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Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts

Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts
Selon la FAO, il est possible de produire davantage de denrées sans conquérir de nouvelles terres. L’organisation préconise plutôt d’améliorer les rendements avec des pratiques respectueuses des écosystèmes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout L’agriculture est la principale cause de déforestation dans le monde ; pourtant il est possible de nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts, démontre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un rapport sur la situation des forêts du monde publié lundi 18 juillet. Entre 1990 et 2015, la superficie forestière mondiale a diminué de 129 millions d’hectares (3,1 %) et compte aujourd’hui un peu moins de 4 milliards d’hectares. Lire aussi : Déforestation : 18 millions d’hectares de forêts perdus en 2014 Maintenir un couvert forestier Lire aussi : Nourrir la planète, le défi de l’Exposition universelle Gestion participative

Face au réchauffement, il faut réformer d'urgence l'agriculture selon la FAO - Economie L’agriculture a un rôle crucial à jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, défend la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture dans son nouveau rapport sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture. Grand pollueur, l’agriculture génère un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Agir est une question de sécurité alimentaire, particulièrement dans les pays pauvres d’Afrique subsaharienne et d’Asie du sud et du sud-est. Réformer l’agriculture est un chantier titanesque, concède la FAO, mais il faut s’y atteler d'urgence. Il faut aider en priorité les petits exploitants à s'adapter au changement climatique. Il y a des pistes d'actions comme l'utilisation de variétés de culture qui favorisent l'azote et sont résistantes aux fortes chaleurs. → A (RE)ECOUTER : L'agriculture paysanne pour sauver le climat

Sécurité alimentaire, nutrition et changement climatique : une nouvelle déception Si ce jour s’annonçait riche en engagements, notamment quant à la transformation nécessaire de nos systèmes alimentaires vers plus de respects des droits humains et la sécurité alimentaire mondiale, ce lundi, l’ouverture de la session de négociations annuelles du Comité pour la Sécurité Alimentaire mondiale a mis fin à nos timides espoirs. Effectivement, à cette occasion, la FAO a publié son rapport annuel sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture en éludant l’impact du changement climatique sur la sous-nutrition. Aujourd’hui, nous sommes tous d’accord : l’alimentation et l’agriculture doivent changer. Mais là où les avis divergent c’est sur le QUAND et le COMMENT! Il y a pourtant urgence, la trajectoire fournie par les Etats à la COP21 nous mène vers un monde plus chaud de 3°C par rapport à l’ère préindustrielle. Peggy Pascal, Responsable du Pôle Plaidoyer, Positionnement et Approches Techniques, Action contre la Faim

La durabilité, enjeu incontournable de l'agro-alimentaire de demain La croissance démographique ne se fera pas sans plus de nourriture. Mais la planète, déjà surexploitée et affaiblie par le changement climatique, ne saura supporter l'augmentation de la production nécessaire pour relever le défi, si l'on perpétue les schémas actuels. Tel est le paradoxe auquel est confronté aujourd'hui le monde de l'agroalimentaire, qui du 16 au 20 octobre se réunit au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) pour le Salon international de l'alimentation (Sial). La recherche de modèles plus durables, à travers des produits comme des processus innovants, devient alors un enjeu de survie, ainsi qu'en témoigne le sujet choisi pour la soirée d'ouverture du "plus grand supermarché du monde", consacrée à cette question : "Alimentation durable et innovation: comment relever ce défi du 21e siècle?". Un retour sur investissement multiplié par sept Les levées de fonds se multiplient Nombre d'entreprises tentent alors de saisir l'opportunité. Des capitaux insuffisants

Climate change could drive 122m more people into extreme poverty by 2030 | Global development Up to 122 million more people worldwide could be living in extreme poverty by 2030 as a result of climate change and its impacts on small-scale farmers’ incomes, a major UN report warned on Monday. Climate change is “a major and growing threat to global food security”, said the report, warning that it could increase the global population living in extreme poverty by between 35 and 122 million by 2030, with farming communities in sub-Saharan Africa among the hardest hit. The 2016 State of Food and Agriculture report, published by the Rome-based Food and Agriculture Organisation (FAO), calls for “deep transformations in agriculture and food systems” and for the world’s half-billion small-scale farms to receive particular support. The report warns that without “widespread adoption of sustainable land, water, fisheries and forestry practices, global poverty cannot be eradicated”. The 194-page report looks at the future of farming and food security under different climate change scenarios.

L’agriculture face au réchauffement climatique : le retour des chasseurs-cueilleurs ? Le changement climatique pourrait plonger dans l’extrême pauvreté entre 35 et 122 millions de personnes supplémentaires d’ici à 2030. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir « Pour éliminer la faim et la pauvreté d’ici à 2030 tout en s’attaquant à la menace que constitue le changement climatique, une transformation profonde des systèmes alimentaires et agricoles sera nécessaire partout dans le monde. » C’est le message pressant délivré par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans l’édition 2016 de son rapport sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, rendu public lundi 17 octobre. Vis-à-vis du dérèglement climatique, le secteur de l’agriculture – dans son acception large regroupant cultures, élevage, pêche et foresterie – est à la fois victime et coupable. La sécurité alimentaire de la planète Un cinquième des émissions humaines L’action moins coûteuse que l’inaction

Without urgent action, climate change will push millions into hunger: U.N Climate Change Will Impact How We Grow Our Food Globally - National Geographic Farmers worldwide are entering a period of increasing uncertainty as climate change compromises food production in areas already sensitive to food insecurity, a new report from the UN Food and Agriculture Organization cautions. And the group predicted to be most affected will be women. The annual report by the FAO, the top global collector of data on global food and farming trends, ties together poverty, hunger, and climate change to persuade governments to adopt policy changes that will protect farmers of the future. The 2016 edition of The State of Food and Agriculture urges countries to help their farmers rely less on natural resources and to find ways to use water and fertilizer more efficiently. "We need to make major changes in the way we produce food and manage agricultural systems," says Rob Vos, director of agricultural economics for the Food and Agriculture Organization. 2016 data showing countries most vulnerable to food insecurity due to climate change.

Agriculture must adopt climate-smart practices to better help poverty reduction – UN report 17 October 2016 – The rapid transformation of farming and food systems to cope with a warmer world, such as adopting climate-smart practices, particularly to curb greenhouse gas emissions, is critical for hunger and poverty reduction, the United Nations agriculture agency said today in a new report. “There is no doubt climate change affects food security,” said the Director-General of the Food and Agriculture Organization (FAO), José Graziano da Silva, as he presented The State of Food and Agriculture 2016 report at the agency’s headquarters in Rome. “What climate change does is to bring back uncertainties from the time we were all hunter gatherers. We cannot assure any more that we will have the harvest we have planted,” he added. That uncertainty also translates into volatile food prices, he noted. What climate change does is to bring back uncertainties from the time we were all hunter gatherers. Time for action It also identifies avenues to lower emission intensity from agriculture.

Climate change could push 122 million into extreme poverty: UN - The Financial Express In an annual report, the FAO warned that a worst-case scenario of high-impact climate change would pound the communities that rely on agriculture for their livelihood, and food insecurity could spread to all regions. (Reuters) Climate change could sink up to 122 million more people into extreme poverty by 2030, mostly in South Asia and Africa, where small farmers will see their output plummet, the UN’s Food and Agricultural Organisation (FAO) warned today. In an annual report, the FAO warned that a worst-case scenario of high-impact climate change would pound the communities that rely on agriculture for their livelihood, and food insecurity could spread to all regions. It called for a “broad-based transformation of food and agricultural systems” to adapt to a warmer world, with an emphasis on supporting small shareholders. “There is no doubt climate change affects food security,” FAO chief Jose Graziano da Silva said.

Réchauffement climatique : Une transformation profonde de l’agriculture est nécessaire (FAO) Réchauffement climatique réchauffement climatique Le secteur agricole subit déjà sécheresses et inondations liées au réchauffement mais produit 21 % des gaz à effet de serre, rappelle le rapport en plaidant pour « une transformation profonde des systèmes alimentaires et agricoles partout dans le monde », indique la FAO dans son rapport. Adopter des pratiques « intelligentes face au climat » Le rapport montre qu’adopter des pratiques « intelligentes face au climat », telles que l’utilisation de variétés de cultures favorisant l’azote et résistantes à la chaleur, la culture sans labour et une gestion intégrée de la fertilité des sols, augmenterait la productivité et les revenus des agriculteurs. Il insiste aussi sur la nécessaire diversification pour mieux utiliser les ressources et faire face aux coups durs, avec une intégration entre culture, élevage et plantation d’arbres ou l’ajout d’une activité complémentaire. Le coût de l’inaction face au changement climatique

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