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Intelligence collective : les limites de l’océan des savoirs

Intelligence collective : les limites de l’océan des savoirs
L’intelligence collective est un concept qui a vu le jour à la Renaissance, autour de « L’océan des savoirs », cette quantité incommensurable de connaissances qui fonde notre société. Il a fallu d’abord identifier les limites de cet océan des savoirs, pour tenter d’organiser les compétences. Ce qu’ont tenté d’accomplir les Lumières, via l’Encyclopédie. La représentation d’intelligence collective a évolué ensuite, aux 19e et 20e siècles, autour des révolutions technologiques successives. L’intelligence collective est au cœur de notre quotidien… sans même qu’on le perçoive. Des réalités quotidiennes Par l’intelligence collective, la société se regroupe en communauté, autour d’activités d’apprentissage, de retour d’expériences, de perceptions et de résolutions de problèmes… Car l’information n’est pas seulement ce qui fait sens, reprend Pierre Levy. Nouvelles pratiques Il reste que les nouvelles pratiques apparues dans le champ des plateformes collaboratives ont eu un vrai rôle. Pierre Levy

L'intelligence collective La recherche de l'intelligence collective est le graal des organisations. Mais comment donc 1+ 1 finissent par faire 3? Voici quelques idées pour trouver la solution : L’arme secrète de la conduite du changement (Ce texte est extrait de l’ouvrage #hyperchange – petit guide de la conduite du changement dans l’économie de la connaissance). Je suis aujourd’hui en charge d’un projet de conduite de changement qui concerne environ 70 personnes au sein d’une équipe de R&D Logiciel et de cette expérience, j’ai retiré quelques bonnes pratiques que j’aimerais partager. Pour commencer : l’arme secrète de la conduite du changement. Il s’agit probablement d’un des outils les plus puissants du management. Et pourtant il est, malheureusement, très peu utilisé. Probablement parce qu’il nécessite du temps, de la patience, de l’écoute et du courage. Cela nous ramène au rôle du management : quel est-il ? Car si l’équipe ne fonctionne pas, s’il y a des problèmes, il y a la loi de Lefferts rapportée par Scott Berkun : c’est la faute du manager. One to one et gestion du changement L’approche de l’entretien en tête à tête présente de multiples avantages : Conduite de l’entretien Les questions ouvertes sont à privilégier :

Travail et dons. Lionel Jacquot. Presses Universitaires de Nancy. 2011 Le paradoxe est saisissant : le travail est célébré comme il ne l'a jamais été au moment même où sont mis en lumière les crises, les maux et les affres qui attaquent ses fondements. A l'heure où les œuvres cinématographiques et littéraires mais aussi les écrits scientifiques mettent le projecteur sur la question de la souffrance au travail, n’est-il pas opportun de réinterroger, en suivant les traces d’Émile Durkheim et de Marcel Mauss, les composantes du travail-institution, d’analyser les formes modernes du travail à l’aune des fonctions qui lui sont assignées ? Cet ouvrage tiré des premières biennales Durkheim-Mauss organisées par la Société d’Émulation du Département des Vosges et le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales porte sur le travail, fait social total qui met en branle la totalité de la société et de ses institutions. Contribution : Chapitre 8.

Traité de psychologie de la motivation, Philippe Carré et Fabien Fenouillet, Dunod, 2009, 404 pages, 37 euros Depuis plusieurs années déjà le Centre de Recherche Education et Formation (CREF) de l’université de Paris Ouest s’intéresse aux questions de motivation au travail et en formation. C’est à l’occasion de la venue en France du professeur Ryan de l’université de Rochester inventeur avec Déci de la distinction entre motivation intrinsèque et motivation extrinsèque, que cet ouvrage est présenté. Fabien Fenouillet maître de conférence à Paris Ouest a identifié au cours de ses travaux plus de 100 théories de la motivation, de quoi dépoussiérer les manuels de la (trop ?) fameuse théorie de Maslow apparu il y a plus de 50 ans.

Les conditions du leadership. Dominique Schmauch. L'Harmattan. 2005 "Les conditions du leadership. La condition de la promesse, de la tension et de l'être". est un ouvrage de synthèse sur le leadership rédigé par Dominique Schmauch, une personnalité dans le monde du conseil et de la formation. L'auteur est entre autre ingénieur agronome, mathématicien, psychanalyste. On se désole parfois d'une littérature fade sur le leadership, qui enfonce des portes ouvertes et ressasse des litanies et des semi-vérités. La première partie situe les pratiques de management du dernier siècle et nous explique finalement pourquoi la question du leadership se pose avec une telle évidence. La deuxième partie cherche à passer au crible l'apport de 10 sciences humaines et de leurs apports respectifs à la question du leadership. La troisième partie s'intéresse directement au leadership dont l'appréhension se présente comme une forme de synthèse ou de syncrétisme des disciplines sus-mentionnées.

Développer les compétences au travail, Dominique et Lucie Morin, HEC Montréal, 2009, 657 pages Un souffle canadien passe dans cet ouvrage de gestion des ressources humaines qui nous vient d’HEC Montréal. La façon dont les problématiques sont abordées permettra de rafraîchir des points de vue français et de s’ouvrir à de nouvelles idées. L’ouvrage est le fait d’un collectif de 54 contributeurs coordonnés par deux professeurs Dominique Bouteiller d’HEC Montréal et Lucie Morin de l’ESG UQAM. Il présente 42 articles sur le développement des compétences au travail. Le management invisible : autour des travailleurs du savoir, par Jean Pierre Bouchez, Vuibert, 2008, 335 pages, 32 € Jean Pierre Bouchez ancre son propos dans son expérience de DRH de grandes entreprises, puis de consultant dans des firmes de conseil et in fine dans celle de chercheur ; 3 exemples éminents de travailleurs du savoir. Depuis quelques années, il trace un sillon et affine la description d’un monde de services qui est en train de se dessiner sous nos yeux. Après les « Nouveaux travailleurs du savoir » et « Manager les travailleurs du savoir », le « Management invisible » enrichit la réflexion et tente de répondre à des questions essentielles pour une économie de la connaissance sur : Qui sont les professionnels du savoirs ?

Le management du savoir en pratique. Harvard Business Review. Editions d'organisation. 2003 Les éditions d'organisation éditent régulièrement les meilleurs articles de la Harvard Business Review. Le recueil ici présenté concerne le management du savoir ou knowledge management. 8 articles composent l'ouvrage. Ils sont autant d'arguments pour faciliter l'installation d'une entreprise apprenante. Dans Cessons d'éteindre les incendies Roger Bohn montre une entreprise préoccupée par éteindre des incendies qui ne prend pas sufisamment de temps pour apprendre à régler ses problèmes. Ses performances dégringoleraient. Dans L'organigraphie Henry Mintzberg et Ludo Van der Heyden dénoncent les organigrammes comme des objets statiques morts et inutilisables et rarement à jour. Dans Le piège des beaux discours Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton voient les effets pervers des beaux discours qui contribuent à la séparation entre le savoir et le faire. Dans Quelle est votre stratégie de gestion du savoir? Le bonus une vidéo de 6' sur une expérience concrète de Knowledge management à ERDF

Innovation participative : remettre l’humain au cœur de l’entreprise. par Muriel Garcia et Nadège de Peganow, Paris, Scrinéo 2012, 254 pages, 22 € L’innovation participative (IP) trouve des racines dés le début de l’industrialisation. Les boîtes à idées, l’amélioration continue au sein des cercles de qualité, les communautés de parties prenantes en constituent des exemples d’application historiques. La définition proposée et déposée à l’INPI stipule : « L’IP est celle issues de suggestions de l’ensemble du personnel, quelles que soient les fonctions exercées, indépendamment des missions inventives que certains ont pu recevoir ». Les auteurs sont engagés dans une vision de l’entreprise plus horizontale, une vision qui donne plus d’importance aux idées, aux projets, aux suggestions de chaque collaborateur. Trois parties constituent l’ouvrage. La première vise à faire découvrir au lecteur la démarche d’innovation participative. La deuxième partie présente les différents éléments constitutifs d’un écosystème d’IP. Cet ouvrage est salutaire à plus d’un titre.

Formation et apprentissage organisationnel. La vitalité de la pratique, Eduardo Davel et Diane-Gabrielle Tremblay, Presses de l’Université de Québec, 2011, 283 pages Cet ouvrage part d’un constat essentiel. Les savoirs les plus vitaux ne peuvent être transférés uniquement au moyen d’une série de diaporamas. Le chapitre sept aborde la question de l’autoformation.

Management de la connaissance. Ferrary et Pesqueux. Economica 2011 Dans le champ foisonnant du Knowledge Management, l'ouvrage de deux professeurs réputés apporte quelques éclairages sur les nombreuses théories mobilisables. Le livre est organisé en 6 chapitres qui chacun fouille en profondeur les concepts et notions avancées. Le chapitre sur le management de la connaissance introduit les termes de donnée, d'information, de compétence et de connaissance et assure une distinction entre eux, tout en remarquant le foisonnement voire l'inflation de définitions. Dés ce chapitre le lecteur perçoit que chercher à manager des connaissances est chose difficile tant la polysémie des concepts est élevée. Le chapitre sur la gestion des connaissances présente l'historique de la gestion stratégique de la connaissance. La connaissance est présentée comme un avantage concurrentiel, ou comme projet d'harmonie organisationnelle face à l'ambigüité. Les enjeux socio-économique de la société de la connaissance sont énoncés.

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