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Sécurité des échanges de données sensibles. Par Yaël Cohen-Hadria

Sécurité des échanges de données sensibles. Par Yaël Cohen-Hadria
Accueil Actualités juridiques du village Droit des TIC, informatique, propriété intellectuelle Respect de la vie privée et protection des données personnelles Par Yaël Cohen-Hadria, Avocat - lundi 18 juillet 2011 Sécuriser les transmissions de données est une des obligations imposées par la loi Informatique et libertés. Or, les messageries électroniques ne sont pas toujours sécurisées, et pire, personne n’est à l’abri d’une erreur de manipulation qui entraîne l’envoi d’un e-mail à un mauvais destinataire (Ahhh…la saisie intuitive des destinataires est parfois traître !). Dans ce contexte, la Cnil recommande d’utiliser une messagerie électronique sécurisée. De la même façon, les transmissions de données sensibles par fax doivent également être sécurisées. Mais attention, ce n’est pas tout, il est également recommandé de prendre toutes les mesures efficaces quant à la sécurité des données sur le réseau, sur l’application interne à l’établissement responsable du traitement des données.

Piratage et entreprises Me Jean Reinhart est l'avocat de la société Quick. Il explique les mécanismes de l'escroquerie et révèle, qu'outre Quick et Scor, une société informatique a été la cible de la fraude. LE FIGARO - Quelle est l'ampleur de l'escroquerie ? Jean Reinhart - Outre Scor et Quick, une importante société de conseil en informatique a été la cible d'une tentative identique. Quel sont les mécanismes de la supercherie ? Pour Quick, le comptable qui s'occupe de la facturation et est chargé des opérations spéciales ou corporate a reçu un mail vendredi 2 septembre qui semblait provenir du président de la société, Jacques-Edouard Charret. Pourquoi le comptable a-t-il flairé la supercherie ? Trois signaux l'ont alerté. Est-ce une escroquerie sophistiquée ? Il ne s'agit pas d'une intrusion dans le système informatique de Quick. » Plusieurs grands patrons visés par une cyberattaque

Conservation des données de trafic : hot-spots wi-fi, cybercafés, employeurs, quelles obligations ? Les « données de trafic », qu’est-ce que c’est ? Les « données de trafic » sont les informations techniques générées par l’utilisation des réseaux de communications tels qu’internet. Il s’agit par exemple de l’adresse IP de l’ordinateur (n° identifiant chaque ordinateur connecté à internet) utilisé, de la date, de l’heure et de la durée de chaque connexion ou encore des informations permettant d’identifier le destinataire d’une communication (par exemple le numéro de téléphone appelé). En principe, ces informations doivent être effacées ou rendues anonymes. Cependant, certains textes législatifs et réglementaires permettent de déroger à cette règle et imposent au contraire de les conserver dans le but de permettre la recherche et la poursuite des infractions pénales. Le propriétaire d’un cybercafé est-il tenu de conserver les données de trafic de ses clients ? OUI. Ils doivent conserver les données techniques pendant un an à compter de leur enregistrement. Attention ! Non.

Blog Experts » Blog Archive » Web 2.0 : vers des identités numériques truquées ? DSI de l’académie de Guadeloupe, Patrick Benazet est docteur en sémiotique et communication Flash sur l’internet ! C’est désormais le réflexe qu’on peut avoir assez spontanément pour dresser l’inventaire des données personnelles d’un individu. Serons-nous bientôt tous des grands-hommes dans l’encyclopédie du Web, statut réservé jusqu’alors dans les manuels aux individus ayant marqué l’histoire? Le processus de signification assisté par le réseau nous conduit-il vers plus de facilité ou vers plus de difficulté dans la construction de la connaissance des personnes ? L’information literacy est-elle à la portée des internautes rendus à la facilité apparente procurée par les moteurs de recherche sociaux? Dès le début des années 1990 et la conception du World Wild Web, la problématique de l’indexation des données était mise en avant. Revenons sur l’architectonique du signe. Peut-on parler de signification assistée par le réseau pour autant?

sécurité des données Contributions Paroles d'experts La sécurité des données est déjà encadrée depuis plusieurs années aux titres, notamment, de la Loi Informatique et Libertés, du Secret-Défense ou d'infractions connexes. Une nouvelle réglementation, voulue plus répressive et étendue, est envisagée. Mais le remède pourrait être pire que le mal. Les entreprises qui possèdent des systèmes d'information toujours plus ouverts sur les réseaux publics comme internet sont victimes quasi quotidiennement de tentatives d'intrusion. Ainsi, lorsque les données détenues se rapportent à des personnes physiques, la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 impose au responsable du traitement une obligation générale de sécurité des données qu'il conserve. En dehors de législations spécifiques, c'est à l'entreprise de veiller à la confidentialité de ses données, sans qu'elle ne supporte, en la matière, de véritable obligation. La protection pénale contre l'atteinte aux données

Projet de règlement européen : la défense de la vie privée s'éloigne du citoyen La CNIL reconnait que le projet de règlement apporte des avancées substantielles qui étaient attendues et nécessaires. Les droits des citoyens sont ainsi en grande partie renforcés : reconnaissance d'un droit à l'oubli, d'un droit à la portabilité de leurs données et clarification des règles relatives au recueil du consentement et à l'exercice de leurs droits. Dans le même temps, les entreprises bénéficient d'une simplification en matière de formalités administratives tout en étant soumises à des obligations accrues. Elles devront désigner des correspondants informatique et libertés et mettre en œuvre des procédures internes pour assurer la mise en œuvre des principes de protection (audits, registres, prise en compte de la protection des données dès la conception dans les produits et services des entreprises…). La CNIL considère toutefois que le fonctionnement du système n'est pas optimum et ne permettra pas d'assurer l'application effective de ces nouvelles avancées.

2011, année du ‘Hacktivisme’, d’après Verizon 2011, année du ‘Hacktivisme’, d’après Verizon Etudes - Rédigé le vendredi 23 mars 2012 - Frédéric Mazué En 2011, 58 % des vols de données ont pu être attribués à du hacktivisme, confirme le rapport de Verizon diffusé aujourd’hui. 79 % des attaques analysées dans le rapport sont opportunistes. 96 % de toutes les attaques n’étaient pas très difficiles à perpétrer, dans le sens où elles ne nécessitaient ni compétences avancées, ni ressources importantes. L’édition 2012 marque la cinquième année de publication du rapport. Cette année, cinq partenaires ont contribué au rapport par l’apport de données à Verizon : les services secrets Américains, la Dutch National High Tech Crime Unit des Pays-Bas, la police fédérale Australienne, le service Irlandais Reporting & Information Security Service et la e-Crime Unit de la police centrale londonienne. Les infractions ciblant des données sont majoritairement perpétrées de l’extérieur, à 98 % par des agresseurs externes. Supprimer les données inutiles.

Proposition de résolution Quelle durée de conservation pour l'utilisation pénale des données de trafic téléphoniques ou électroniques ? Si tous les Etats membres n'ont pas mis en place une législation obligeant les opérateurs à conserver les données de trafic, on observe, par surcroît, d'importantes variations entre les pays qui ont adopté de tels dispositifs. 1. Le régime français : la conservation des données, dérogation au principe général d'effacement a) Le caractère dérogatoire de l'obligation de conservation des données de connexion Comme le rappelle la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) dans son avis sur le projet de décret relatif à la conservation des données de communication10(*), la finalité du traitement des données à caractère personnel détermine les catégories de données collectées et traitées et leur durée de conservation. Ces données techniques se distinguent des données administratives relatives aux clients (nom, prénom, adresse, mode de paiement de l'abonnement...). - les opérateurs peuvent conserver certaines données en vue d'assurer la sécurité de leurs réseaux13(*) ; 2.

Cyberguerre et cybercriminalité : Internet, champ de bataille des temps modernes ? Cyberguerre et cybercriminalité : Internet, champ de bataille des temps modernes ? Emmanuel Le Bohec, Regional Manager chez Corero Network Security 1ère partie : Quelques attaques récentes… DDoS en série en représailles contre Sony Fin mars 2011, Sony engage une action en justice contre des développeurs ayant modifié le logiciel de sa console PlayStation 3. Pour protester, le collectif Anonymous lance une attaque DDoS qui paralyse les sites PlayStationNetwork.com. Mais ce n‘est que la partie émergée de l’iceberg ! Selon Sony, l’attaque était très sophistiquée. Piratage de MySQL, l’envers de la manipulation Lundi 26 septembre 2011, des pirates compromettent MySQL.com, le site officiel de la base de données open source du même nom. RSA et les dessous du vol de données Espionnage de Lockheed-Martin Dénis de service en série, en signe de protestation En janvier dernier, la justice américaine a demandé à Verisign de fermer l’accès au site de partage de fichiers Megaupload.com. Un butin hétéroclite

Le droit à l'oubli consacré en justice, une vraie bonne idée ? Par Matthieu Wiedenhoff, Doctorant en droit Les affaires en justice demandant la désindexation de résultats des moteurs de recherche se multiplient. L’étude de deux exemples récents permet de se rendre compte de l’inefficacité des mesures de filtrage ou de désindexation demandées aux tribunaux. Quelques affaires impliquant la désindexation de résultats de Google L’an dernier, une affaire avait vu une jeune professeur obtenir la désindexation de résultats pointant vers une vidéo à caractère pornographique qu’elle avait tournée étant plus jeune. Ce 15 février, une affaire similaire est jugée, pour des motifs semblables. Explications de l’effet réel d’une demande de désindexation Pourquoi ces résultats à l’opposé de ce qui était attendu ? La première consiste en ce qui s’appelle l’ « effet Streisand ». Internet a été conçu pour résister à (presque) toutes les attaques. Que faire ? Résilience associée à une mise sous les projecteurs assurent donc une diffusion extrêmement rapide ( et incontrôlée ) d’une information.

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