Biais d'autocomplaisance
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur image de soi. Cette notion a été créée par Dale T. Miller et Lee Ross (1975). Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur. En 1986, Leary et Shepperd mettent en exergue, à travers leurs recherches sur l'anxiété sociale, le concept de biais d'auto-handicap qu'ils considèrent comme une forme spéciale de biais d'auto-complaisance.
Biais cognitif
Les biais cognitifs peuvent être organisés en quatre catégories : les biais qui découlent de trop d'informations, pas assez de sens, la nécessité d'agir rapidement et les limites de la mémoire. Modèle Algorithmique: John Manoogian III (jm3) Modèle Organisationnel: Buster Benson. L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Certains de ces biais peuvent en fait être efficaces dans un milieu naturel tel que ceux qui ont hébergé l'évolution humaine, permettant une évaluation ou une action plus performante ; tandis qu'ils se révèlent inadaptés à un milieu artificiel moderne. Définition[modifier | modifier le code] Selon Jean-François Le Ny, psychologue spécialisé dans la cognition : « Un biais est une distorsion (déviation systématique par rapport à une norme) que subit une information en entrant dans le système cognitif ou en sortant.
Locus de contrôle
En psychologie de la santé, le lieu de maîtrise, parfois désigné par les anglicismes lieu de contrôle (de l'anglais locus of control) est un concept de psychologie proposé par Julian Rotter en 1954[1] qui décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. Le lieu de maîtrise se définit plus précisément comme « la tendance que les individus ont à considérer que les événements qui les affectent sont le résultat de leurs actions ou, au contraire, qu’ils sont le fait de facteurs externes sur lesquels ils n’ont que peu d’influence, par exemple la chance, le hasard, les autres, les institutions ou l’État »[2]. Il est aujourd'hui admis que le lieu de maîtrise est une dimension importante de la personnalité, relativement stable dans le temps[3].
Les « parties » de l’âme dans la République de Pl… – Laval théologique et phi...
La psychologie platonicienne de la République semble être affectée par une contradiction, observée par beaucoup de commentateurs, en relation avec la thèse de la tripartition de l’âme. Celle-ci est esquissée dans le livre IV (à partir de 435e) et est toujours présente dans les livres VIII et IX ; Socrate semble pourtant l’abandonner, ou du moins l’ignorer, lorsque, dans le livre X, il introduit la thèse selon laquelle l’âme est une réalité double (602d-604e), et peu après parvient, dans la suite du livre X, à démontrer son immortalité, non sans susciter l’étonnement de son interlocuteur, alors qu’il la décrit comme une réalité simple, unique et unitaire (608d-611b ; 611c-612a). Une perspective encore différente, aux nombreuses implications psychologiques, semble enfin venir au jour dans l’exposition du mythe d’Er, qui clôt le livre X et tout le dialogue (614b-621b)[1]. Une dernière précision me paraît importante.
Biais rétrospectif
Le biais rétrospectif consiste en une erreur de jugement cognitif désignant la tendance qu'ont les personnes à surestimer rétrospectivement le fait que les événements auraient pu être anticipés moyennant davantage de prévoyance ou de clairvoyance. Selon Nassim Nicholas Taleb, le biais rétrospectif est un mécanisme de déni du hasard dans lequel tout événement doit pouvoir se justifier afin d’être le plus prévisible possible, sa fonction étant dès lors de conforter les individus dans leur sentiment de contrôler l'incertitude[1]. Le biais rétrospectif engendre un coût social et économique qui peut être à l’origine de nombreuses erreurs de jugement dans des domaines aussi divers que le comportement individuel, le diagnostic médical, la spéculation boursière, les agressions sexuelles et les erreurs judiciaires par exemple. Données historiques[modifier | modifier le code] Première recherche expérimentale[modifier | modifier le code]
Les 10 biais cognitifs qui nous trompent le plus souvent
Rédigé par Jean-Marie, le 6 Jan 2014, à 11 h 20 min Le marketing moderne recouvre une palette de techniques sophistiquées dont le but est de faire acheter plus et plus facilement les consommateurs, parfois sans qu’ils ne s’en rendent compte. Dans ce grand dossier nous allons vous dévoiler comment on mène le consommateur par le bout du nez. Des techniques qui ne sont parfois pas encore intégrées dans l’enseignement des écoles… Les techniques pour faire acheter plus : sommaire
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5.4.2.1 Locus de contrôle La notion de Locus de contrôle est une caractéristique individuelle qui reflète lors d’un évènement ce que le sujet considère comme relevant de sa responsabilité (locus dit interne) et de celle des autres ou des circonstances extérieures (locus dit externe). De manière consensuelle, il est admis que le locus de contrôle est une variable générale de la personnalité. En effet, le score d’internalité ou d’externalité des sujets est assez stable dans le temps. Un grand nombre de chercheurs s’accorde sur l’existence d’un lien entre prise de risque et locus de contrôle externe. Ils précisent que les sujets dont le locus de contrôleinterne est faible sont plus enclins à prendre des risques que ceux dont le score est élevé (Baron 1968; Higbee and S 1969).
Sigmund Freud
Sigmund Freud photographié par Max Halberstadt, vers 1921. signature plaque commémorative Vue de la sépulture. Sigmund Freud [sigmund fʁ̥øːd][1] ou [fʁœjd][1] (en allemand : [ˈziːkmʊnt ˈfʁɔʏt][2]), né Sigismund Schlomo Freud le 6 mai 1856 à Freiberg (Empire d'Autriche) et mort le 23 septembre 1939 à Londres, est un neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse.
Messages Facebook, "happenings"… Comment Free communique en interne après "Cash Investigation"
Une réaction lapidaire. "Free n'est sûrement pas parfait avec ses salariés mais nous ne sommes heureusement vraiment pas ce que décrit ce reportage à charge. Nos salariés sont au cœur de la réussite de Free." Voilà comment l'entrepreneur et fondateur de Free, Xavier Niel, a répondu, lundi 2 octobre, dans un entretien au Parisien, aux révélations de l'émission "Cash Investigation". Diffusée sur France 2 mardi 26 septembre, l'enquête pointait du doigt les conditions de travail des salariés et les techniques managériales chez Lidl mais aussi chez Free. Si l'enseigne de hard-discount a répondu dans un long communiqué officiel aux différents points soulevés par le reportage, le fournisseur d'accès à internet est resté silencieux, jusqu'à ces quelques mots de Xavier Niel.
La norme d’internalité, un concept de psychologie sociale libérale ?
Dans les explications que tout un chacun construit des événements et des conduites, est généralement surestimé le poids des causes internes (i.e. liées aux caractéristiques, notamment psychologiques, des acteurs), tandis qu’est occulté le rôle des déterminismes externes (et tout particulièrement sociaux). Cette surestimation est socialement valorisée, comme l’ont initialement exposé Jellison et Green (1981) en introduisant le concept de norme d’internalité. Depuis, de très nombreux travaux expérimentaux ont confirmé l’importance de cette norme (voir Dubois 1987, 1994), dans différents domaines de la pratique sociale (en particulier : éducation, travail social, recrutement, et globalement dans les pratiques évaluatives). Or, la norme d’internalité fait depuis peu l’objet d’un examen critique.
Jean Oury
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Oury est un psychiatre et psychanalyste français né le 5 mars 1924 et mort le 15 mai 2014[1]. Figure de la psychothérapie institutionnelle, il est le fondateur de la clinique de La Borde qu'il a dirigée jusqu'à sa mort. Il a également été membre de l'École freudienne de Paris, fondée par Jacques Lacan. Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Un des piliers de la psychothérapie institutionnelle[modifier | modifier le code]