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Politiquement connect

Politiquement connect

Quand Internet réinvente le politique Une enquête menée auprès de cyberactivistes montre comment Internet est devenue un véritable laboratoire politique. Scripts, blogs, forums, listes de discussions reformulent sans cesse les cadres du débat public. « Don’t hate the media, become the media » (« Ne hais pas les médias, deviens les médias »), lançait en 2001 le chanteur punk Jello Biaffra. Mais comment appréhender un objet d’étude mouvant, décentralisé et déterritorialisé, qui sans cesse brouille les pistes et se dérobe ? À partir de 2001, l’activisme sur Internet prend un nouveau visage grâce à certaines innovations techniques. Enfin et peut-être surtout, l’activisme sur Internet quitte peu à peu la culture de chambre pour descendre dans la rue grâce aux technologies de mobilité (wifi ou téléphone portable). Olivier Blondeau Ater en sciences de l’information et de la communication, docteur de l’IEP-Paris, il est notamment l’auteur, avec Florent Latrive, de Libres enfants du savoir numérique. Médiamorphoses «2.0 ?

Le blog du communicant 2.0 Internet et politique : vers une démocratie électronique ? Internet se développe. Son taux de pénétration dans les foyers s'approche, lentement mais sûrement, de celui de la télévision. Certains y voient un progrès pour la démocratie. Les courriers électroniques, eux, touchent plus de monde. Si Internet influence le choix des électeurs ? « Paroles de Français » : la rhétorique de Sarkozy disséquée Nicolas Sarkozy dans « Paroles de Français » (TF1). Le président Sarkozy, ancien avocat, est un habile rhéteur. Mais, il est aisé, en prenant un peu de recul, de démonter quelques ficelles rhétoriques utilisées, et décortiquer les mécanismes concrets de son argumentation, faite de roublardises de prétoire, parfois de mensonges. S’attribuer une mesure et son succès « Lorsque j’ai créé le fichier d’empreintes génétiques pour les délinquants sexuels, souvenez-vous en 2003 le scandale que cela a fait. Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) a en fait été créé en 1998 par la loi Guigou (garde des Sceaux du gouvernement Jospin) relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles. En aucun cas, donc, il n’a « créé » ce fichier contre les délinquants sexuels, et en aucun cas le tollé que cette disposition a effectivement causé à l’époque n’était lié au fait de prendre les empreintes génétiques des délinquants sexuels. Extrait d’un reportage.

«La guerre de 39-45 est l'élément de comparaison pour exprimer le pire» «Collabo», «holocauste des Roms», «Vichy», «nazi»... Avec le tour de vis sécuritaire de Nicolas Sarkozy à l’égard des Roms, ses adversaires politiques, français ou étrangers, s’en donnent à cœur joie dans les réactions et autres références historiques, au risque de déraper. «L’histoire est un intemporel de la politique française. C’est un puissant fond de symboles», rappelle Arnaud Mercier, professeur en communication politique à Metz. Pas étonnant, selon lui, que le discours politique actuel se teinte ainsi de références à la Seconde guerre mondiale. «Ses vingt dernières années, elles sont plus fréquentes avec la montée du racisme, de la xénophobie et de l’extrême droite», ajoute Christian Delporte, historien et professeur à l’université de Versailles St Quentin. L’histoire, base de la rhétorique politique «La guerre de 39-45 est très présente dans nos mémoires et soulève des émotions considérables. Mais le mélange entre histoire et politique n’est pas nouveau et fait toujours réagir.

Le «carré sémiotique» des discours politiques Pour susciter l’adhésion de leur auditoire, les hommes politiques (femmes comprises) doivent se positionner par rapport à des valeurs partagées. La méthode du « carré sémiotique » permet d’en comprendre les logiques cachées. Décryptage… Il existe différentes méthodes pour analyser les discours politiques. La lexicométrie, par exemple, procède par comptage de mots pour faire ressortir les spécificités du vocabulaire employé par les acteurs politiques. Issue de la théorie du langage, la sémiotique ambitionne plutôt de comprendre la façon dont se construit le sens des discours. C’est un schéma de cet ordre que nous avons mobilisé pour dégager les grands principes différenciateurs des discours de la campagne présidentielle de 2007 (1). L’illusion de l’intimité Pour établir les positionnements des candidats, nous avons commencé par identifier les grandes catégories de valeurs qui, en amont, travaillent leurs discours. Prenons ici un premier exemple, celui de S. La politique comme fiction

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