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Comment exploiter le crowdsourcing

Comment exploiter le crowdsourcing
Par Rémi Sussan le 20/07/11 | 1 commentaire | 2,385 lectures | Impression Edial Dekker est le cofondateur du groupe “hacker le gouvernement“, le plus important mouvement hollandais sur l’open data. Aujourd’hui, il dirige également Gidsy, une startup qui promet un “marché de l’expérience authentique”. “Nous avons des problèmes” a expliqué Dekker sur la scène de Lift : on se remet difficilement d’une crise économique, nos ressources naturelles s’épuisent et la mondialisation elle-même a probablement ses limites. La question est donc de recréer de nouvelles manières d’apprendre et de consommer, comme celles que prône Tom Hodgkinson dans son livre Brave Old World. Autre exemple how to homestead (qu’on pourrait traduire par “Comment se re-ruraliser”) un site de conseils en vidéo pour réapprendre des pratiques rurales comme tuer un poulet ou pour économiser de l’eau quand on fait la vaisselle, ou faire du pain, etc. Rémi Sussan

technologies et coopération Internet ne nous rend pas seul, soulignions-nous dernièrement. Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ? Dans son nouveau livre, Ensemble : les plaisirs rituels et la politique de la coopération (Amazon, extraits), le sociologue Richard Sennett, enseignant à la l’école d’économie de Londres et à l’université de New York, s’est intéressé à la coopération. Pour comprendre pourquoi elle se produit – et parfois, pourquoi elle ne se produit pas. Après Craftman (L’artisan, traduit en français sous le titre Ce que sait la main : La culture de l’artisanat), qui s’intéressait à l’impulsion innée que nous avons à bien faire les choses, ce livre est le second d’une trilogie (baptisée homo faber) sur les compétences dont les humains ont besoin pour une coexistence heureuse (le suivant, annoncé, portera sur les villes). La valeur de la coopération réside dans l’informel Face à la crise, estime le sociologue, les règles formelles s’avèrent souvent insuffisantes. Dialectique contre dialogique

Faire levier de l’intelligence collective Par Hubert Guillaud le 20/07/11 | 5 commentaires | 2,381 lectures | Impression “L’ouverture est extrêmement importante, mais ce n’est pas auprès d’une assemblée comme celle de Lift qu’il y a des gens à convaincre. Pour autant, on sait qu’on ne peut pas tout ouvrir : les gens n’auraient pas envie qu’on publie toutes les déclarations d’impôts ou tout ce qu’ils font sur l’internet. La société repose donc sur un équilibre entre la fermeture et l’ouverture”, introduit Geoff Mulgan sur la scène de Lift. Geoff Mulgan (Wikipédia) a longtemps été le responsable, et l’âme, de la Young Foundation, une organisation britannique de promotion de l’innovation sociale, et est devenu récemment le responsable du Nesta, l’agence de l’innovation britannique. Au Nesta, Geoff Mulgan travaille désormais au financement de projets ouverts et collaboratifs. Image : Geoff Mulgan sur la scène de Lift, photographié par Pierre Metivier. Et Geoff Mulgan propose de nombreux exemples qui vont dans ce sens.

les dispositifs créatifs en questions (2/2) : les limites à la créativité collective On pourrait imaginer ainsi des Mix s’appliquant à d’autres objets que le musée. En ce sens, MuseoMix n’est qu’un dispositif parmi bien d’autres. Les Barcamps, les Hackathons, les ateliers créatifs, les interventions d’équipes de designers dans le champ de l’innovation sociale (et au-delà), les résidences de la 27e Région, les concours avec des développeurs qu’organisent les collectivités territoriales (comme celui de Rennes qui fut le premier en France) voire même l’Etat (Dataconnexions), les journées de créativités que de plus en plus d’entreprises fomentent avec leurs employés, leurs clients ou des développeurs… (celles organisées par la SNCF – le hackhaton des cheminots – par exemple ou la RATP… auxquelles on pourrait ajouter toutes les journées réservées aux développeurs des grands acteurs de l’informatique, allant de Facebook, Google à Mozilla)… voire même aux évènements qu’organisent des acteurs indépendants pour d’autres sociétés comme le font BeMyApp. Hubert Guillaud

CREATING COMMUNITY Homesteading Links Homestead.org Intentional Communities Web Site Federation of Egalitarian Communities The Farm (Summertown, TN) Sustainable Communities Network Home Page Yahoo! Intentional Communities Sustainable communities, development, and indicators Natural Buildings Architecture Homesteading, Self-reliance, Practical skills Discussion groups Land in trust and conservation "Waste" Miscellany Integrated Green Building Techniques Commercial Projects: Australian Conservation Foundation Green Building Project details the pre-construction analysis, specification, modeling and post construction performance measurement of an environmentally-designed ecologically sustainable commercial office building in Melbourne, Australia. Bicentennial Hall at Middlebury College is a 108,000-net-square-foot science building with classroom, library, research and office space. C.K. Environmental Living and Learning Center, Northland College is a 32,374-sq. U.S.

les dispositifs créatifs en questions (1/2) : ce que la créativité libère Il n’est pas toujours facile de montrer aux gens qu’on peut innover simplement et rapidement – surtout dans des secteurs qui paraissent, a priori, rétifs à l’innovation. Nos routines quotidiennes nous empêchent bien souvent de trouver des solutions pour faire les choses autrement. Cela ne signifie pas qu’il faille faire tout ce que l’on fait autrement, mais interroger nos pratiques permet toujours d’introduire des moments de réflexivité pour tenter de les améliorer. D’où l’idée, ravivée notamment par les premiers Barcamps ou les interventions de designers dans le champ de l’innovation sociale, de créer des évènements, pour imaginer faire autrement… et le montrer concrètement. C’est, il me semble, le véritable enjeu de MuseoMix, un évènement dont la 2e édition se tenait du 19 au 21 octobre 2012 au musée Gallo-romain de Lyon, qui est un bon exemple pour questionner les dispositifs créatifs, en comprendre leurs forces et leurs limites. Dispositifs créatifs : l’exemple de MuseoMix 1.

Je m'installe paysan en Massif Central - La cotisation de solidarité page actualisée au 4 février 2010 Un statut incomplet pour débuter en agriculture Le « statut » de cotisant solidaire, couramment utilisé par les porteurs de projet accompagnés par les ADEAR pour des installations progressives, mérite quelques éclaircissements sur les questions statutaires. C’est pourquoi nous allons vous présenter les trois dimensions statutaires du cotisant de solidarité : social, juridique et fiscal. Nous parlerons aussi des droits des cot' sol'. Il ne faut pas oublier que l’on utilise ce statut dans le cadre d’une installation progressive mais il ne constitue pas une fin en soi (pas de statut social, pas de droit de vote dans les instances professionnelles agricoles, pas de reconnaissance par la profession). Où en est on des statuts juridiques, sociaux et fiscaux ? Statut social L’accès à ce ‘statut limité’ est conditionné à la surface mise en production ; de manière légale, il faut exploiter une surface comprise entre 1/8ème et ½ Surface Minimum d’Installation (SMI).

le nouveau monde de l’intimité numérique Par Hubert Guillaud le 15/09/08 | 7 commentaires | 7,225 lectures | Impression Le journaliste Clive Thompson, pour le New York Times, revient sur le Nouveau Monde de l’intimité numérique et détaille comment le News Feed de Facebook a transformé notre rapport aux sites sociaux, faisant d’un coup apparaître à tous, ce qu’il s’y cachait, révélant l’activité en ligne de chacun (voir ce que nous en disions à sa sortie). C’est ce que les chercheurs appellent la “sensibilisation ambiante”, c’est-à-dire ce contact en ligne incessant qui permet d’avoir toujours un oeil sur l’humeur d’un ami en surveillant la moindre de ses actions en ligne, du coin de l’oeil. Le paradoxe de cette intimité ambiante est que “chaque petite mise à jour – chaque bit d’information individuel – est insignifiante en soit. Facebook et Twitter ont poussé les choses jusqu’à l’excès, mais l’idée d’utiliser nos outils de communication pour développer des formes de coprésence n’est pas nouvelle, explique-t-il.

Société d'assurance mutuelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme de société d'assurance mutuelle définit une structure juridique particulière aussi appelée « mutuelle d'assurance ». Il s'agit d'organismes à but non lucratif, sur le modèle des mutuelles régies par l'ordonnance du 19 octobre 1945[1] donc, mais qui s'en distinguent par le fait qu'ils dépendent du code des assurances et non du code de la mutualité, ce dernier régissant les mutuelles 45. Les distinctions entre les différentes structures juridiques possibles pour les organismes de complémentaire santé sont relativement fines. Il n'est pas évident de ne pas confondre les sociétés d'assurance mutuelle et les mutuelles. Ces groupes volontaires de personnes (physiques et morales) fonctionnent selon le principe de la solidarité entre membres, et tentent avant tout de répondre aux besoins de ceux-ci plutôt que d’obtenir un retour sur investissement[2]. Histoire du mouvement coopératif / mutualiste[modifier | modifier le code] But non lucratif

vie privée : le point de vue des “petits cons” Nombreux sont ceux qui pensent que les jeunes internautes ont perdu toute notion de vie privée. Impudiques, voire exhibitionnistes, ils ne feraient plus la différence entre vie publique et vie privée. Et si, a contrario, ils ne faisaient qu’appliquer à l’internet ce que leurs grands-parents ont conquis, en terme de libertés, dans la société ? Dans « La vie privée, un problème de vieux cons ?« , je dressais un parallèle entre la façon désinhibée qu’ont les jeunes internautes de se dévoiler sur le Net et la révolution sexuelle, et me demandais si ceux qui sont gênés par cette façon décomplexée de s’exprimer ne seraient pas un peu coincés. Au-delà des problèmes d’inhibition des « vieux cons« , il est difficile d’aborder la question sans essayer de regarder de plus près comment, et pourquoi, les jeunes qui ont grandi avec le Net évoquent ainsi leurs vies privées dans des espaces publics. La vie privée ? Dans l’arène publique, ou via une interface technique. Une génération « rock’n roll »… 1.

écrire la rue : de la survie physique à la résistance au stigmate Un auteur singulier : le parcours « improbable » d’Albert Vanderburg Les journaux en ligne : l’intimité accessible à tous Une grande diversité d’auteurs et de journaux Pourquoi écrire, ou cesser d’écrire, son journal en ligne ? Une relation ambiguë aux lecteurs Les lecteurs familiers Les lecteurs inconnus La présentation de soi dans la vie en ligne Un retour différé, mais une plus grande maîtrise des contenus Les Contes de la Panthère Une analyse textuelle du journal d’Albert Vanderburg De l’année du Bœuf à l’année du Dragon La méthode Alceste : à la recherche des mondes lexicaux Des besoins matériels, mais aussi intellectuels et affectifs Les mondes lexicaux du corpus « The Panther’s Tale » Un lieu pour passer la nuit Argent, alcool et tabac : le « jeu » du supermarché Se nourrir Le jugement artistique La vie affective et sexuelle Le sens de la vie L’évolution dans le temps La résistance au stigmate Sales, alcooliques et parasites Le contournement, le dégagement et la défense Conclusion

ces réseaux numériques dits sociaux 1 Thomas Stenger, Alexandre Coutant, éds. (2011), « Ces réseaux numériques dits sociaux », numéro th (...) 1Le numéro 59 de la revue Hermès, coordonné par Thomas Stenger et Alexandre Coutant, est consacré à « Ces réseaux numériques dits sociaux »1 : l’univers de Facebook, MySpace, Twitter, YouTube, Copains d’avant, Linkedln, Viadeo, auxquels on pourrait rajouter le tout nouveau Google+, dont le lancement est postérieur à la sortie de l’ouvrage. Ce sont les dispositifs du Web participatif par excellence, qui recueillent une adhésion croissante auprès du grand public, et occupent désormais une place centrale dans les débats de société. 2Les éditeurs entreprennent un travail important et précieux de problématisation de cet objet de grande actualité, à commencer par le vocabulaire. 3Par rapport à ce domaine de référence, la dimension technique inscrite dans les réseaux sociaux en ligne (le « numérique ») constitue une spécificité importante, qu’il convient de mettre en avant.

exposition de soi et reconnaissance de singularités subjectives sur les sites de réseaux sociaux facebook et son éthique douteuse : « s'agit-il du véritable nom de votre ami ? » Facebook, image d'illustration, capture du 7 février 2012 (RICHARD B. LEVINE/SIPA) Vous avez certainement tous entendu parler de la chute en bourse de Facebook à son introduction et des éléments troublants qui ont accompagné cet événement financier mondial sans précédent. Parce que oui, un modèle qui n’a pas fait ses preuves via la publicité et qui est basé en partie sur l’exploitation des données privées de ses gentils utilisateurs dociles, ça n’est pas encore gage de réussite financière sur le long-terme. Il faut donc que le réseau social américain prouve à ses nouveaux actionnaires que son modèle financier est viable et durable (enfin, au moins à court terme pour s’en mettre plein les poche, vous avez traduit de vous-même). Flicage d'utilisateurs Pour cela il faut que Facebook joue sur la publicité. C’est le très bon Nikopik qui a sorti l’information ce vendredi matin, après que Facebook lui a gentiment demandé de confirmer l’identité d’un de ses "amis".

facebook : la stratégie schizophrène de Mark Zuckerberg FACEBOOK EN BOURSE. Un mois après son introduction en Bourse, les analystes et le grand public ont la gueule de bois. Ils s’interrogent sur la véritable identité de Facebook et sur les menaces d’une crise identitaire imminente et consécutive à l’arrivée sur Wall Street le 18 mai dernier de la firme californienne. La façade du bâtiment du Nasdaq, à New York, annonce l'entrée en Bourse de Facebook, le 18 mai 2012 (TJ.ROTH/SIPA). Dictature ou démocratie ? Avant même l’introduction en Bourse de Facebook le 18 mai dernier, c’est seul que Mark Zuckerberg a négocié le rachat d’Instagram pour la coquette somme d’un milliard de dollars. Il faut reconnaitre à Peter Thiel, co-fondateur de PayPal, d’avoir judicieusement conseillé Mark Zuckerberg et de lui avoir permis de conserver la majorité absolue des droits de vote de la société qu’il a créée. Dans le même temps, et suivant la vision de son fondateur, Facebook est un réseau social où tous les utilisateurs sont, en théorie, égaux.

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