background preloader

Ce que l’on apprend sur les Communs en lisant Frédéric Lordon – – S.I.Lex –

Ce que l’on apprend sur les Communs en lisant Frédéric Lordon – – S.I.Lex –
C’est ma participation à Nuit Debout qui a fini par me donner envie d’ouvrir les livres de Frédéric Lordon, sans trop savoir ce que j’allais y trouver. C’est dans la BiblioDebout que j’ai commencé à feuilleter quelque uns de ces ouvrages, avant que l’ami Silvère Mercier ne me prête le livre Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza paru en 2010. Jusqu’à présent, j’avais des idées relativement vagues à propos des thèses de Frédéric Lordon, essentiellement tirées de l’excellente vidéo qu’Usul lui a consacré dans sa série « Mes chers contemporains ». Et je me rends compte surtout que j’étais beaucoup trop éloigné de la philosophie de Spinoza, dont les concepts jouent un rôle central chez Lordon, pour réellement saisir ce que je pouvais en grappiller par le biais de recensions indirectes. Une relecture de Marx à la lumière de Spinoza L’intérêt principal de l’ouvrage consiste à opérer une relecture des théories de Marx à la lumière de la philosophie de Spinoza. J'aime : Sur le même thème Related:  Sociologie

Etats-Unis: vidéos et réseaux sociaux changent la perception du maintien de l'ordre sur Orange Actualités Etats-Unis: les derniers instants de victimes sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux C'est devenu presque courant: un homme ou une femme noirs meurent sous les balles de la police, leurs derniers instants sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux, alimentant les accusations de préjugés ou de brutalités par la police américaine. "Ce que l'on qualifie de brutalités ou mauvais comportements par la police est matière à interprétation, et jusqu'à présent c'étaient les services de police et les gros bonnets" qui s'en chargeaient, explique Christopher Schneider, professeur de sociologie à la Brandon University au Canada et auteur du livre "Policing and Social Media" (le maintien de l'ordre et les réseaux sociaux), sorti cette année. "Mais maintenant ces vidéos sont mises en ligne immédiatement après l'incident et les brutalités peuvent être jugées par nous tous", souligne-t-il. M. - 'Du côté des gens bien' -

Répondre au design de nos vulnérabilités Sur Medium, Tristan Harris (@tristanharris) qui se présente comme ex-designer de l’éthique chez Google, a livré un long et passionnant article sur la manière dont le design aujourd’hui exploite nos vulnérabilités. De plus en plus, la technologie exploite les faiblesses psychologiques, sociales et cognitives des gens, à la manière des magiciens qui cherchent à exploiter les vulnérabilités de la perception de leur public. Les concepteurs font la même chose : ils jouent de nos vulnérabilités psychologiques pour attirer et retenir notre attention, sans rencontrer beaucoup d’autres contraintes que les limites du public à les accepter. Si l’idéal de la liberté individuelle défend bec et ongle notre capacité à faire des choix libres de toutes contraintes, il continue à ignorer (ou à faire semblant d’ignorer) combien ceux-ci peuvent être manipulés et manipulables, sans en être conscients. Image : page d’accueil de l’initiative de Tristan Harris, concevoir pour bien dépenser son temps.

La démocratie de crédules de Gérald Bronner : le livre que tous les communicants devraient lire C'est un vrai coup de coeur que j'ai eu cet été en lisant le livre de Gérald Bronner, La démocratie des crédules paru cette année aux Presses Universitaires de France (PUF). C'est une révélation et un livre que je considère déjà comme l'un des plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire sur les phénomènes de foules mises en perspective avec la révolution Internet. Professeur de sociologie à l'université Paris-Diderot, l'auteur n'est pas un geek et ce qu'il nous décrit n'est pas spécifique aux nouvelles technologies.

rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Mais ça a mal tourné ?

Evgeny Morozov : «Ce sera l’avènement d’un modèle néolibéral très individualisé» Chercheur et journaliste d’origine biélorusse, Evgeny Morozov s’est imposé en quelques années comme l’un des plus féroces détracteurs du discours des géants du Net. Après avoir déconstruit le «solutionnisme technologique», il a publié en 2015 le Mirage numérique (les Prairies ordinaires), où il opère une critique radicale de la Silicon Valley au prisme des mutations du capitalisme et de la «disparition de l’Etat social». À lire aussi Notre dossier : «Google, Apple, Facebook, plus forts que les Etats» Facebook et Google exaltent les vertus d’un monde hyperconnecté et affirment vouloir «changer le monde». Que dit ce storytelling, très prégnant dans la Silicon Valley, des sociétés occidentales ? L’Etat-providence concurrencé par le secteur privé, ce n’est pas nouveau. L’Etat-providence est à sec depuis longtemps, en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Il y a des résistances du côté de certaines institutions et dans les sociétés civiles. Amaelle Guiton

The Social-Network Illusion That Tricks Your Mind One of the curious things about social networks is the way that some messages, pictures, or ideas can spread like wildfire while others that seem just as catchy or interesting barely register at all. The content itself cannot be the source of this difference. Instead, there must be some property of the network that changes to allow some ideas to spread but not others. Today, we get an insight into why this happens thanks to the work of Kristina Lerman and pals at the University of Southern California. Network scientists have known about the paradoxical nature of social networks for some time. This comes about because the distribution of friends on social networks follows a power law. Here’s an analogy. But imagine that one of your friends was much taller than you—say, one kilometer or 10 kilometers tall. Exactly this situation occurs in social networks, and not just for numbers of friends. Now Lerman and co have discovered a related paradox, which they call the majority illusion.

« Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle | Politis Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ? Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de temps pour une analyse multidimensionnelle mobilisant la pensée. Globalement, nous réagissons trop vite. Quelle est la responsabilité des médias ? Les médias ont une grande responsabilité dans cette affaire : ils participent à la « star académisation » de passages à l’acte criminel, pour certains immotivés – au sens quasi-psychiatrique du terme – réalisés par des personnalités plus ou moins pathologiques n’ayant aucun rapport personnel avec leurs victimes. L’habillage idéologique ou religieux est plus ou moins décisif, déterminant selon les cas : entre les massacres de Charlie, ceux de l’hypercasher, ceux du Bataclan, de Nice ou l’agression des passagers d’un train en Bavière, les motivations ne sont pas les mêmes. Alors que faire ? Pour l’instant non.

Philippe Breton, extrait de Ultramoderne Solitude publié dans La Décroissance, le journal de la joie de vivre N°128, avril 2016. OuiShare Fest 2016 : « Fini la sensibilisation, place aux moyens d’action ! » Coopératives, blockchain ou revenu universel : pour que l’économie collaborative tienne ses promesses, elle devra adopter de nouveaux modèles de gouvernance et de répartition de la valeur. C’est le parti-pris du quatrième OuiShare Fest qui se déroulera à Paris, du 18 au 21 mai. Entretien avec Francesca Pick, responsable du programme. ConsoCollaborative : La quatrième édition du OuiShare Fest s’ouvre bientôt, avec pour thème « After the gold rush » (après la ruée vers l’or). Que doit-on comprendre ? Francesca Pick : L’année dernière, avec « Lost in transition » (perdus dans la transition), on a porté le constat d’un certain « désenchantement » de l’économie collaborative. ConsoCollaborative : Justement quels sont les grands sujets que le « Fest » va explorer en ce sens ? Francesca Pick : D’abord, comment mieux répartir la valeur au sein des organisations. Vidéo réalisée à l’occasion des quatre ans du collectif OuiShare ConsoCollaborative : Le « Fest » se déroulera du 18 au 21 mai.

Pourquoi les médias sociaux ne changent-ils pas le monde La prolifération de l’usage des médias sociaux n’a pas abouti à un changement social significatif, estiment les chercheurs Alex Pentland, Manuel Cebrian et Iyad Rahwan dans un article (.pdf) du dernier numéro de la revue Communications of the ACM. Pour Alex Pentland, le directeur du Laboratoire des dynamiques humaines du Media Lab du MIT (dont nous avons souvent parlé, notamment en rendant compte de son livre sur la physique sociale) et du groupe de travail sur la science de la connexion, Iyad Rahwan (@iyadrahwan) directeur du groupe de recherche Scalable Cooperation du Media Lab et Manuel Cebrian du groupe de recherche consacré aux données Data61 de l’agence nationale de la recherche australienne, le CSIRO, si les médias sociaux ont fourni un carburant aux mobilisations spontanées, ils n’ont pas aidé à construire un changement social durable et réfléchi, c’est-à-dire des actions collectives coordonnées. Vidéo : Les chercheurs ont illustré leur article d’une vidéo et d’une BD (.pdf).

Related: