Lycéens décrocheurs : les établissements pour reprendre des études On appelle un "décrocheur" un élève qui quitte ou risque de quitter prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP, bac pro ou bac). Des établissements ont été créés pour les accueillir, les remotiver et les accompagner vers une reprise d’études et un projet professionnel durable. Zoom sur ces différentes structures. © Phovoir De nombreux dispositifs sont misen oeuvre pour aider les jeunesqui se trouvent dans dessituations difficiles Les écoles de la deuxième chance (E2C) Pour qui ? Organisation : la scolarité, qui peut durer de 6 mois à 2 ans, est rémunérée au titre de la formation professionnelle. Au programme : les E2C proposent une formation alternant stages en entreprises et séquences individualisées de remise à niveau (français, mathématiques, culture générale, bureautique et savoir-être) dans l’objectif d’aider les jeunes à intégrer le marché du travail ou à accéder à une formation qualifiante. Les micro lycées Pour qui ? Les lycées de la nouvelle chance Les EPIDE
stevescp2016.pdf Apprendre et enseigner aujourd’hui printemps 2016 | 21 ’Ontario est l’une des rares provinces cana- diennes ayant implanté une réforme éduca- tive qui a permis d’améliorer les résultats scolaires de ses élèves. ayant contribué au succès de cette réforme fi- gure, notamment, la création des communautés d’apprentissage professionnelles (Bissonnette et Massé, 2015). 2004, que : S’il est une chose sur laquelle les milieux de la recherche s’entendent, c’est qu’une bonne collaboration, soutenue et structurée, entre les enseignantes et enseignants améliore la qualité de l’enseignement et produit des ef- fets positifs remarquables, et souvent immé- diats, sur l’apprentissage des élèves et la sa- tisfaction professionnelle dans presque tous les contextes. tous les pays le confirme de façon non équi- voque (p. 48). Une CAP est une équipe collaborative constituée d’un groupe de personnes interdépendantes tra- vaillant pour améliorer le rendement des élèves et pour lequel tous les membres sont imputables. 1. 2.
Les motifs de décrochage par les élèves : un révélateur de leur expérience scolaire Droits de reproduction des documents publics ou officiels Depuis la publication de l'ordonnance n° 2005-650 du 6 juin 2005 relative à la liberté d'accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques, ces informations peuvent être réutilisées à d'autres fins que celles pour lesquelles elles ont été produites, et particulièrement les informations faisant l'objet d'une diffusion publique. Les documents publics ou officiels ne sont couverts par aucun droit d'auteur et peuvent donc être reproduits librement. Le graphisme, l'iconographie ainsi que le contenu éditorial demeurent la propriété de l'État, et, à ce titre, font l'objet des protections prévues par le Code de la propriété intellectuelle.
Comment briser le cercle vicieux de l’anxiété de performance? Quelle est la différence entre un mammouth de la préhistoire et un examen de fin d’année scolaire? Il n’y en a pas, selon le cerveau humain, qui produit autant d’hormones de stress devant un stresseur relatif (un examen) que devant une véritable menace (un mammouth). Mais comment gérer cette distorsion cognitive de sorte qu’elle n’entrave pas la performance des élèves? Shutterstock / Jaromir Chalabala Le 31 mai dernier, à l’émission de radio Médium large sur Ici Première, Sonia Lupien, spécialiste en neuroscience et fondatrice du Centre d’étude sur le stress humain, expliquait qu’un enfant qui vit de l’anxiété de performance a tendance à surestimer le « danger » associé à une situation (comme un examen) et à sous-estimer sa capacité à agir face à ce danger. Plus la situation (ou plutôt l’interprétation que la personne fait de cette situation) présente de ces caractéristiques (CINÉ), plus elle sera perçue comme stressante par l’individu. (Source) L’impact du stress sur la performance
L’éducation, les sciences du cerveau, la sociologie Appuyer la politique éducative sur les sciences, c’est une bonne idée. Le savoir, c’est toujours mieux que l’ignorance. L’ennui, c’est que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer semble croire que l’étude par l’IRM fonctionnelle du cerveau apporte les clés essentielles du succès d’une telle politique. D’où la mise en place d’un conseil scientifique de 21 membres où les neuroscientifiques ont une place prépondérante au regard des spécialistes des sciences de l’éducation, de la didactique ou… des sociologues de l’éducation (l’un de ses membres, Franck Ramus conteste cette présentation voir commentaires, avec raison, dont acte). La qualité personnelle de ses membres ne fait guère de doutes. Sociologie élémentaire Parmi les savoirs connus et bien établis, relatifs à l’échec scolaire de masse dans les apprentissages de base – ceux de l’école primaire – il faut relever que le principal relève… d’une sociologie basique. Neuilly et la Courneuve Le sociologue dit seulement la corrélation.
6 alternatives au coin et à l'isolement des enfants Les neurosciences ont démontré que le coin et l’isolement sont nocifs pour les enfants comme expliqué dans cet article : 3 bonnes raisons de ne plus envoyer les enfants au coin. Isoler un enfant (ou le mettre au « coin ») revient à nier son existence aussi longtemps qu’il nous déplaît. Faber et Mazlish écrivent qu‘un enfant qui se comporte mal n’a pas besoin d’être séparé des membres de sa famille. Il a besoin d’être arrêté et qu’on lui indique une autre direction : Je ne te laisserai jamais frapper/ insulter/ casser/ faire de mal. Un enfant qui se comporte mal a plus besoin d’une mise en contact avec un adulte qui se soucie de lui, qui fait preuve d’empathie, qui peut l’aider à reconnaître ses émotions et qui va l’aider à trouver des meilleurs solutions de les exprimer. Pourtant, il peut être difficile de se défaire de cette habitude éducative (au même titre que les punitions, les récompenses, le chantage ou encore les cris). 1. une posture de yoga pour retrouver son calme 2. Tu as l’air…
« J’ai arrêté l’école en troisième… et aujourd’hui, je prépare un doctorat en droit » Roderick n’a jamais passé son brevet ni été au lycée. Après avoir travaillé quelques années, il a passé une capacité en droit en cours du soir, puis réussi licence et master à La Sorbonne. Voix d’orientation. « Les échecs font (aussi) partie de la réussite, car sans mes échecs, je ne serai jamais parvenu où j’en suis maintenant. J’ai arrêté l’école à 16 ans après un parcours scolaire catastrophique. Je suis alors entré dans l’armée, sans conviction ni patriotisme, mais il s’agissait à l’époque du seul employeur susceptible de me nourrir et de me loger, et qui recrutait sans formation. « Une passion pour le droit » En septembre 2011, j’ai croisé un ami du collège, qui était rentré en fac de droit. Lire aussi : Entrer à l’université sans le bac, mode d’emploi Je me suis lancé dans cette formation, à La Sorbonne. La formation a été exigeante. Après l’avoir validé haut la main, j’ai intégré une licence de droit, puis un master de droit public, que j’ai obtenu avec mention.
Anxiété et pleine conscience : la pratique en classe Depuis les dernières années, une nouvelle vague d’interventions psychosociales connaît un essor important dans le domaine de la recherche scientifique. En effet, les approches basées sur la pleine conscience sont de plus en plus populaires et plusieurs recherches s’attardent à évaluer l’efficacité de ces techniques dans la diminution de l’anxiété auprès de diverses populations. Aussi, ces pratiques sont de plus en plus utilisées en contexte scolaire. par Cynthia Lamarre & Diane Marcotte Dans cet article, nous définissons ces pratiques et leurs influences sur la santé mentale des jeunes ainsi que sur leur réussite scolaire et nous explorons la possibilité de les intégrer en milieu scolaire. Il est connu que les troubles de santé mentale, dont l’anxiété, affectent la réussite scolaire des élèves. Compte tenu des conséquences de l’anxiété sur le fonctionnement scolaire des élèves, il est primordial d’intervenir afin de réduire et de prévenir cet état psychologique. Références
Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s'appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire. Yves Reuter est professeur de didactique du français à l'Université Charles de Gaulle - Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l'équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines). Comment définissez-vous un vécu disciplinaire d’un élève ? Je dirais qu’il s’agit des sentiments, émotions... que les élèves déclarent vivre en relation avec telle discipline ou tel ensemble de contenus. Quelles sont les raisons principales qui font apprécier ou exécrer une discipline du programme aux élèves ? Nous avons distingué, en fonction de la récurrence des réponses, une quinzaine de catégories de raisons. Propos recueillis par Gilbert Longhi
Un outil « clé en main » pour prévenir la violence verbale La violence verbale (insulter, humilier, propager des rumeurs, menacer, etc.) est la forme la plus courante de violence à l’école. Pour s’attaquer à cette problématique, la prévention est de mise. Le guide « Mes paroles, j’y vois : pour une communication positive à l’école » contient des outils pédagogiques concrets s’adressant aux intervenants scolaires. Le guide propose différentes activités pour les élèves de tous les niveaux (primaire et secondaire). La violence à l’école : pistes pour offrir une formation continue de qualité Le sac à mots À titre d’exemple, pour les élèves du début primaire, on propose une activité nommée « Le sac à mots » qui consiste partir d’une courte bande dessinée pour susciter la réflexion des élèves sur la violence verbale. Invasions positives L’intimidation en milieu scolaire : comment s’y prendre? [Consultez le guide]
L'empathie des professeurs favorise la réussite scolaire des élèves 1 0 Share0 0 1 L’empathie des professeurs serait un soutien de taille pour la réussite scolaire des élèves. C’est ce que montre une étude pluri-universitaire finlandaise menée sur 10 ans. L’empathie des professeurs favorise la réussite scolaire des élèves L’image du professeur autoritaire, détenteur du savoir, faisant la classe à des enfants en tenue réglementaire sagement rangés en colonnes, n’existe plus que dans les mémoires et heureusement. Les professeurs aujourd’hui exercent leur métier dans une approche beaucoup plus humaine de l’élève, avec ses difficultés et ses émotions. Une enquête menée sur une décennie le prof qu’on aurait rêvé d’avoir! C’est ce que tend à démontrer une étude de grande ampleur (consultable ici en anglais) menée par trois universités finlandaises. Depuis 2006 jusqu’à 2016, les chercheurs suivent les parcours de plusieurs milliers d’enfants, en se focalisant sur les interactions avec leurs professeurs. L’empathie : plus importante que les outils pédagogiques
Les tannants ne sont plus punis Fini les punitions à l’école. Des établissements revoient complètement leur façon de faire de la discipline en classe: plutôt que de punir les élèves tannants, ces écoles ont abandonné les retenues et récompensent ceux qui rentrent dans le rang, a appris Le Journal. À l’école primaire de la Fourmilière, à Québec, dirigée par Nicolas Maheux, on demande aux élèves de marcher dans les corridors plutôt que de leur dire de ne pas courir. On félicite les élèves qui gardent le silence en classe au lieu de réprimander ceux qui parlent. La façon de se comporter à l’école est enseignée en classe, au même titre que des notions de mathématiques et de français (voir autre texte). Les retenues après les classes ont disparu et ceux qui ont un comportement exemplaire reçoivent plutôt des jetons qui leur donnent droit à des «activités privilèges». Le scénario est semblable à l’école primaire Prévost, située à Saint-Jérôme. Madeleine Piché, Directrice Échec de la méthode forte Ça fonctionne bien