Créer avec les gens, vraiment ! Nous avons tout à apprendre des consommateurs, expliquait le consultant Steve Portigal sur la scène de la conférence Lift à Genève. Pour cela, nous disposons de nombreuses méthodes, mais ce n’est pas la méthode qui est importante, expliquait-il dans sa présentation. L’important c’est d’avoir des cadres pour examiner les gens, notamment en se rendant dans leur environnement, en récoltant leurs histoires et en analysant ce qu’ils font et ce que cela signifie. C’est là que se situe la synthèse créative des designers : qui consiste à rassembler ce matériel pour en faire quelque chose de neuf, en y tissant des connexions nouvelles. « Enfin, il faut agir. Le design participatif… C’est pourtant bien sur les méthodes que revient Steve Portigal. Image : Steve Portigal sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. On peut aussi montrer des solutions, faire des tests, développer des prototypes et les améliorer ou les transformer. … à la cocréation Créer des espaces pour l’innovation ouverte
Maison en sacs de terre de 50 m2 pour 8700 euros Dans les pays occidentaux, le secteur du bâtiment est énergétivore et fortement émetteur de gaz à effet de serre. De plus, construire une maison engloutie les budgets des ménages. Le concept de maison en sacs de terre permet d'utiliser des produits locaux (terre trouvée sur place) et à un coût dérisoire. Les sacs peuvent être remplis de terre, de sable (ou autre matériau), en fonction des ressources disponibles localement. Un sac de terre ou de sable, cela ne bouge pas du tout (il existe plusieurs systèmes pour que l'adhérence des sacs entre eux soit totale : fil de fez barbelé, effet velcro etc.), la maison est très stable. Cette maison, un vrai bunker, est presque indestructible. En secteurs fortement déboisés (Haïti, Afrique subsahélienne etc.) le concept d'EcoDome apporte un avantage majeur : sa construction ne nécessite pas de bois (pas de charpente). De la lune à la terre... - Olivier - "The real form of poverty is the poverty of hope. "Je n'ai rien inventé. Les fondations - lit
Voyage dans l’innovation sociale scandinave (2/3) : Réinventer l’entrepreneuriat Suite de notre voyage dans l’innovation sociale européenne (voir la première partie) à l’invitation de la 27e Région, laboratoire d’innovation publique. Avec un regard particulier sur la façon dont la conception de services peut aider au développement de nouvelles formes d’entreprises. MindLab : changer l’esprit de l’innovation publique Le MindLab (blog) est un laboratoire fondé par les ministères danois de l’économie, des finances et de l’emploi. Etabli depuis 9 ans et composé d’une équipe de 15 personnes, son objectif a pris une toute autre actualité à l’heure de la crise financière et écologique : penser l’innovation dans le gouvernement et les services publics. « Nous devons dépenser l’argent public d’une manière plus intelligente », explique son directeur Christian Bason, auteur d’un livre à paraître sur ces questions. Image : Les méthodes du MindLab danois, issues de leur Guide pour l’innovation (en danois). L’entrepreneuriat en résidence Soutenir l’esprit d’entreprendre
Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes 1Il est peu de mouvement qui, à l’instar des situationnistes, ait placé la question urbaine au cœur de leurs pratiques artistiques et littéraires. Conçue comme l’espace de production de la société du spectacle, de la consommation et du contrôle social puis, au contraire, comme un « nouveau théâtre d’opération dans la culture », c’est-à-dire comme un terrain de lutte et d’expérimentation, la ville a représenté pour les situationnistes le lieu même d’une transformation révolutionnaire de l’existence, à travers la participation des citadins et la réintégration du poétique dans l’ordinaire. Cette préoccupation fait directement écho à celle d’Henri Lefebvre, que Debord et ses camarades rencontrent en 1960, et qui en avait posé les premiers jalons dès 1946 dans sa Critique de la vie quotidienne puis dans La somme et le reste en 1959. Entre le sociologue et les situationnistes, l’échange sera mutuellement fécond. 12En fait, Constant s’est mis depuis longtemps au travail.
La montée de la consommation collaborative « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.
Miroirs de la ville #3 Psychogéographie ! Poétique de l’exploration urbaine Le mardi matin, Urbain, trop urbain promène un livre le long du Web. Les liens reflètent une veille hebdomadaire diffusée sur TWITTER, mais c’est le livre qui va s’y mirer. Tirer de cet exercice spéculaire un répertoire symbolique, une éthique de la ville, comme le voudrait le genre du miroir ? > Miroir à partir de Merlin Coverley (& alii), Psychogéographie ! Poétique de l’exploration urbaine (Éditions Les moutons électriques, 2011) Ce pourrait être un beau leitmotiv de cette année 2012 : la psychogéographie est toujours vivante. Guy Debord y tiendra mordicus : lui et ses amis ont institué les premiers la psychogéographie et la théorie de la dérive entendue comme méthode d’analyse urbaine. Cependant, n’en déplaise à ceux qui attribuent la psychogéographie au seul mouvement situationniste, et à Guy Debord en particulier, il y a une forte « tradition locale » londonienne de la topographie de la ville comme arrière plan psychique et soubassement d’une histoire individuelle.
Comment exploiter le crowdsourcing Par Rémi Sussan le 20/07/11 | 1 commentaire | 2,385 lectures | Impression Edial Dekker est le cofondateur du groupe “hacker le gouvernement“, le plus important mouvement hollandais sur l’open data. Aujourd’hui, il dirige également Gidsy, une startup qui promet un “marché de l’expérience authentique”. “Nous avons des problèmes” a expliqué Dekker sur la scène de Lift : on se remet difficilement d’une crise économique, nos ressources naturelles s’épuisent et la mondialisation elle-même a probablement ses limites. La question est donc de recréer de nouvelles manières d’apprendre et de consommer, comme celles que prône Tom Hodgkinson dans son livre Brave Old World. Autre exemple how to homestead (qu’on pourrait traduire par “Comment se re-ruraliser”) un site de conseils en vidéo pour réapprendre des pratiques rurales comme tuer un poulet ou pour économiser de l’eau quand on fait la vaisselle, ou faire du pain, etc. Rémi Sussan
La Consommation Collaborative, phénomène de 2011 ? | Consommation Collaborative Bon ok le titre est un peu vendeur…mais de vraies raisons d’être aussi optimiste, il y en a, à la fois pour ce qu’il se trame outre-Atlantique mais aussi en France… Des signes avant-coureurs en provenance des Etats-Unis Selon les secteurs de l’Internet et du e-commerce, il faut un délai plus ou moins long pour que les usages de l’Internet à l’œuvre aux Etats-Unis se traduisent en Europe. C’est le cas par exemple pour le secteur de la réservation de restaurants en ligne : un marché déjà mâture outre-Atlantique et qui n’en est encore qu’à ses débuts en Europe (1 % du total des réservations en 2010 en France ont été effectuées sur Internet). En cela, la Consommation Collaborative ne fait pas exception, même si des évolutions récentes (je vous explique tout ça en deuxième partie) me laissent penser que certaines pratiques devraient connaître une transition beaucoup plus rapide en France. Zipcar, leader du car-sharing (autopartage traditionnel) aux Etats-Unis continue de s’étendre.
Le site d'autopartage entre particuliers En tant que dewayseur, vous vous êtes sans doute interrogé(e) sur les autres biens/objets que vous pouviez partager mis à part les voitures sur Deways : ) Eh bien, avez-vous pensé à partager de l’espace ? En effet, s’il vous reste un peu de place dans votre appartement ou votre maison ou même votre cabane de l’arbre de votre jardin, vous pouvez héberger un voyageur sympa pour une ou plusieurs nuits. C’est plutôt sympa car cela vous fait un revenu supplémentaire et vous avez la possibilité de rencontrer des gens souvent très intéressants et de partager un moment très sympa avec eux. Et ils peuvent bien sur dewayser votre voiture à la suite de l’expérience ! Ce concept a été développé par la jeune Montpelliéraine Magali Boisseau qui a créé Bedycasa, une communauté aux valeurs proches de la nôtre qui relie les personnes voyageant à travers le monde chez l’habitant et les personnes souhaitant partager tout ou partie de leur logement pour une ou plusieurs nuits. - Hébergement chez l’habitant
Covoiturage avec Covoiturage Castorama - Le site du covoiturage en Europe