Lycéens décrocheurs : les établissements pour reprendre des études On appelle un "décrocheur" un élève qui quitte ou risque de quitter prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP, bac pro ou bac). Des établissements ont été créés pour les accueillir, les remotiver et les accompagner vers une reprise d’études et un projet professionnel durable. Zoom sur ces différentes structures. © Phovoir De nombreux dispositifs sont misen oeuvre pour aider les jeunesqui se trouvent dans dessituations difficiles Les écoles de la deuxième chance (E2C) Pour qui ? Organisation : la scolarité, qui peut durer de 6 mois à 2 ans, est rémunérée au titre de la formation professionnelle. Au programme : les E2C proposent une formation alternant stages en entreprises et séquences individualisées de remise à niveau (français, mathématiques, culture générale, bureautique et savoir-être) dans l’objectif d’aider les jeunes à intégrer le marché du travail ou à accéder à une formation qualifiante. Les micro lycées Pour qui ? Les lycées de la nouvelle chance Les EPIDE
Comment être exigeant en restant à la portée des élèves et développer l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes Télécharger la fiche imprimable (3 pages) au format PDF Depuis, les travaux de nombreux chercheurs vont dans le même sens. Ainsi Jean-Yves Rochex, Stéphane Bonnery et Séverine Kakpo, analysent comment, face aux difficultés persistantes des élèves et dans un climat de classe parfois difficile, les pratiques professionnelles tendent à privilégier la réalisation de tâches au détriment des activités cognitives primordiales dans le développement des apprentissages. Des stratégies d’actions basées sur des exigences explicites Dans ce contexte les travaux du sociologue Robert Ballion reprennent force et vigueur. L’exigence scolaire Placer les élèves dans des situations d’apprentissage précises permet de resituer « le scolaire » au centre des préoccupations de tous les acteurs, professionnels, parents et élèves avant tout. L’exigence disciplinaire Cela suppose de poser clairement le cadre de travail et d’allier fermeté et bienveillance dans l’application des règles édictées. Pour aller plus loin :
stevescp2016.pdf Apprendre et enseigner aujourd’hui printemps 2016 | 21 ’Ontario est l’une des rares provinces cana- diennes ayant implanté une réforme éduca- tive qui a permis d’améliorer les résultats scolaires de ses élèves. ayant contribué au succès de cette réforme fi- gure, notamment, la création des communautés d’apprentissage professionnelles (Bissonnette et Massé, 2015). 2004, que : S’il est une chose sur laquelle les milieux de la recherche s’entendent, c’est qu’une bonne collaboration, soutenue et structurée, entre les enseignantes et enseignants améliore la qualité de l’enseignement et produit des ef- fets positifs remarquables, et souvent immé- diats, sur l’apprentissage des élèves et la sa- tisfaction professionnelle dans presque tous les contextes. tous les pays le confirme de façon non équi- voque (p. 48). Une CAP est une équipe collaborative constituée d’un groupe de personnes interdépendantes tra- vaillant pour améliorer le rendement des élèves et pour lequel tous les membres sont imputables. 1. 2.
Les motifs de décrochage par les élèves : un révélateur de leur expérience scolaire Droits de reproduction des documents publics ou officiels Depuis la publication de l'ordonnance n° 2005-650 du 6 juin 2005 relative à la liberté d'accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques, ces informations peuvent être réutilisées à d'autres fins que celles pour lesquelles elles ont été produites, et particulièrement les informations faisant l'objet d'une diffusion publique. Les documents publics ou officiels ne sont couverts par aucun droit d'auteur et peuvent donc être reproduits librement. Le graphisme, l'iconographie ainsi que le contenu éditorial demeurent la propriété de l'État, et, à ce titre, font l'objet des protections prévues par le Code de la propriété intellectuelle.
Oser le bien être au collège Comment procèdent les collèges qui mettent en place des programmes visant à améliorer le bien -être des élèves et des adultes ? Quels types d'actions sont mises en place ? Avec quels résultats ? Le petit livre de Christian Garcia et Caroline Veltcheff, publié avec le soutien de la Mgen, fait très concrètement le point sur des pratiques méconnues qui changent la vie de tous. Pourquoi le bien être ? Pourquoi faudrait-il changer la vie au collège ? L'enquête menée par E Debarbieux en 2013 auprès des enseignants montre que eux aussi souffrent au collège. Quatre collèges passés au crible L'originalité de l'ouvrage c'est qu'il ne se limite pas à poser des principes généraux. On trouvera plus bas le cas du collège S Delaunay de Paris dont C Garcia est principal. Ne pas oublier le bien être des adultes Quels points communs peut-on tirer de ces 4 cas ? Le second point c'est que le bien être au collège doit s'améliorer pour les enseignants et les adultes comme pour les élèves. François Jarraud
Comment briser le cercle vicieux de l’anxiété de performance? Quelle est la différence entre un mammouth de la préhistoire et un examen de fin d’année scolaire? Il n’y en a pas, selon le cerveau humain, qui produit autant d’hormones de stress devant un stresseur relatif (un examen) que devant une véritable menace (un mammouth). Mais comment gérer cette distorsion cognitive de sorte qu’elle n’entrave pas la performance des élèves? Shutterstock / Jaromir Chalabala Le 31 mai dernier, à l’émission de radio Médium large sur Ici Première, Sonia Lupien, spécialiste en neuroscience et fondatrice du Centre d’étude sur le stress humain, expliquait qu’un enfant qui vit de l’anxiété de performance a tendance à surestimer le « danger » associé à une situation (comme un examen) et à sous-estimer sa capacité à agir face à ce danger. Plus la situation (ou plutôt l’interprétation que la personne fait de cette situation) présente de ces caractéristiques (CINÉ), plus elle sera perçue comme stressante par l’individu. (Source) L’impact du stress sur la performance
L’éducation, les sciences du cerveau, la sociologie Appuyer la politique éducative sur les sciences, c’est une bonne idée. Le savoir, c’est toujours mieux que l’ignorance. L’ennui, c’est que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer semble croire que l’étude par l’IRM fonctionnelle du cerveau apporte les clés essentielles du succès d’une telle politique. D’où la mise en place d’un conseil scientifique de 21 membres où les neuroscientifiques ont une place prépondérante au regard des spécialistes des sciences de l’éducation, de la didactique ou… des sociologues de l’éducation (l’un de ses membres, Franck Ramus conteste cette présentation voir commentaires, avec raison, dont acte). La qualité personnelle de ses membres ne fait guère de doutes. Sociologie élémentaire Parmi les savoirs connus et bien établis, relatifs à l’échec scolaire de masse dans les apprentissages de base – ceux de l’école primaire – il faut relever que le principal relève… d’une sociologie basique. Neuilly et la Courneuve Le sociologue dit seulement la corrélation.
Un dossier pour « Enseigner plus explicitement » - Lettres - Éduscol Ce dossier vise à préciser et illustrer concrètement le concept d’explicitation tel qu’il est pensé dans le référentiel de l’éducation prioritaire. « Enseigner plus explicitement » recouvre un ensemble de gestes, de postures et de pratiques pédagogiques à conduire dans le quotidien de la classe. Pour éclairer les multiples composantes de l’enseignement explicite, ce dossier publié en ligne sur le site Éducation prioritaire propose des exemples de pratiques et d’organisations pédagogiques, en lien avec des travaux et articles provenant de la recherche. Il s’organise en plusieurs parties : Le dossier (PDF, environ 3,4 Mo) en ligne est téléchargeable.
6 alternatives au coin et à l'isolement des enfants Les neurosciences ont démontré que le coin et l’isolement sont nocifs pour les enfants comme expliqué dans cet article : 3 bonnes raisons de ne plus envoyer les enfants au coin. Isoler un enfant (ou le mettre au « coin ») revient à nier son existence aussi longtemps qu’il nous déplaît. Faber et Mazlish écrivent qu‘un enfant qui se comporte mal n’a pas besoin d’être séparé des membres de sa famille. Il a besoin d’être arrêté et qu’on lui indique une autre direction : Je ne te laisserai jamais frapper/ insulter/ casser/ faire de mal. Un enfant qui se comporte mal a plus besoin d’une mise en contact avec un adulte qui se soucie de lui, qui fait preuve d’empathie, qui peut l’aider à reconnaître ses émotions et qui va l’aider à trouver des meilleurs solutions de les exprimer. Pourtant, il peut être difficile de se défaire de cette habitude éducative (au même titre que les punitions, les récompenses, le chantage ou encore les cris). 1. une posture de yoga pour retrouver son calme 2. Tu as l’air…
« J’ai arrêté l’école en troisième… et aujourd’hui, je prépare un doctorat en droit » Roderick n’a jamais passé son brevet ni été au lycée. Après avoir travaillé quelques années, il a passé une capacité en droit en cours du soir, puis réussi licence et master à La Sorbonne. Voix d’orientation. « Les échecs font (aussi) partie de la réussite, car sans mes échecs, je ne serai jamais parvenu où j’en suis maintenant. J’ai arrêté l’école à 16 ans après un parcours scolaire catastrophique. Je suis alors entré dans l’armée, sans conviction ni patriotisme, mais il s’agissait à l’époque du seul employeur susceptible de me nourrir et de me loger, et qui recrutait sans formation. « Une passion pour le droit » En septembre 2011, j’ai croisé un ami du collège, qui était rentré en fac de droit. Lire aussi : Entrer à l’université sans le bac, mode d’emploi Je me suis lancé dans cette formation, à La Sorbonne. La formation a été exigeante. Après l’avoir validé haut la main, j’ai intégré une licence de droit, puis un master de droit public, que j’ai obtenu avec mention.
22 pistes pour innover à l'école | Carrefour éducation Nancy Brousseau est directrice générale de la FÉEP (Fédération des établissements d’enseignement privés). Lors du dernier Sommet de l’iPad et du numérique en éducation, qui se tenait à Montréal les 18 et 19 mai 2017, elle a prononcé une conférence intitulée L’innovation en éducation : Resistance is futile. C’est par trois questions qu’elle a abordé le vaste sujet de l’innovation en éducation : Pourquoi faire? En voici un petit compte-rendu. L’innovation : pourquoi faire? C’est par deux statistiques qu’elle a abordé la question du Pourquoi. Mme Brousseau a partagé deux citations pour susciter la réflexion : « Lorsque la vitesse d’évolution du marché dépasse celle de l’organisation, la fin est proche », dit Jack Welch. L’innovation : quoi faire? Mme Brousseau a ensuite proposé 22 pistes pour placer l'école en mode innovation. L’innovation : comment faire? Nancy Brousseau estime qu’il faut commencer par soi et faire le deuil de son passé pédagogique pour pouvoir s’ouvrir au futur.
Anxiété et pleine conscience : la pratique en classe Depuis les dernières années, une nouvelle vague d’interventions psychosociales connaît un essor important dans le domaine de la recherche scientifique. En effet, les approches basées sur la pleine conscience sont de plus en plus populaires et plusieurs recherches s’attardent à évaluer l’efficacité de ces techniques dans la diminution de l’anxiété auprès de diverses populations. Aussi, ces pratiques sont de plus en plus utilisées en contexte scolaire. par Cynthia Lamarre & Diane Marcotte Dans cet article, nous définissons ces pratiques et leurs influences sur la santé mentale des jeunes ainsi que sur leur réussite scolaire et nous explorons la possibilité de les intégrer en milieu scolaire. Il est connu que les troubles de santé mentale, dont l’anxiété, affectent la réussite scolaire des élèves. Compte tenu des conséquences de l’anxiété sur le fonctionnement scolaire des élèves, il est primordial d’intervenir afin de réduire et de prévenir cet état psychologique. Références