Engager pour former et apprendre | Blog de la Formation Professionnelle Engager, Expliquer, Expérimenter, Explorer, Embarquer. « 5E » pour synthétiser, à la lumière des neurosciences et des sciences de l’éducation, les principes qui sous-tendent nos pratiques de formateurs et les expériences que nous créons pour nos apprenants. « Il faut motiver les apprenants ! » entend-on souvent. Oui, mais comment le faire d’une manière productive pour leurs apprentissages ? Et d’ailleurs, peut-on « motiver » quelqu’un ? Engager, c’est donc intégrer un ensemble de pratiques cohérentes. Quels sont ces leviers, et que peut-on faire pour susciter leur activation ? Levier 1 – L’auto-détermination La motivation est composée de « forces internes et/ ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (R. La motivation est un puissant levier d’apprentissage. On sait qu’il existe deux sortes de motivation, et que l’une est plus efficace que l’autre pour apprendre Il y a donc le but à atteindre, au moyen de la formation, d’une part.
Soutenir les apprenants dans une formation en ligne Je suis tombé hier sur une vidéo très intéressante qui présentait de façon ludique les conclusions d’un article de recherche sur les difficultés rencontrées par les participants à un MOOC ainsi que les stratégies mises en œuvre pour les surmonter. Les 2 principales difficultés sont récurrentes : gestion du temps et difficultés cognitives. Ces conclusions ne se limitent pas aux MOOC mais sont généralisables à toute formation à distance, et méritent donc d’être partagées largement … Les deux principales difficultés rencontrées sont la gestion du temps et les exigences cognitives exigées par le contenu présenté. Rien de bien nouveau sous le soleil, me direz-vous ! Et vous avez raison. 1 – Prendre des notes pendant qu’on regarde une vidéo Cette première stratégie impacte tout l’environnement d’apprentissage : il faut prévoir des temps dans un endroit où cela est possible. Mon EAP en 2013 2 – Rechercher des ressources complémentaires 3 – Organiser des rencontres Online et/ou Offline 5 – Bonus
Comprendre la pédagogie coopérative Pour prendre sa place dans le monde, Il est nécessaire d’apprendre à travailler ensemble ; ce n’est pas inné ; cela suppose des compétences particulières qui mettent en œuvre des habiletés fondées sur les valeurs du vivre ensemble. « Dans les années 1970, les premiers modèles organisés de pédagogie coopérative connaissent un départ prometteur sous l’impulsion de chercheurs comme Roger et David Johnson, Robert Slavin, Spencer Kagan, Elisabeth Cohen et autres. Cette émergence plafonne rapidement jusqu’à ce que les différentes réformes pédagogiques viennent donner un souffle nouveau à la pédagogie coopérative. […] La simple transmission des savoirs ne suffit plus. Il faut désormais guider et soutenir la construction des connaissances… »* L’originalité de Jim Howden1 est « de définir une approche pédagogique complexe poursuivant la double visée d’apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre, en se basant sur des valeurs qui lui sont propres »2.
L'empathie de l'enseignant, source de réussite scolaire Pour renforcer la motivation et les compétences des élèves, la clé du succès tient en un mot : empathie ! C’est ce que tend à démontrer une étude de grande ampleur menée par trois universités finlandaises (1). Depuis 2006 et jusqu’en 2016, les chercheurs suivent les parcours de plusieurs milliers d’enfants, en se focalisant sur les interactions avec leurs professeurs, ainsi que les coopérations entre parents et enseignants. Ces relations peuvent-elles expliquer les bons résultats du système scolaire finlandais dans le cadre du programme Pisa de l’OCDE ? Selon les premiers résultats de l’enquête, l’attitude empathique et chaleureuse de l’enseignant agit favorablement sur la motivation et les compétences des enfants, aussi bien en lecture, écriture ou arithmétique.
Découvrez les appli' qui vont booster votre productivité ! Le temps est la ressource la plus rare, c’est un fait. Aujourd’hui de plus en plus d’outils digitaux, d’articles, de contenus sont créés pour nous aider à être plus productifs. Entre les applications incontournables, les petits nouveaux et la déferlante d’informations difficile de choisir quel outil est le plus adapté à nos besoins et nous fera gagner plus de productivité. Face à cette multitude de choix il est important de définir trois critères auxquels la future application devra répondre pour être sélectionnée : Elle doit vous faire gagner du temps et réduire le nombre d’étapes nécessaires pour effectuer une tâche.Pour la plupart d’entre elles, elles doivent être disponible et pouvoir se synchroniser sur plusieurs devices afin d’être consultée sur mobile comme sur votre ordinateur.Enfin elle doit vous simplifier la vie d’une manière ou d’une autre. Les incontournables de la gestion de projet La maîtrise de sa gestion de projet est clé dans le quotidien d’une team. Wrike Trello Any.do
Brainstorming : définition, méthode, techniques Réussir une séance de brainstorming ne s'improvise pas. Méthode, exemple, jeu… voici l'essentiel pour mettre en place cette technique. Définition du brainstorming Dans une entreprise, le brainstorming est une technique qui consiste à réunir un groupe de collaborateurs afin qu'ils produisent collectivement un maximum d'idées nouvelles sur un thème donné. Les problèmes que l'on peut résoudre par le brainstorming sont variés. Si le brainstorming est développé dans le monde professionnel, il relève à l'origine de l'univers de la publicité. Méthode du brainstorming Comment faire un brainstorming ? La séance de brainstorming idéale comporte entre 8 et 10 personnes Un petit groupe motivé : Les séances de brainstorming demandent beaucoup d'énergie aux participants : "Ils doivent s'engager sur le plan cognitif mais aussi corporel et émotionnel." Jeu et exemple de brainstorming Exemple de brainstorming Traduction du brainstorming
Quels antibiotiques contre les superbactéries ? Dans quelques années, la principale cause de mortalité au monde ne sera plus les maladies cardiovasculaires, les AVC ou le cancer. Dans quelques dizaines d’années, une simple infection bénigne pourra emporter des millions de personnes et pour cause : les antibiotiques ne fonctionneront plus. Les super bactéries, devenues résistantes, posent un problème majeur de santé publique. Comment anticiper l’ère post-antibiotique et comment traiter les bactéries résistantes ? C’est le problème que nous allons tenter de résoudre dans l’heure qui vient. Pour évoquer cet épineux problème de santé publique, nous avons le plaisir d’accueillir autour de la table de La Méthode scientifique deux invités : Xavier Duportet et Mathias Germain. Xavier Duportet est docteur en biologie synthétique, fondateur du laboratoire Eligo BioScience qui travaille sur la nouvelle génération d’antibiotiques. Pour commencer : constat. Écouter 6 min Le reportage du jour par Céline Loozen
La différenciation pédagogique Méthode Decroly Pédagogue, psychologue et professeur de psychologie de l’enfant, Ovide Decroly est un médecin-éducateur à l’origine d’une méthode nouvelle d’enseignement. Les idées maîtresses de sa pédagogie reposent sur les centres d’intérêt de l’enfant, l’observation et la globalisation. A l’heure actuelle, ses principes profitent encore à de nombreux élèves. A la recherche d’une vocation Ovide Decroly Jean-Ovide Decroly naît le 23 juillet 1871 à Renaix dans un milieu bourgeois. Etudiant brillant, Decroly s’intéresse à l’anatomie pathologique avant de découvrir la médecine mentale. En 1898, il revient en Belgique et s’installe à Bruxelles où il poursuit des recherches sur les maladies mentales et sur l’anatomie pathologique du cerveau. De la théorie à la pratique En cette fin de 19e siècle, la population des villes vit dans une grande misère et le bien-être des enfants n’est pas un souci prioritaire. Le Dr Decroly au travail Ecole de l'Ermitage Cette thèse, le Dr Decroly va la démontrer avec succès.
Travail : il est temps d’inviter les sciences humaines en entreprise ! Les sciences humaines, et notamment la psychologie, passent encore rarement les portes de l’entreprise. Dommage, car les dernières avancées, notamment en psychologie scientifique, peuvent permettre aux entreprises d’orienter leur stratégie et à chacun de nous de mieux travailler au quotidien. Les explications de Laurène Houtin et Alexis Akinyemi, fondateurs d’Ac-Hoc Lab. Par Nolwenn Anier - Mis à jour le 10 Mai 2019 à 10:06 Quand on pense « science », on a en général cette image du savant fou, en blouse blanche, en train de manipuler des composés hautement inflammables. Malgré la diversité d’actions que permet la psychologie scientifique de par ses différentes sous-disciplines, celle-ci est encore relativement peu connue et utilisée en entreprise. Quelle est votre perception de l’utilisation actuelle des sciences humaines et comportementales en entreprise ? Intégrer la science à son quotidien de travail concernerait donc principalement les managers ou les DRH ? Présentations A découvrir
Les mots interdits pour qu'un texte soit pédagogique Quand on rédige un texte explicatif, difficile de trouver le ton juste et d’être sûr qu’il sera réellement pédagogique. Parfois, on est très fier du résultat et persuadé que n’importe qui pourrait en apprendre davantage sur le monde grâce à notre contribution. Seulement voilà, il suffit d’une seule personne pour détruire en quelques secondes toutes nos illusions. Alors, vous devez certainement vous dire que de toutes façons on ne peut jamais être sûr qu’absolument tout le monde va comprendre ce qu’on écrit, mais tentons tout de même d’être clair pour le plus grand nombre possible de personnes. Les superlatifs : évitez de dire que telle chose est meilleure que telle autre sans justifier cette affirmation. Pour conclure, pour que votre texte soit pédagogique, utilisez avant tout des mots connus par le public visé et pertinents par rapport à l’explication.
Pédagogie et technologie : ne pas se tromper de priorité ! On m’a demandé à plusieurs reprises si l’on apprenait mieux avec le numérique. Ma position est assez claire à ce sujet : le numérique ne fait pas mieux apprendre par principe, par contre, il permet de créer des situations d’apprentissages riches, qui elles, permettent de développer des apprentissages en profondeur. Voyons donc quelques éléments de réflexion à ce sujet. 1 – Le syndrome NSD NSD pour No Significant Difference ! En effet, des méta-analyses ont été faites à ce sujet et dans un premier temps, aucune conclusion n’est généralisable : des études montrent que le numérique apporte une plus-value, d’autres montrent que le numérique est contre-productif et d’autres encore n’arrivent pas à conclure sur la pertinence (ou pas) du numérique … 2 – le modèle ICAP (ou CoCAR, dans une traduction libre en français) Une nouvelle méta-analyse menée par Michelene T.H. 3 – Discussion Et vous, qu’en pensez-vous ?