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Revue de la régulation - Capitalisme, institutions, pouvoirs

Revue de la régulation - Capitalisme, institutions, pouvoirs

Théorie de la régulation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La démarche[modifier | modifier le code] Les régulationnistes s’intéressent aux facteurs de déstabilisation lors d’une crise[5]. Ils recherchent quelle configuration institutionnelle a permis de surmonter les crises[6]. L’étude porte sur l’Etat-nation car les institutions sont largement déterminées dans le cadre de l’espace national[7]. Si l’on considère l’ensemble des pays, la stabilité n’a été avérée que dans deux périodes soit de 1850 à 1913 et la période fordiste de 1950 à 1970[8]. Les formes du capitalisme[modifier | modifier le code] À la fin du vingtième siècle, quatre modèles de capitalisme étaient encore en compétition : un modèle « marchand » (pays anglo-saxons), un modèle « mésocorporatiste » (Japon), un modèle « social-démocrate » (pays scandinaves) et un modèle « à impulsion étatique » (pays latins dont la France)[9]. La forme concurrentielle-bourgeoise[modifier | modifier le code] Les institutions[modifier | modifier le code]

Les institutions dans la théorie de la régulation Les institutions dans la théorie de la régulation Robert Boyer Introduction Si tous les économistes, et même d'ailleurs les hommes politiques, se déclaraient keynésiens dans les années soixante, s'ils furent ensuite sous le charme des nouvelles théories classiques qui mettaient en exergue la puissance du marché dans la gestion des économies, voilà que depuis le début des années quatre-vingt-dix, tous seraient devenus institutionnalistes ! On dispose donc du recul nécessaire pour dresser un bilan de près d'un quart de siècle de recherche sur l'économie institutionnelle vue par la théorie de la régulation. Une théorie hol-individualiste, ouverte sur l'histoire et la diversité des configurations institutionnelles En un sens la théorie de la régulation (TR) se définit à partir d'une double critique adressée respectivement à la théorie néoclassique et aux conceptions traditionnelles du marxisme. Un fondement holiste aux économies de marché

revue Agone - Histoire, Politique & Sociologie Robert Boyer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Boyer. Robert Boyer est un économiste français né le 25 mars 1943, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est connu comme étant l'un des principaux artisans de l'école de la régulation. Formation[modifier | modifier le code] Il est passé par plusieurs grandes écoles françaises : Fonctions[modifier | modifier le code] Il cumule de nombreux titres et fonctions honorifiques. Économiste au CEPREMAP (Centre pour la recherche EconoMique et ses APplications)Membre du GREDEG (Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion)Directeur de recherche au CNRS à l'Ecole normale supérieureDirecteur d’Etudes à l’EHESSMembre du Conseil d’analyse économiqueMembre de l'Equipe Scientifique du Centre CournotPrésident de l’Association Recherche et RégulationMembre du Comité exécutif de la Society for advancement of Socio-Economic Travaux[modifier | modifier le code] Sa page personnelle

Partager le travail, par Dominique Méda/Roosevelt2012 01 La place du travail (histoire) par D. Méda/Roosevelt 2012 © Guy Baudon Dominique Méda, membre du Collectif Roosevelt 2012 et professeure de sociologie à l'Université Paris Dauphine à donné une conférence intitulée : "Négocier un autre partage du travail. Utopie ou solution au chômage de masse" à la librairie Résistances à Paris, dans le XVIIème arrondissement. Dominique Méda commence par un nécessaire rappel historique sur la place du travail en Grèce. La valeur travail. 02 la valeur travail par D.Méla/Roosevelt 2012 © Guy Baudon Le partage du travail aujourd’hui. 003 La croissance, par D Méda/Roosevelt2012 © Guy Baudon Quels indicateurs ? 1) Ne pas détruire ce qui nous fait exister et donc surveiller l’évolution du patrimoine naturel (l’air, l’eau, le climat…) ; 2) Conserver une société bien liée (problèmes d’inégalité, accès à l’emploi…) Il faut donc oublier cette Croissance dont on nous parle tous les jours, et la repenser autrement. 004 Quels indicateurs autres que la croissance?

La propagande revisitée L’auteur tient à remercier les relecteurs des articles du dossier pour leur disponibilité et leurs remarques éclairantes. Jean-Marie Domenach, La propagande politique, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1973 [1950], pp. 9 & 97. Fabrice d’Almeida, « Propagande, histoire d’un mot disgracié », Mots, 69, juillet 2002. Serge Tchakhotine, Le viol des foules par la propagande politique, Paris, Gallimard, coll. « tel », 1992 [1939], pp. 375, 395, 399 & 559. Jacques Ellul, « Propagande et démocratie », Revue française de science politique, vol. 2, 3, 1952, p. 475. Fabrice d’Almeida, « L’américanisation de la propagande en Europe de l’Ouest (1945-2003) », Vingtième siècle, « Propagande et communication politique dans les démocraties européennes (1945­2003) », 80, 2003. Philippe Breton, La parole manipulée, Paris, La Découverte, coll. « Essais », 2002 [2000], p. 25. Edward Bernays, Propaganda. Normand Baillargeon, « Edward Bernays et l’invention du “gouvernement invisible” », in Ibid., p. 22. Étienne F.

Nos modèles de croissance sont-ils en phase d'épuisement Préparons-nous à changer nos (mauvaises) habitudes : les sacs plastique seront interdits en 2016 ! Le sac plastique vit ses derniers jours : le gouvernement a en effet annoncé le 26 juin dernier l'interdiction dès le 1er janvier 2016 des sacs plastique non réutilisables, à l'exception des sacs compostables et biosourcés pour l'emballage alimentaire. Le nombre de sacs distribués chaque année en France est évalué à 5 milliards en caisse, auxquels s'ajoutent 12 milliards d'unités pour les fruits et légumes. Saluée à la fois par les associations environnementales (France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot en tête), l'initiative gouvernementale va cependant rapidement poser un problème d'adaptation, notamment pour les entreprises de confection de sacs plastique. Quoi qu'il en soit l'enjeu est de taille car le sac plastique est un véritable fléau pour l'environnement : il faut jusqu'à 400 ans pour qu'un sac plastique libéré dans l'océan se désagrège ...

Néolibéralisme et autogestion, l’expérience argentine – Maxime Quijoux Il ne faut pas ici s’attendre à un livre de synthèse sur les usines récupérées argentines. L’auteur, Maxime Quijoux, a suivi, grâce à de nombreux séjours entre 2003 à 2010, deux entreprises récupérées de Buenos Aires. Nous sommes ici en présence d’un document très original qui aurait pu s’appeler « voyage au cœur de deux entreprises récupérées » tant les multiples séjours et interviews de l’auteur permettent de saisir la réalité de ces deux récupérations. L’image que nous avons en France du phénomène des entreprises récupérées argentines peut être, pour certains d’entre nous, légèrement fantasmée : une réponse révolutionnaire d’expropriation des patrons. Point commun de ces deux entreprises : les salarié-es n’étaient nullement syndiqué-es avant la récupération et avaient une confiance quasi-totale dans leur direction. La récupération d’entreprise comme maintien de l’existant C’est le départ du patron qui déclenchera la récupération et non une quelconque lutte sociale.

Astérion - Philosophie, histoire des idées, pensée politique L’ouvrage de Claudia Moatti Res publica. Histoire romaine de la chose publique, paru en 2018, entreprend de reconsidérer la notion romaine de res publica en cherchant à sortir de la traduction par « République ». La res publica ne peut être définie ni comme une abstraction ni comme un régime politique. Cet ouvrage marque une rupture dans l’historiographie contemporaine sur l’histoire politique de la Rome antique. Ce dossier se fixe un double objectif : étudier la question du rapport entre la langue et les pratiques politiques à laquelle nous invite l’ouvrage de Claudia Moatti et interroger la manière dont le concept de res publica a été reçu par la postérité. Claudia Moatti’s 2018 book Res publica. This book is a breakthrough in the contemporary historiography of the political history of ancient Rome.

Recension de "Néolibéralisme et autogestion" (de Maxime Quijoux) Maxime Quijoux, Néolibéralisme et autogestion. L’expérience argentine, Paris, Editions de l’IHEAL, 2011, 280 p. Préfacé par Paul Bouffartigue, l’ouvrage de Maxime Quijoux rend compte in situ de ce qui s’est joué en Argentine dans la foulée des mobilisations sociales de 2001 – les cacerolazos – du côté des entreprises récupérées dont un des exemples les plus célèbres à été rendu visible dans le film The Take réalisé par Naomi Klein et Lewis Avi. Pour cela, le sociologue choisit deux usines, Bruckman et Global, devenues respectivement La coopérative du 18 décembre et Nueva Esperanza suite à leur récupération. S’il se rend régulièrement dans la première, composée à 80% de femmes et produisant des costumes masculins, il réalise une « participation active » (p. 43) dans la seconde, une usine mixte fabricant des ballons de baudruches. Dans la deuxième partie de l’ouvrage, l’auteur revient sur les parcours des ouvriers et des ouvrières des deux usines. Fanny Gallot

Le kibboutz fête ses 100 ans: la fin d’un modèle coopératif? Israël vient de fêter en octobre 2010 le centenaire du kibboutz et de demander pour 2011 son inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Le kibboutz représente l’un des modèles les plus poussés de la coopération économique et est défini comme “une unité de peuplement dont les membres sont organisés en collectivité sur la base de la propriété commune des biens, préconisant le travail individuel, l’égalité entre tous et la coopération de tous les membres dans tous les domaines de la production, de la consommation et de l’éducation” (Registre des sociétés coopératives). Origines et développement Le premier kibboutz est fondé à Degania en octobre 1910 par des pionniers originaires de Russie. Ce modèle collectiviste était beaucoup plus poussé que celui des kolkhozes soviétiques qui devaient naître quelques décennies plus tard avec des repas pris dans une salle à manger collective et les enfants élevés dans des maisons d’enfants sans leurs parents (1). L’arrivée du Likoud Crise financière

Coopérer pour co-construire des savoirs : une approche différentielle 1Dans le domaine de l’apprentissage coopératif, les recherches portant sur l’efficacité des méthodes d’apprentissage en groupe, comparées à d’autres modes d’instruction, ont fait place à des travaux centrés sur les caractéristiques des dialogues entre pairs, le « mode de collaboration » ayant été identifié comme un facteur fondamental pour rendre compte des progrès des enfants. L’analyse s’étant ainsi déplacée de l’étude des facteurs externes à l’apprentissage à l’étude de l’activité des sujets dans l’apprentissage, de nouvelles questions ont surgi. On se demande en particulier aujourd’hui comment mettre en évidence les différences intra et interindividuelles dans les activités interactives d’apprentissage (Kumpalainen & Mutanen, 1999). On peut s’étonner de trouver cette question explicitement posée aussi tardivement. 2Le travail empirique présenté ici s’est inscrit dans cette double perspective. Comment les différences individuelles ont-elles été prises en compte ?

Travailler en coopérative et dans l’économie sociale, effets sur la satisfaction et le sens du travail 1Selon les acteurs concernés (réseau SCOP entreprises, représentant les sociétés coopératives et participatives de France) et la presse spécialisée (Participer ; Alternatives économiques, 2006), le management coopératif entraînerait une augmentation importante de la qualité de vie au travail et de la satisfaction ressentie par les individus. Peu après la naissance en France du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale chargé de promouvoir ce secteur de l’économie (décret du 11 juillet 2006), il est sans doute pertinent de s’interroger sur les effets réels de l’économie sociale sur la qualité de vie et plus spécifiquement sur la satisfaction des individus au travail. En effet, la qualité de vie au travail au sein de l’économie sociale, sa capacité à répondre aux attentes des individus et à être source de satisfaction n’ont fait l’objet que de très peu d’études à ce jour. 1.1 La satisfaction au travail 1.2 L’économie sociale 1.3 Les sociétés coopératives ouvrières de production (SCOP)

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