Pigeon photographe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le pigeon photographe est une méthode de photographie aérienne inventée par l'apothicaire allemand Julius Neubronner. Un pigeon voyageur est équipé d'un harnais qui transfère le poids d'une petite caméra de la poitrine au dos. Quand le pigeon est libéré, il retourne au colombier sur un trajet et à une vitesse relativement prévisibles. Neubronner arrête ses expériences après la Première Guerre mondiale puisque l'armée allemande n'était plus intéressée. Origines[modifier | modifier le code] Les premières photographies aériennes furent prises en 1858 par le ballonier Nadar ; la plus ancienne conservée a été prise en 1860 par James Wallace Black, du même ballon[1]. Durant les XIXe et XXe siècles, les pigeons voyageurs furent beaucoup employés comme messagers civils et messagers de guerre. Julius Neubronner[modifier | modifier le code] Julius Neubronner (1914). Caméra de pigeon avec deux objectifs (esquisses de brevet).
Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Leurs estimations allaient du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle de notre ère[1]. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] Optique[modifier | modifier le code]
al-Djazari Église Notre-Dame de Dijon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] L'église Notre-Dame, avec son ancien clocher, au début du XIXe siècle À l'emplacement de Notre-Dame se trouvait à l'origine, avant la seconde moitié du XIIe siècle, une simple chapelle, située hors de l'enceinte de la cité et dénommée chapelle Sainte-Marie. Vers 1150, la chapelle fut reconstruite dans le style roman. Notre-Dame telle qu'elle apparaissait jusqu'en 1865 Dès le XVIIIe siècle, cette église a suscité l'admiration. L'église a été restaurée de 1865 à 1884 par l'architecte parisien Jean Charles Laisné, et non par Viollet-le-Duc comme il est parfois écrit par erreur. Intérieur du porche au début du XIXe siècleLe bas-côté sud et la nef au début du XIXe siècleFaçade occidentale au début du XIXe siècle L'architecture intérieure[modifier | modifier le code] Plan de l'église La nef Le plan est en croix latine orientée. Le transept est assez accentué. La façade occidentale Le Jacquemart Tapisserie Terribilis
Pascaline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Blaise Pascal est l'inventeur de la machine à calculer[1],[2]. Initialement dénommée machine d’arithmétique, elle devint roue pascaline puis enfin pascaline[3]. C'est en 1642, à l'âge de dix-neuf ans, qu'il en conçut l’idée[4], voulant soulager la tâche de son père qui venait d’être nommé surintendant de la Haute-Normandie par le cardinal de Richelieu et qui devait remettre en ordre les recettes fiscales de cette province[5] ; elle permettait d’additionner et de soustraire deux nombres d'une façon directe et de faire des multiplications et des divisions par répétitions. C'est en 1645, après trois ans de recherche et cinquante prototypes, que Pascal présenta sa première machine en la dédiant au chancelier de France, Pierre Séguier[6]. La pascaline fut la seule machine à calculer opérationnelle au XVIIe siècle[11] car elle utilisait des rouages à lanterne que Pascal avait miniaturisés pour sa machine. Abaques[modifier | modifier le code]