels efforts il a fait pour les atteindre, quelle est sa manière d'être loyal, en quoi on peut lui faire confiance. Règle n° 1 : le manager doit réellement adhérer à l'option « télétravail »
Télétravail : «un boom dans deux ou trois ans» - Toulouse Travailler un jour ou deux par semaine à son domicile et non au bureau, c'est ce que permet le télétravail. Une pratique qui devrait connaître un fort développement. Le télétravail n'est pas ce qu'on croit. Ce n'est pas la délocalisation à l'étranger des pans entiers d'une entreprise. Ni la multiplication des plateformes téléphoniques. C'est, au sens de la loi, «la part de travail régulièrement effectuée en dehors du bureau grâce aux technologies de l'information», explique Nathanaël Mathieu, consultant chez LBMG Worklabs, un cabinet de conseil. Selon LBMG, qui organisait hier une journée d'information à la Cantine, un lieu d'échanges sur le numérique, rue d'Aubuisson, à Toulouse, 4,3 millions de Français pratiquent le télétravail, «de façon informelle la plupart du temps». Hier, des représentants de deux grandes entreprises françaises, implantées à Toulouse, Steria et Thales Alenia Space, ont expliqué comment, petit à petit, le télétravail s'implantait.
La galère des usagers franciliens sous la neige En Ile-de-France, la neige entraîne les usagers dans la "galère" Trains annulés ou en retard, quais bondés, bus à l'arrêt, voitures patinant: des centaines de milliers de Franciliens ont vécu la "galère" mardi matin pour se rendre au travail malgré les chutes de neige. Vers 08H20, la SNCF a même demandé aux Franciliens de ne pas se rendre dans la capitale. Un conseil rarissime venu alors que les quais des gares étaient déjà bondés. Trop tard selon l'association des voyageurs-usagers du chemin de fer (Avuc), qui a dénoncé l'"inefficacité" de la Société nationale. Bus, trains de banlieue, RER, tramways, métros, route, aucun réseau n'a été épargné. "Malheureusement, c'est le quotidien de cette ligne B. Même le métro, d'ordinaire plus épargné, a été touché, notamment les lignes extérieures. "D'habitude, même quand il neige, il y a des métros. "Il y a eu pire comme chutes de neige", "C'est la galère!"