Dossier : Portraits d'Educateurs Que d'images nous viennent en tête lorsqu'on pense à l'éducateur ! Parfois c'est un personnage, issu de notre imagination, aux cheveux longs soutenus par une barbe antique, qui arbore avec fierté une guitare. D'autres fois, au contraire, il se positionne derrière un bureau avec une montagne de dossiers et un regard inquisiteur.... La réalité est bien différente. « La fonction première d'une société est d'éduquer, c'est-à-dire de faire prendre conscience à chacun qu'il peut se choisir un destin et s'efforcer de le réaliser.[...] Albert Jacquard, philosophe Un éducateur éduque. Un peu d'étymologie peut nous réveiller la mémoire : éduquer vient du latin educare, qui signifie conduire, mener, hors de... Un éducateur est donc celui qui conduit, accompagne, une personne sur un chemin, le chemin de sa vie, pour l'amener à sortir d'une ou de plusieurs difficultés et l'aider à s'épanouir. Autre mot d'importance pour l'éducateur : « aider ». « Il faut savoir ce que tu veux. Milieu ouvert...
Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble Introduction : répondre ou débattre Ce billet portera sur la contribution de deux collègues, Alain Beitone et Margaux Osenda, qui ont publié « La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque » (des extraits de cet article seront proposés en bleu ci-dessous) Il ne s’agit pas pour moi de « répondre » à leurs arguments ou de les démonter en tentant de démontrer combien le propos serait incorrect, inapproprié, fallacieux … Je l’ai souvent dit : en matière d’innovation (gardons ce concept pour le moment), il me paraît important de considérer tous les points de vue même ceux envers lesquels, personnellement et subjectivement, on ne peut d’emblée marquer son accord. Je reprendrai donc certains éléments de l’article en question (en bleu), non pas pour les démonter, mais pour les mettre en dialogue (socratique) avec d’autres interprétations permettant ainsi au lecteur de progresser et pourquoi pas d’expérimenter à son tour en praticien réflexif. La classe inversée n’a rien d’innovant ! I.1. I.2.
EU Kids Online - EU Kids Online - Research - Department of Media and Communications EU Kids Online is a multinational research network. It seeks to enhance knowledge of European children's online opportunities, risks and safety. It uses multiple methods to map children's and parents' experience of the internet, in dialogue with national and European policy stakeholders. It has been funded by the EC’s Better Internet for Kids programme. New: O'Neil, B (2017) Toddlers and tech: Policy implications for families and parenting in the information age, Digitising Early Childhood International Conference, Edith Cowan University, Perth, 11-15 September. For our main findings, click the interactive report below For recent updates, click news and reports links on the right
Effacer l’historique - film 2020 Si vous choisissez d’accéder au site gratuitement, vous consentez à ce que Webedia et ses partenaires collectent des informations personnelles (ex. visites sur ce site, profil de navigation, votre identifiant unique...) et déposent des cookies publicitaires ou utilisent des technologies similaires sur pour : stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal, vous proposer des publicités et contenu personnalisés, permettre la mesure de performance des publicités et du contenu, analyser les données d’audience et permettre le développement de produit, le traitement de vos données de géolocalisation précises et l’identification par analyse de votre terminal. Les cookies qui nous permettent d’assurer le bon fonctionnement du site et d'analyser son audience seront déposés et lus. Pour en savoir plus, accédez à la liste complète des finalités.
"Illectronisme" : la fracture sociale à l'ère du numérique On l'appelle "illectronisme" ou fracture numérique : c'est un phénomène qui touche de nombreux Français : 23% ne seraient "pas à l'aise avec le numérique" d'après un sondage publié par l'Institut CSA en juin 2018. Personnes âgées, précarisées ou n'ayant pas d'intérêt pour l'informatique... Les conséquences peuvent être sérieuses et causer une perte d'autonomie, un isolement ou exposer les personnes à des risques en terme de cybersécurité. Des ateliers d'aide un peu partout Pour les personnes qui souhaitent se mettre à la page du web, bonne nouvelle ! Éric Wilmart a commencé ces ateliers il y a six mois, au moment des déclarations de revenus : Tout est dématérialisé désormais et les gens se rendent compte qu'ils n'ont plus le choix. L'illectronisme : un sentiment d'échec Pour certains, ce virage numérique pris par la société est difficile à accepter. Ils ont un vrai sentiment d'échec, une perte de confiance en eux et psychologiquement, cela les isole complètement...
www.tremintin.com - L’éducateur et l’écriture Il est de coutume de parler des travailleurs sociaux comme des professionnels guère capables d’écrire sur leur travail alors même que paradoxalement, il passe une partie non négligeable de leur activité à rédiger rapports ou note quand ce n’est pas des cahiers de liaison. En 1997, Pierre Delcambre, universitaire lillois, a publié une étude (1) susceptible de nous éclairer sur cette question. Pour comprendre le rapport des éducateurs spécialisés à l’écriture, il faut remonter aux sources de leur profession. L’écrit professionnel relie l’intervenant à son employeur. Il y a d’abord le commanditaire de qui émane la commande d’écriture. Certes, la rédaction de cette note qui va être signée par le professionnel, engage sa responsabilité et son éthique. Tant qu’il s’agit d’écriture nomade destinée à une lecture extérieure à l’équipe, les contraintes sont, on l’a vu, extrêmes. Là, il s’agit d’un document à destination exclusive du groupe d’éducateurs.
La différenciation pédagogique Gérer sa e-réputation L’e-réputation est l’identité numérique d’une personne sur Internet. Elle se compose de toutes les traces laissées (volontairement ou non) en ligne par une personne et de tout ce que les autres publient sur elle. En effet, sans vous en rendre forcément compte, vous êtes présent en ligne : en ayant participé à un colloque (liste des participants en ligne),dans le compte rendu d’un bureau associatif (sportif, social…),dans le journal municipal en ligne,dans des publications / photos postées par d’autres que vous,etc. En revanche, si vous avez créé un profil sur un réseau social comme Facebook, Twitter ou Instagram, si vous avez ouvert un blog ou si vous avez déposé un commentaire sur un forum, vous avez façonné vous-même votre image en ligne (à moins d’avoir utilisé un pseudonyme). En théorie, votre identité numérique est le reflet des informations que vous avez choisi d’exposer. Pour éviter toute déconvenue, voici des exemples de contenus à ne pas laisser en ligne : Exercice :
Cadre de référence des compétences numériques Le premier domaine de compétences numériques s'appelle "information et données". Il recouvre trois compétences : mener une recherche et une veille d'information ; gérer des données ; traiter des données. Le deuxième domaine de compétences numériques s'appelle "communication et collaboration". Il recouvre quatre compétences : interargir ; partager et publier ; collaborer ; s'insérer dans le monde numérique. Le troisième domaine de compétences numériques s'appelle "Création de contenus". Le quatrième domaine de compétences numériques s'appelle "protection et sécurité". Le cinquième domaine de compétences numériques s'appelle "environnement numérique".
Résumé des solutions proposés par l'Etat pour lutter contre l'illectronisme - LGC Réponse du ministère du numérique : Le déploiement de services publics numériques de qualité pour les démarches administratives courantes des Français est une priorité du gouvernement. Développer l’accès aux démarches administratives de manière dématérialisée permettra d’augmenter la qualité des services, de développer la transversalité dans l’administration, et de réduire les coûts économiques et environnementaux induits par les procédures papier. Réussir la transition numérique de l’Etat implique néanmoins de lutter résolument contre l’illettrisme numérique qui touche près de 13 millions de français (d’après le Baromètre 2018 du Numérique, réalisé par le CREDOC pour l’Etat et l’ARCEP). Le récent rapport du Défenseur des Droits rappelle que 500 000 Français n’ont pas accès à une connexion internet fixe et que plus de 30% des Français ne sont pas familiers des usages numériques. 1/ Former les usagers et professionnaliser les aidants.
Dossier d'actualité – Quelles pratiques collaboratives à l'heure des TIC ?– mars 2009 par Rémi Thibert « La collaboration est assurément un thème à la mode, un point de passage obligé du discours politiquement et pédagogiquement correct » (Chaptal, 2009). Le terme « collaboratif » a connu un renouveau d'intérêt avec l'arrivée des technologies de l'information et de la communication (TIC), et surtout avec l'avènement du web dit 2.0 (Bruns, 2007). Les TIC ont révolutionné - et sont encore en train de révolutionner - notre façon de vivre, d'agir et même de penser. Ce dossier d'actualité se centrera sur l'aspect collaboratif de ces technologies de l'information et de la communication : nous tenterons de définir ce qu'est le travail collaboratif, puis de voir quelles sont les pratiques collaboratives : d'une part entre enseignants et d'autre part au sein de la classe. Avertissements au lecteur : En guise d'introduction Le travail collaboratif aujourd'hui Stahl (2009) estime qu'il est devenu urgent que l'éducation prenne en compte les changements de société. Bref historique
Bernard Stiegler : «Avec le numérique, nous sommes dans l’obligation de repenser l’éducation» *Bernard Stiegler enseigne la philosophie aux universités de Compiègne et de Londres, président du l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou (IRI), membre du Conseil National du Numérique. Pourquoi l’éducation devrait-elle changer ? L’éducation doit changer parce que le savoir a changé. Ce changement profond est visible dans des sciences comme les mathématiques, l’astrophysique ou les nanosciences pour n’en citer que quelques-unes... Et il n’y a pas que les savoirs académiques qui se trouvent ainsi changés : les savoir-faire sont revisités, notamment par l’écosystème des fablabs (1), et quant aux savoir-vivre, ils se trouvent à la fois détruits par les réseaux sociaux et construits sur de nouvelles bases... Au passage, je souligne que ma position concernant toute technique est qu’il faut la considérer à la fois comme bonne et mauvaise. Pourquoi l’éducation familiale devrait-elle être repensée ?
Milad Doueihi, Pour un humanisme numérique 1 Milad Doueihi est actuellement titulaire de la Chaire de recherche sur les cultures numériques à l’ (...) 1Historien des religions de l’Occident moderne, Milad Doueihi s’intéresse depuis plusieurs années au numérique1. Dans un premier ouvrage sur le sujet, La Grande Conversion numérique (2008), il explorait déjà le devenir des sociétés au regard du numérique, notamment le processus qui amenait les technologies numériques à convertir le monde analogique en monde numérique. Privilégiant le concept de conversion plutôt que celui de révolution, il instaurait un rapport de continuité entre la religion et le numérique tout deux étant « des techniques de la médiation et de la communication qui, chacune à sa manière, modifient les rapports entre les individus et la collectivité et mettent en place une nouvelle dimension éthique capable d’influencer et de façonner les actions et les comportements. » (p. 41) 2Pour un humanisme numérique vient prolonger ses premières observations.