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Collusion, pour visualiser comment nous sommes tracés en ligne

Collusion, pour visualiser comment nous sommes tracés en ligne
Atul Varma est décidément quelqu'un que j'apprécie. Déjà à l'initiative de Hackasaurus, il vient de lancer un nouveau projet pour aider les internautes à mieux comprendre le Web: Collusion est une extension pour Firefox[1] pour permettre de mieux comprendre comme les régies publicitaires en ligne nous suivent à la trace. L'extension collecte les cookies déposés par chaque page que nous visitons, détermine grâce au site PrivacyChoice s'ils émanent de sociétés qui font du traçage, et affiche une synthèse des traces que nous laissons. Pour mieux comprendre, visitez la démonstration qu'Atul a mise en ligne. Elle simule une visite sur quelques sites. Vous êtes le produit Comme le rappelle la citation d'Andrew Lewis en exergue, si vous ne payez pas un service, c'est que vous n'êtes pas le consommateur, vous êtes le produit vendu. Souriez vous êtes profilés Personnalisé ou déconnecté de la réalité Ce traçage présente par ailleurs un autre risque, plus insidieux. Se protéger Voici ce que j'utilise:

Avec "Me on the web", Google vous aide à mieux gérer votre identité sur le web Jeudi 16 juin Web - 16 juin 2011 :: 09:03 :: Par Eric Google vient d’ajouter un paragraphe à votre tableau de bord, explicitement intitulé « Me on the web », qui permet d’accéder plus facilement à différents réglages jusque-là quelque peu disséminés dans la nébuleuse Google Si vous avez un compte Google, vous accédez à une foule de services sous la même identité. Ces services sont regroupés sous la forme d’un tableau de bord récapitulatif présenté sur une page unique, le Dashboard, qui vous permet de suivre précisément et en temps réel votre activité sur le web via Google. Certes, ceci n’est rien d’autre qu’une nouvelle déclinaison de Google Alertes, mais le service est maintenant directement disponible dans votre tableau de bord. « Me on the web » est donc disponible dans votre dashboard, en deuxième position, juste après les détails sur votre compte. (source) Plus d'infos sur : alertes, Google, identité numérique

Surfer sur internet, ça laisse des traces ! Test de la CNIL La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) vient de mettre en ligne une nouvelle version de son module de test : vos traces sur Internet, ça n’est pas virtuel! « Sur internet comme ailleurs, vos activités et vos déplacements laissent des traces. L’impression de facilité qui domine l’univers du web masque la réalité d’une surveillance discrète et active. » Ce test en ligne permet de prendre conscience des traces sur Internet : « Découvrez comment vous êtes pisté sur internet et partez à la conquête de vos libertés numériques ! Le test vos traces sur Internet, ça n’est pas virtuel explore ainsi l’ordinateur (« Votre ordinateur est reconnu ! Chacun des 5 points fait l’objet d’une explicitation pédagogique et permet à chaque internaute de prendre conscience de la surveillance exercée. La CNIL récapitule dans un article les différentes traces générées par une activité sur Internet : Surfer sur internet, ça laisse des traces ! Licence :

Une société de la requête (1/4) : De la Googlisation de nos vies En 2008, Geert Lovink, animateur de NetworkCultures, l’Institut des cultures en réseau, a publié, un intéressant essai sur la Société de la requête et la Googlisation de nos vies. Dans cet article, il adressait de pertinentes question à notre dépendance à Google et tentait de faire le point sur les rares critiques à l’encontre de l’Ogre de Mountain View. En ouverture d’un dossier sur Google et les moteurs de recherche, la traduction de cette article nous a semblé une première adresse importante. Traduction. La société de la requête et la Googlisation de nos vies Un hommage à Joseph Weizenbaum. Un spectre hante les élites intellectuelles du monde : la surcharge d’information. Avec l’augmentation spectaculaire des informations accessibles, nous sommes devenus accros aux outils de recherche. Image : Geert Lovink introduisant le colloque sur la Société de la requête, en nombre dernier, photographié par Anne Helmond. L’art de poser la bonne question Ne cherchons plus, interrogeons

Les règles de l’opt-in et opt-out dans le monde Les règles de l’opt-in et opt-out dans le monde Le marketing de permission permet à une entreprise d’envoyer des informations à un de ses clients ou prospect à condition d’avoir son accord préalable. Ce type de marketing est intimement lié aux principes d’Opt-in et d’Opt-out notamment en ce qui concerne l’e-mailing. Par exemple, lorsque vous remplissez un formulaire sur le web, vous avez souvent le choix de cocher une case vous permettant de recevoir des informations venant d’une marque ou d’un site web. Chaque pays possède ses lois concernant le marketing de permission. Pour vous aider, voici une infographie reprenant les règles d’Opt-in et d’Opt-out de certains pays du monde. Observatoire des nouveaux médias » Blog Archive » Battre les cartes, ou la mise en relation de deux territoires Le mercredi 26 novembre, au même moment sur deux territoires différents : à l’Ensad, Boris Beaude, Bureau d’études et Philippe Vasset parlent de leurs travaux sur la thématique de la cartographie relationnelle (colloque Mobilisable). à l’Ensba, Jean-Philippe Antoine présente Tracer Joseph Beuys et Fernand Deligny (séminaire « des Territoires »). Temps T1 : je vais écouter Jean-Philippe Antoine ‘en live’ (je travaille en arts plastiques avec des enfants autistes, alors je ne peux pas manquer Deligny). Ma trajectoire compose un petit tracé très ornemental et bouclé au sein de l’Ensba avant de parvenir (enfin !) à trouver l’amphi des Loges ; Moment stationnaire dans l’espace (un gros rond sur ma carte) mais très dense, et ce sont nos pensées qui se mobilisent à la suite de celles de l’orateur qui saute avec aisance des cartes vagabondes des enfants autistes de Deligny aux performances-dessins de Beuys. Temps T2 : je suis devant mon ordinateur et regarde les interventions de l’Ensad.

Où va la “quantification de soi” Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par « la quantification de soi » pour parler « de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles », comme l’explique Emmanuel Gadenne). Nous avons parcouru les différents comptes rendus de cette conférence, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !) pour tenter de vous en rendre compte. Quantification ou amélioration ? En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de « cette mesure de soi ».Matthew Trentacoste, est étudiant à l’université de la Colombie-Britannique et dirigeait une séance de discussion sur le « suivi de l’attention » aux rencontres du Quantified Self, rapporte Ethan Zuckerman. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. What is Asthmapolis ? Et les données ?

Christian Nold Emotional cartography Le 12 avril 2011, à la cantine numérique rennaise, nous avons eu le réel plaisir d’accueillir la virtuelle présence de Christian Nold au travers d’une conférence Skype sur ses expérimentations Emotional Cartography. Christian travaille depuis quelques années à la construction de cartes reflétant les émotions des habitants (ou visiteurs) d’un quartier. Il équipe les citoyens et visiteurs de dispositifs portables et légers captant leur niveau de sudation et leurs pulsations cardiaques et leur demande de se balader en notant leurs émotions et les pensées que leur déambulation leur inspire et en dessinant les éléments marquants de leur environnement. S’ensuit un long travail d’inventaire, de tri, de graphisme, de mise en valeur, de traduction pour constuire au final un objet à la fois cartographique, photographique (la capture d’un instant de société) et poétique (émotions capturées sous forme proche du haïku). Et quelques photos de cette restitutionCreated with Admarket’s flickrSLiDR.

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