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Vortex Bladeless : des Espagnols inventent l'éolienne sans pales

Vortex Bladeless : des Espagnols inventent l'éolienne sans pales
Imaginez une éolienne. Elle est grande et ses pales (hélices) tournent au gré du vent. Maintenant, imaginez-là, mais sans pales et plus petite : c’est l’invention de l’entreprise espagnole Vortex Bladeless. Découverte d’une idée qui apporte un vent de nouveauté dans le monde des énergies renouvelables. Explications. La turbine ressemble à un long cône qui oscille en fonction du vent. Commençons par énumérer les avantages de cette éolienne sans pales : elle ne fait pas de bruit, elle s’intègre mieux dans le paysage, elle ne tue pas les oiseaux, sa construction requiert moins de matériau, elle est plus légère et respectueuse de l’environnement, son installation et sa maintenance seraient plus faciles. En chiffres, cela se traduit de la façon suivante : une réduction de 53 % des coûts de construction, de 51 % des coûts de fonctionnement, de 80 % des coûts de maintenance, de 40 % des émissions de CO2 et l’énergie produite aurait un coût inférieur de 40 %. Ce calendrier est intéressant. Related:  Energie 2

Comment stocker l'énergie solaire ? LA solution d'un ingénieur français L’énergie solaire est moins chère que le nucléaire et les autres ressources fossiles. En plus, c’est une énergie non polluante et renouvelable. Alors, pourquoi n’est-elle pas notre ressource principale pour produire de l’électricité, pour nous chauffer, pour nous éclairer ? C’est la question que pose André Gennesseaux dans cette conférence tenue à l’occasion du TEDx de Paris en octobre 2015. Il répond de façon pédagogique et en plus il apporte une solution. Sa première réponse est l’intermittence. Né en 1962, André est ingénieur mécanicien. La conclusion d’André Gennesseaux est la suivante : « Avec un coût de stockage aussi faible, les énergies renouvelables vont pouvoir enfin remplacer les énergies polluantes ! C’est exactement ce que l’on avait envie d’entendre.

Terraotherme, la start-up qui veut stopper le réchauffement climatique Professeur de physique à l’université de Lille I, Jaouad Zemmouri est aussi conseiller scientifique dans Starklab, une société de services en recherche et développement créée par son épouse, Audrey Keunebrock. C’est à Antibes, en 2012, après une journée de travail chez un client, que lui vient l’idée à l’origine de Terraotherme. Le couple contemple la Méditerranée sous le soleil. Pour y répondre, Jaouad Zemmouri mène pendant plus d’un an des recherches qui débouchent sur l’invention d’un système original d’échange d’énergie. Pour exploiter ce procédé, Audrey Keunebrock et Jaouad Zemmouri créent une société qui va devenir Terraotherme. Jaouad Zemmouri a inventé un nouveau type d’échangeur de chaleur, révolutionnaire, qui devrait avoir des débouchés énormes : le traitement d’air, le recyclage d’énergie et tous les échanges thermiques à des fins de chauffage ou de climatisation. Audrey et Jaouad comprennent qu’ils ont une pépite entre les mains.

La renaissance du nucléaire bute face aux renouvelables – EurActiv.fr 402 réacteurs nucléaires fonctionnent actuellement dans le monde, mais leur progression ralentit en raison de la concurrence des renouvelables. Le soutien de l’Europe à l’atome lui assure néanmoins de belles perspectives. Un article d’EurActiv Allemagne. L’idée d’une renaissance de l’énergie atomique refait surface régulièrement. Dans les faits, la progression de l’énergie atomique ralentit, Mycle Schneider, qui a présenté le rapport à Berlin cette semaine. « L’énergie nucléaire fait face à une concurrence accrue, notamment des renouvelables », a déclaré Mycle Schneider à EurActiv Allemagne. C’est aussi une réalité en Chine, pays pourtant très pro-nucléaire. >> Lire : Les centrales nucléaires belges inquiètent les Allemands Effet Fukushima Un « effet Fukushima » a toutefois été observé, a insisté Mycle Schneider, qui conseille l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Commission européenne, entre autres. C’est aussi une question de sécurité. Scénario de référence européen

L’UE prépare un paquet énergie plus fossile que renouvelable – EurActiv.fr Exclusif. Tout en affirmant tirer l’ambition climatique vers le haut à Marrakech, l’Union européenne est en train de préparer une législation énergétique qui pourrait subventionner de nouvelles centrales à charbon et en affaiblir les renouvelables en Europe. La Commission européenne doit en effet dévoiler le 30 novembre prochain son « paquet hiver », soit une série de propositions de loi baptisée « De l’énergie propre pour tous »(Clean Energy for All), qu’EurActiv a pu consulter. Cette série de huit textes, qui comporte révisions de directives et nouveaux règlements, cherche à mettre le consommateur au cœur du marché de l’énergie et à lui permettre d’être aussi producteur d’électricité. Une subvention déguisée au charbon ? La généralisation des mécanismes de capacité, un dispositif déjà présent dans plusieurs pays européens, comme la Franceet le Royaume-Uni, et qui permet de rémunérer les capacités de production non utilisées, fait notamment débat. La priorité des renouvelables à la trappe

Energie : la transition est là, il faut l’accélérer L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié aujourd'hui son rapport prospectif annuel, le World Energy Outlook. A trois jours de la fin de la COP 22, son message aux dirigeants de la planète est clair : poussée par le boom des renouvelables, la transition énergétique est désormais une réalité, mais son rythme est beaucoup trop lent pour contenir le réchauffement. Il faut donc accélérer les investissements pour la transition bas carbone, les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre étant liées à la combustion de l’énergie. La transition énergétique est là. Production mondiale d'énergie renouvelable (hors biomasse et hydro), en Mtep : projections du World Energy Outlook (WEO) Si rien ne change, les ressources fossiles vont en effet continuer d’alimenter une bonne moitié de la demande future. Il faut donc accélérer d’une part les progrès dans les gains d’efficacité énergétique, d’autre part dans la pénétration des énergies renouvelables.

Alerte ! L’investissement mondial dans les énergies renouvelables décroche Alors que la planète est censée mettre les bouchées doubles pour réduire ses émissions de CO2, l’investissement mondial dans les énergies renouvelables, qui était reparti à la hausse depuis 2013, risque de stagner au cours des cinq prochaines années, selon les prévisions publiées par Bloomberg New Energy Finance, la référence sur le sujet. Au regard des tendances actuelles, le record historique de 349 milliards de dollars atteint en 2015 ne sera pas dépassé d’ici à 2020. Et pour l’année 2016, Michael Liebreich, fondateur de Bloomberg New Energy Finance, s’attend même à « une baisse de 15 à 20 % » de l’investissement mondial dans les renouvelables. Investissement (en milliards de dollars) et capacités installées (GW/an) Bloomberg New Energy Finance En 2012 et 2013, le monde avait certes connu deux années de baisse, du fait de l’effondrement de l’investissement en Europe provoqué par la réduction des soutiens publics dans un contexte d’austérité budgétaire.

Fessenheim  : EDF refuse de lancer la fermeture EDF fait de la résistance. Malgré les fortes pressions de l’Etat, qui est à la fois sa tutelle et son actionnaire à 85 %, l’entreprise publique refuse d’enclencher la fermeture anticipée de sa centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Depuis de long mois, les pouvoirs publics réclament à l’électricien de lancer avant la fin juin le processus juridique conduisant à la fermeture, en déposant une demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter le site. La direction a décidé de ne pas le faire dans l’immédiat, indiquent quatre sources concordantes. « Pour nous, il faut d’abord que la question de l’indemnisation d’EDF soit réglée », explique un proche du groupe. Les représentants du personnel devraient être officiellement informés de la situation lors d’une réunion du comité central d’entreprise, prévue jeudi 16 juin. Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, accomplit ainsi un geste symboliquement fort. Plusieurs éléments ont changé la donne

Le grand démantèlement d’Areva est engagé LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat Areva ne s’appellera bientôt plus Areva, du nom de l’abbaye espagnole d’Arévalo, choisi en 2001 par la fondatrice du groupe nucléaire, Anne Lauvergeon. Son directeur général, Philippe Knoche, a annoncé, mercredi 15 juin, un prochain changement de nom – il s’appellera temporairement New Co – qui marquera une nouvelle étape dans l’histoire de la filière française. Après la vente à EDF de l’activité de fabrication et maintenance des réacteurs (Areva NP), qui n’est plus prévu avant fin 2017, l’entreprise se rencentrera sur le cycle du combustible : extraction et enrichissement de l’uranium, traitement-recyclage des combustibles usés, transport-stockage, démantèlement des installations… Soit la moitié de sa taille initiale pour un chiffre d’affaires ramené à 4 milliards d’euros. Autrement dit, c’en est fini d’Areva, né du mariage de la Cogema avec Framatome et CEA Industries. Critiques finlandaises

« La nécessité d’une vraie politique industrielle commune autour des réseaux électriques s’impose » LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Michel Derdevet (secrétaire général d’Enedis) Par Michel Derdevet, secrétaire général d’Enedis (ex-ERDF) La transition énergétique, en marche partout dans le monde, se fera à l’évidence en 3D : décarbonation de la production, décentralisation des prises de décision, digitalisation des échanges. Partant de ce constat, certains se hâtent d’annoncer la fin des réseaux de transport et de distribution d’énergie. Le très médiatique essayiste américain Jeremy Rifkin dépeint ainsi un avenir où l’alliance du digital et des nouvelles sources d’énergie permettrait de produire localement l’électricité « à coût marginal zéro ». Mais n’est-ce pas un mythe ?

« En matière d’électricité, un bon monopole vaut mieux qu’un mauvais marché » LE MONDE ECONOMIE | | Par Rémy Prud’homme (professeur émérite de l’université Paris Est Créteil Val de Marne) Par Rémy Prud’homme, professeur émérite à l’université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne Pendant longtemps, l’électricité en France était produite, transportée et distribuée par un monopole public, EDF. Elle était alors moins chère, moins carbonée, et moins dépendante des importations que l’électricité des autres grands pays européens. Concurrence et Europe ne sont pas des gros mots. Tout d’abord, il n’y a pas de concurrence possible pour le transport et la distribution d’électricité (dont le coût est presque aussi élevé que le coût de la production d’électricité), qui restent donc des monopoles contrôlés.

L’Allemagne freine le développement des énergies renouvelables LE MONDE | • Mis à jour le | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) Qui l’eût cru ? Six ans avant la sortie totale du nucléaire civil, prévue pour 2022, l’Allemagne freine le développement des énergies renouvelables. Un projet de loi, adopté mercredi 8 juin en conseil des ministres, change totalement le système de subventions accordées au secteur. Depuis 2000, n’importe quel investisseur dans le solaire, l’éolien ou la biomasse était assuré de toucher un revenu garanti pendant vingt ans. Par ailleurs, les énergies renouvelables ont une priorité d’accès au réseau. Le hic ? A partir de 2017, le gouvernement va procéder différemment : des appels d’offres seront lancés chaque année pour toutes les sources d’énergie, et la proposition la plus viable économiquement l’emportera.

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