Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux L'article de la Revue Française des Sciences de l'Information et de la Communication prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève. Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents. Les auteurs du présent article s'appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage). Usages des médias chez les adolescents L'étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Pratiques informationnelles des adolescents Sources et références complémentaires
Des didacticiels pour gérer sa présence numérique L’Internet SOCiety (ISOC), association de droit américain à vocation internationale engagée dans la promotion de « l'interconnexion ouverte des systèmes et de l'Internet », publie via sa plateforme en ligne un ensemble de 9 modules pédagogiques visant à faciliter la compréhension et la gestion des traces internautiques. Les différents thèmes abordés s'organisent autour de 3 axes principaux : l'économie (le rôle des cookies à l'origine des traces, les effets de la connectabilité, la publicité et le modèle économique des services dits gratuits, le traçage commercial, la monétisation), les risques (la protection de la vie privée, les traces générées via les appareils nomades, la gestion induite) et les contextes (les dynamiques à l'œuvre dans le monde des empreintes numériques, les questions relatives au consentement et aux accords transfrontaliers sur les transferts de données). Chaque module s'accompagne d'une version texte intégrale téléchargeable au format PDF.
Pratiques des médias sociaux chez les collégiens et lycéens : l'exemple de Facebook Cette enquête a été menée auprès de 4 004 collégiens de 102 établissements (ruraux, urbains ou périphériques)des quatre départements de l’académie de Dijon. Pour les lycées, la démarche a été différente car associée à un questionnaire sur le cyber harcèlement lancé par le CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne) et la Vie scolaire puis relayé en particulier par les CVL (Conseils de la Vie Lycéenne). Au total, l'échantillon de réponses en collège s'élève à 4004 et à 1463 en lycée. Résultats de l'enquête Collège Selon le sondage 65% des collégiens questionnés disposent d'un compte Facebook. La situation en lycée Le pourcentage de comptes Facebook est légèrement plus élevé en lycée (70%) et on retrouve des chiffres quasi-similaires concernant la connaissance de l'existence d'un profil par les parents, le matériel utilisé pour la consultation, la mise en ligne des informations ainsi que les usages (communication, moyen d'information).
Comprendre et utiliser Internet : Questions-réponses Mis à jour le 19/11/15 par CANOPÉ académie d'Amiens Le respect du droit d’auteur La première question à se poser avant de télécharger un contenu sur Internet : est-ce légal ? Est-ce que je respecte le droit d’auteur ? En effet, la plupart des contenus (images, musiques, livres, films…) en ligne sont protégés par des droits d’auteur. Ils ne peuvent être téléchargés gratuitement sans l’accord de l’auteur. Respecter le droit d’auteur, c’est permettre aux auteurs d’être rémunérés et respecter leur travail. Les différents types de téléchargement Le téléchargement légal (payant ou gratuit) : > payant : s’il est autorisé par son auteur et proposé sur un site de vente d’œuvres en ligne. > gratuit : quand l’auteur de l’œuvre autorise son téléchargement sans contrepartie financière. Le téléchargement illégal : il est fait sans l’autorisation de l’auteur de l’œuvre concernée. Le téléchargement gratuit et légal : > Gratuit ne veut pas dire légal… C’est même souvent le contraire. Attention ! Cas pratiques
IFOP : Observatoire des réseaux sociaux Le palmarès 2012 de l'observatoire des réseaux sociaux établi par l'Ifop affiche des résulats sensiblement identiques au vu des enquêtes précédentes : Facebook demeure le réseau social le plus connu des internautes en France (95%), devançant YouTube (94%), Twitter (89%) et Windows Live Messenger (89%). L'étude précise que 55 réseaux ou medias sociaux ont été étudiés, dont 26 sites nouvellement testés : Instagram, Ptch, Overblog, Pinterest, Tumblr, Glancee, Mashable, BiTWiiN, Worker, Linkeol, SoundCloud, Scoop.it!, Wat.tv, Spotify, Socl, Nuji, Skyblog, InvitYou, Path, Ban.jo, Tokkoro, Expeert, JobGo, Muxi, Deezer et Vimeo. Une fréquentation en hausse A l’instar des vagues d’enquête précédentes, l'enquête indique que Facebook est de nouveau cette année le réseau social le plus connu des internautes français (95%). Au final, 82% des internautes interrogés déclarent être membre d'au moins un réseau social. Les média sociaux et les divertissements
Travailler sur les réseaux sociaux en collège : retours d'expérience sur Académie de Rouen Pourquoi cet enseignement ?Les équipes de Vie scolaire doivent régulièrement faire face à des conflits qui commencent ou se terminent sur des réseaux sociaux, Facebook notamment. Il est donc important d’informer les élèves sur les lois encadrant la liberté des échanges et la publication sur le Net. Synthèse des expériences : Public visé Tous les niveaux peuvent être concernés, mais en l’occurrence ces expériences visaient des élèves de la 5ème à la 3ème. Organisation des séances Un questionnaire anonyme préalable (papier ou en ligne sur le site du collège) permet à l’élève de mobiliser ses connaissances et d’en voir les limites. Temps nécessaire Le temps de préparation des questionnaires est important, mais on peut désormais largement s’inspirer de questionnaires disponibles en les adaptant à son public. Principal obstacle rencontré Les collègues de discipline accueillent très favorablement le projet, mais sont plus frileux pour laisser du temps-élèves. Intérêt de la démarche
Les jeunes de 16 à 24 ans passent 4h en moyenne devant leur téléphone : et vous ? Un récent sondage indique le temps passé par les jeunes de 16 à 24 ans a doublé en un an, atteignant désormais presque 4 heures. Les jeunes de 16 à 24 ans passent de plus en plus de temps les yeux rivés sur leur téléphone portable, soit près de quatre heures au total par jour, deux fois plus qu'il y a un an, selon un sondage OpinionWay rendu public mercredi. Le temps passé par ces jeunes devant un téléphone portable atteint désormais 3 heures et 46 minutes, selon le 12e Baromètre de la santé visuelle réalisé pour le compte de l'association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav) qui regroupe l'ensemble de la filière (fabricants, opticiens, ophtalmologues, etc.). Le temps global accordé par les 16-24 ans à des activités sollicitant la vue a lui aussi augmenté, passant de 7 heures et 54 minutes l'an dernier à 9 heures et 24 minutes cette année, soit une hausse de 16%, qui s'explique principalement par une consultation accrue du portable. A lire également :
Agence des Tice : Jeux serieux pour internet responsable Origine du projet Nous nous sommes intéressés aux « serious games » en 2009, lors de la proposition du jeu « 2025 exmachina » par Internet sans crainte pour la semaine « Safer Internet Day », accompagnant des propositions d’actions autour de la thématique « Tu publies, tu réfléchis… ». Le collège de Banon a alors postulé pour une expérimentation académique autour de divers jeux sérieux et notamment « 2025 exmachina ». Problématique et objectifs Déroulement de l’activité L’autonomie des élèves est un élément facilitant le bon déroulement de l’activité. le joueur a réussi à rétablir la réputation du personnage, il obtient une étoile il a failli, auquel cas une analyse de ses erreurs ainsi que des conseils lui sont proposés. Une correction collective est proposée, dans laquelle des situations et des mots sont explicités. Implication des élèves Les classes engagées dans le projet sont les deux classes de 4e du collège. Apports des TICE Compétences mises en œuvre Conclusion
L’usage des médias sociaux chez les jeunes : les deux côtés de la médaille Utiliser les médias sociaux représente l’une des activités les plus courantes chez les jeunes d’aujourd’hui. Un récent sondage mené aux États-Unis démontre que 51 % des adolescents se connectent à leur réseau social favori au moins une fois par jour et que 22 % des jeunes le font plus de 10 fois quotidiennement (Common Sense Media, 2009). Les sites comme Facebook, YouTube ou Twitter, qui se sont développés à grande vitesse au cours des dernières années, s’avèrent hautement populaires auprès des jeunes, notamment parce qu’ils leur offrent l’opportunité de se divertir, mais également de communiquer entre eux (O’Keeffe et Clarke-Pearson, 2011). Un rapport clinique paru dans la revue américaine Pediatrics (2011) met en perspective les différents impacts des médias sociaux sur les enfants, les adolescents et les familles. Possibilité de développer des habiletés sociales et d’améliorer la communication Une belle opportunité d’apprentissage Accessibilité à de l’information portant sur la santé
EDUSCOL : Publier les écrits, les travaux, la photo ou la voix d'un élève Page mise à jour le 01 septembre 2011 Apprendre à préserver les données personnelles des élèves qui permettent de les identifier directement lors de la publication de leurs travaux pédagogiques via des sites internet, le réseau intranet et/ou l’ENTENTEspace numérique de travail.Un espace numérique de travail est un ensemble intégré de services numériques, choisis, organisés et mis à disposition de la communauté éducative constituée autour de l'établissement scolaire.Il fournit à chaque utilisateur un point d’accès à travers les réseaux à l’ensemble des ressources et des services numériques en rapport avec son profil. de l’établissement. Cas concrets Lors d’une sortie scolaire, un enseignant a filmé ses élèves participant à différentes activités pédagogiques. Un établissement scolaire envisage de diffuser sur son site internet les meilleures copies des élèves pour accroitre sa notoriété. Les bonnes questions à se poser Présentation Témoignage Conseils En savoir plus… Ressources de référence
Les jeunes passent 24 fois plus de temps devant un écran qu’avec un livre Selon une étude de l'Insee sur les loisirs, les 15-24 ans passent chaque jour plus de 3 heures et demi devant la télévision ou l'ordinateur, et moins de 10 minutes avec un livre. Selon une étude de l’Insee sur l’organisation de la journée publiée aujourd’hui, les jeunes passent chaque jour en moyenne plus de 3 heures et demi devant un écran (ordinateur ou télévision) et moins de 10 minutes à lire. Les 15-24 ans passent en effet 2h03 en moyenne chaque jour devant la télévision, 1h20 devant l’ordinateur, et 15mn avec l’ordinateur et la télé allumés en même temps, soit 3h39 passées devant un écran. Les garçons en sont les plus friands, avec 2h01, 1h41 et 16mn consacrées respectivement à la télévision, à l’ordinateur et aux deux allumés simultanément, soit 3h58 au total. Les filles accordent 2h06 à la télévision seule, 1h à l’ordinateur et 16mn aux deux, soit 3h21 par jour. Quentin Duverger
EDUCNUM Afin de protéger et accompagner les plus jeunes dans leur vie numérique, la CNIL met en place des actions et produit des ressources pédagogiques. Avec le collectif Educnum qu’elle a initié en 2013, elle collabore également à de nombreux projets visant à promouvoir une véritable « culture citoyenne du numérique ». Pour les parents, enfants et adolescents La CNIL propose de nombreuses fiches thématiques pour accompagner les enfants et les adolescents dans leur quotidien numérique : Protection de la vie privée ; Cyberharcèlement ; Réseaux sociaux ; Smartphones et applications ; Jouets et objets connectés ; Ressources pour apprendre ; Scolarité et activités extrascolaires. Découvrir nos fiches thématiques Pour les professionnels de l’éducation Dans la cour de l’école ou lors d’un examen, les élèves, comme les adultes, ont le droit au respect de leur vie privée. les établissements scolaires et périscolaires, les enseignants et les formateurs. Découvrir nos ressources Le collectif Educnum