Les aventures de Yaka et Yakapa
Ces derniers temps, on a reçu tellement d’excellents conseils sur comment faire pour ne pas être violées, que je me suis dit que ça méritait bien une petite note éducative. Je vous présente donc nos deux protagonistes, Yaka et Yakapa. Nous pouvons d’emblée remarquer quelques différences entre Yaka et Yakapa. Yaka a des grosses lunettes, elle porte un pantalon moche et un chemisier moche agrémenté d’une veste laide. Elle est vilaine avec des boutons. Yakapa, elle, porte une jupe et du maquillage. Mais ce ne sont pas les seules différences entre Yaka et Yakapa ! Voici notre amie Yaka. Voici maintenant Yakapa. Décidément cette Yakapa cherche vraiment les problèmes ! Après il faudra pas s’étonner, il faudra assumer. Ha ben voilà ! Yakapa aurait du imiter sa sage consœur Yaka. Entre nous, est-ce qu’elle ne l’a pas un peu cherché? La prochaine fois dans LES QUESTIONS COMPOSENT, retrouvez nos autres amis ! Ha merde, trop tard. Bref… C’est vraiment trop ballot
Pourquoi 97% des déclarations de viols ne terminent jamais aux assises
Procédures longues, policiers sans tact... Souvent, les victimes de viol que Nolwenn Weiler rencontre soupirent : « Si j’avais su, je n’aurais pas porté plainte. » Entretien. Nous l’avons appris en fin de semaine, la justice rennaise a tardé six mois avant de faire un test ADN dans une enquête pour viol. Une analyse qui aurait peut-être pu éviter trois viols supplémentaires, vraisemblablement commis par celui qui est poursuivi pour l’agression. La victime et son avocat dénoncent un dysfonctionnement dû, selon eux, à un manque de budget, tandis que le parquet rétorque que son choix a été guidé par un souci d’efficacité : il aurait pris la décision de ne pas demander l’analyse, puisqu’il estimait que les chances d’obtenir des preuves étaient faibles. Les réactions des médecins, de la police, voire des proches dans les affaires de viols ne sont pas toujours très compréhensives ou appropriées. Seulement 3% des viols sont jugés Les peurs légitimes des victimes Une procédure éprouvante
Séropositifs acceptables ou séropositifs nuisibles?
De même, au quotidien, j’entendais des histoires similaires chez les patients bipolaires, dépressifs ou impulsifs que je suis amené à prendre en charge dans mon cabinet. Entre temps, j’en ai parlé au Docteur Hantouche, mon collègue, en mars 2009 qui m’a signalé que le Docteur Akiskal avait mené une étude sur le sujet en 1998 aux USA. Je trouve alors cette étude et je rencontre un médecin dans un centre de dépistage (CDAG) pour lui demander ce qu’il en pense. Celui-ci me répond que c’est très intéressant, qu’il va en parler à ses collègues et qu’il faut organiser une réunion de travail sur le sujet. Le médecin y voit une piste à explorer. Pour lui, cela pourrait expliquer des comportements qu’il ne comprend pas chez les patients qu’il voit tous les jours, et clarifier un certain pourcentage de personnes qui sont contaminées tous les ans malgré la prévention. Début septembre 2009, j’envoie un mail au magazine Têtu pour obtenir la publication d’un article sur ce sujet. Di Nicola, D.
Je veux comprendre... le slut-shaming
— Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). Concrètement, c’est votre camarade de classe qui raconte à tout le monde qu’unetelle est « une vraie salope » parce que c’est elle qui l’a dragué pour qu’il finisse dans son lit. C’est cette nana de Tumblr qui a ressenti le besoin de signaler à toutes les femmes que leurs poitrines doivent rester à l’intérieur de leur haut : Réaction de Laci Green (Laci, on t’aime) : Il y a aussi ces groupes Facebook du type Certaines devraient apprendre à fermer leurs jambes avant d’ouvrir leur bouche, ou ces « blagues » visant à humilier une femme en extrapolant sur sa sexualité – je pense aux photomontages de Marion Maréchal-Le Pen avec un pénis noir dans la bouche. Les méfaits du slut-shaming Cercle vicieux. Combattre le slut-shaming
about sex, gender and sexuality, You want to say Hi to the cute girl on the subway....
Google, le meilleur ami de l\'outing
Mais Google est là et merci quoi. Google révèle ce que vous voulez savoir. Pour chaque personne qui demande au devin Google de lui dire si Lambert Wilson est gay ou pas, le moteur de recherche comptabilise la demande. Et plus les demandes sont nombreuses et plus les réponses montent en première page. Ce qui est fascinant, c’est que pas un seul groupe gay n’a vraiment utilisé cet outil. Folles ≠ Geeks ? Ces associations LGBT soit-disant « radicales » n’ont jamais pensé à utiliser Google comme base d’un argument politique. Arrêtez de pleurer. Bah, vous avez bien compris, je ne suis pas en train de faire de l’outing, hein ? Le pouvoir de la rumeur Mais tout ceci tombe à pic alors qu’un autre scandale sexuel éclate en France et que les éditorialistes s’insurgent encore contre le pouvoir de la « rumeur ». Alors, on remercie Google d’être le meilleur ami de l’outing. Et surtout, surtout: ce n’est pas parce qu’ils sont mariés et qu’ils ont deux enfants qu’ils ne sont pas gays, vous comprenez.
HerbsandHags: "You're not like a rape victim"
“You’re not like a rape victim” That’s what someone years ago said to me, when I pulled him up on some shit he was talking about rape. I can’t remember the exact stuff he was saying, but it was the usual stuff I expect, about how rape victims ask for it and how rapists can’t help it. And that’s when he said it. So what is a rape victim like? When I first thought about this, I found myself at a bit of a loss. What people came up with, imagine your surprise, is that as with so many other images of women, the Madonna / Whore dichotomy is present for rape victims/ survivors as much as it is for all women So first to the Madonna Rape Victim: She is preferably a virgin or if not, pregnant or married, who has never done anything exciting or interesting or likely to cause any eyebrow-raising. Afterwards, she is required to be broken by the rape; afraid to go out, untrusting of men, timid, scared and has gone off sex forever. So I shut up for twenty-five years. And now I'm no longer silent.
Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles
Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i