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Les grandes théories pédagogiques revisitées par les Nouvelles technologies

Les grandes théories pédagogiques revisitées par les Nouvelles technologies
Skinner et le behaviorisme : des souris et des hommes Disciple de Pavlov, Skinner va modifier le conditionnement classique mis en évidence par Pavlov pour définir un conditionnement opérant en expérimentant d’abord ses principes sur des souris. Le réflexe ne tient plus alors à une réaction de l’organisme mais à des facteurs extérieurs au sujet. Les pensées et les motivations internes n’entraînent pas l’apprentissage d’un comportement. Or pour Skinner, enseigner revient à susciter chez l’élève une nouvelle forme de comportement. Seules les causes externes du comportement doivent être prises en compte. Et c’est ainsi qu’apparaît le processus d’apprentissage linéaire « stimuli-réponse-renforcement (ou punition) », dans lequel chaque notion doit être maîtrisée avant de passer à la suivante, schématisé ici : En 6 minutes (en anglais), Skinner explique le principe de sa machine à apprendre et de l’enseignement programmé : Il introduit les notions de : Related:  Théories

Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner | Co-construire l'Avenir Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner | Co-construire l’Avenir Contrairement à l’idée dominante qui assimile l’apprenant à une cruche vide qu’il suffirait de remplir, la recherche de pointe en éducation a depuis longtemps démontré que la participation active de l’apprenant était une condition fondamentale de l’acquisition effective d’un savoir. Cette vision constructiviste de l’apprentissage – qui concentre son attention sur l’activité cognitive individuelle et les différentes façons de la stimuler – considère l’apprenant comme un sujet actif et préconise une véritable #co-construction du savoir 1 Transmettre ou co-construire le savoir ? Partagez sur les réseaux sociaux :

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: Besoins physiologiques : L’enseignant doit toujours s’assurer que l’enfant est prédéterminé à écouter. Aussi, les enseignants doivent s’assurer qu’il y a une surveillance constante des jeunes. J’aime ça :

Cerveau et apprentissage — Enseigner avec le numérique La Fondation La main à la pâte publie en ligne le site satellite Cerveau et apprentissage dont l'objectif est d’éclairer les pratiques éducatives et d’inspirer les professionnels de l’éducation en ce qui concerne les fonctions cognitives. Cet espace web est conçu dans un esprit de partage de connaissances visant à rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de la recherche. Il s'agit notamment, pour reprendre la présentation du site, de favoriser des échanges afin de développer une compréhension plus profonde et utile des mécanismes impliqués dans l’apprentissage, et de relier des contenus scientifiques théoriques (ce que les enseignants doivent savoir sur les fonctions du cerveau de l’enfant, sur son développement cognitif, sur l’apprentissage sans ou avec difficultés) à des activités à faire en classe. Le site met à disposition des acteurs de l’éducation trois types d’outils : Sources Cerveau et apprentissage : Réseaux et médias sociaux

Contes et légendes de la neuropédagogie On le dit souvent ici : il ne faut pas hésiter à utiliser les neurosciences pour faire évoluer la pédagogie. Les avancées scientifiques sur la compréhension de notre cerveau et les mécanismes d’apprentissage nous donnent en effet des clés essentielles pour adapter la pédagogie. Mais attention : certains professeurs, pleins de bonne volonté, se font prendre au piège des neuromythes. Un neuromythe est une idée fausse que l’on se fait sur le cerveau. Une telle idée se base généralement sur une véritable découverte scientifique, mais dont une interprétation erronée a été diffusée auprès du public. Le fait est que de plus en plus d’enseignants et de formateurs se laissent tentés par la neuropédagogie, mais faute d’une véritable formation dans le domaine, tombent dans les travers des neuromythes qui y sont associés. Un nouveau problème se soulève alors : comment différencier un neuromythe, qui semble accepté par l’opinion publique, d’une vérité scientifique avérée ?

Patrick Rayou : " Essayer de comprendre pourquoi les enfants ne comprennent pas" Comment aider les élèves ? C'est la question, entre autres, de la réforme du collège. C'est aussi le sujet de l'important rapport "Qu'est ce qui soutient les élèves ?", que le Café pédagogique a présenté le 12 février, Patrick Rayou, co-auteur de ce rapport, en éclaire certains points. Une expression revient souvent dans le rapport c'est l'idée d' une "pensée magique" du soutien. Dans certains cas elle est attribuée aux élèves dans d'autres aux professeurs. Pour les enseignants, il peut y avoir la même croyance. Faut-il l'écarter la motivation ? Bien sur que non. Une autre idée du rapport c'est la place du travail. Anne Barrère dans sa thèse sur les lycéens et les enseignants au travail (1) montre bien que cette croyance est partagée par tout le monde et qu'elle va avec la méritocratie. Ce que dit Anne Barrère c'est que ça marche très bien pour ceux qu'elle appelle "les bosseurs" ils travaillent et réussissent. Finalement aider vraiment les élèves ce serait faire quoi ? Bien sur. Note :

Quelques éléments de la psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? La réflexion s'est appuyée notamment sur le travail d’une équipe de recherche qui a étudié durant deux années les formes de soutien proposées aux élèves en difficulté dans des configurations locales très différentes. Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 Le processus attentionnel (De 4min24 à 7min)

Intelligences multiples - Idées ASH Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! La détente concentrée : Yoga d'école : Brain Gym :

Les digital natives existent-ils Dans ce cadre conceptuel renouvelé privilégiant le continuum entre technique et culture plutôt que l'opposition binaire entre mythe et réalité, il nous faut considérer les digital natives comme une figure performative, un être de papier qui fait agir et qui par-là se trouve doté d'une existence empirique. Ainsi, parce qu'ils sont évoqués dans les représentations de l’échelle des âges imaginaires du numérique, les digital natives remplissent un rôle fonctionnel bien réel, celui de passeur d’usage intergénérationnel : « Le téléphone mobile avec le clavier non tactile, j'ai commencé à en être addict quand mes filles habitaient loin de moi. « Il a bien fallu. Et du côté des jeunes praticiens endossant le statut mythique des « digital natives », ils se doivent de cultiver l'immanentisme de leur littératie numérique. Le mythe des « digital natives » peut donc paradoxalement autant faire écran à la compréhension des pratiques que les éclairer. Crédit photo : Maurizio Pesce / Flickr

Les compétences du XXIe siècle - Archiclasse À l’ère de la culture numérique, les questions d’éducation sont au coeur de la réflexion de nombreux pays qui interrogent leur système actuel pour essayer de l’accompagner vers de nouvelles exigences liées aux évolutions culturelles, sociétales, éthiques et économiques des sociétés. L’Union Européenne insiste sur les besoins futurs de tout citoyen d’acquérir de solides « compétences de base » en lecture, en calcul, en sciences et en technologies. Ce socle de compétences constitue un fondement préalable au développement professionnel ; il rend ainsi possible l’adaptation d’un individu à la transformation des métiers. Parallèlement, de grands organismes internationaux tels que l’UNESCO, l’OCDE ont élaboré des référentiels de connaissances et de compétences liées au numérique. Elles sont classées en trois grands domaines : Ces compétences s’intègrent dans des aptitudes à développer : communication, créativité, pensée critique, collaboration résolution de problème Pour approfondir :

Les fonctions exécutives : Un outil pour la réussite scolaire Par Annie Bernier, Université de Montréal Les fonctions exécutives (FE) sont des fonctions mentales d’une grande importance pour la réussite des enfants à l’école. Elles sous-tendent plusieurs habiletés fort utiles pour assurer le fonctionnement optimal de l’enfant en classe et en contexte scolaire : Contrôler ses impulsions, résister aux distractions, passer aisément d’une activité à une autre, se souvenir de ce que l’on vient d’apprendre même si une distraction a eu lieu, ou encore choisir de maintenir son attention sur une tâche ennuyante mais importante. Plusieurs chercheurs se sont donc intéressés à évaluer formellement si les FEs sont bel et bien associées à la réussite scolaire. Il semble donc utile pour les enseignants et autres éducateurs d’être au fait de quelques notions de base concernant les FEs. [Consulter le résumé] [Projet Grandir Ensemble]

Chenelière Éducation Cet ouvrage traite des habiletés liées à six fonctions exécutives du cerveau : l’activation, l’inhibition de l’impulsivité, la flexibilité, la planification, la mémoire de travail et la régulation des émotions. L’ouvrage propose aux intervenants des milieux scolaires et de réadaptation une définition de ces fonctions exécutives de même qu’un répertoire d’activités qui visent à faire prendre conscience aux élèves des habiletés associées à ces fonctions. Les habiletés traitées permettent le contrôle métacognitif des apprentissages, l’autocontrôle, le traitement de l’information, la résolution de problèmes et la gestion des actions intentionnelles. Chaque chapitre porte sur l’une de six fonctions exécutives et comporte deux sections. La première section fournit une explication de chacune des fonctions et facilite la compréhension des objectifs visés par les activités proposées. Ces exercices sont accompagnés de matériel reproductible offert sur un cédérom. À qui s’adresse cet ouvrage ? 1.

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. Pour autant, la Brain Gym reste de l’exercice physique et l’exercice physique est recommandé pour la santé. J’avais moi-même rédigé un article au sujet de la Brain Gym dans lequel je relayais un article sceptique sur les fondements de cette approche.

Organisation spatiotemporelle de l’apprentissage. La manière d’apprendre et de se situer dans cet espace dit virtuel et pourtant bien réel est parfaitement illustrée dans ces 2 vidéos : «Famille ; révolution numérique, apprendre», une conférence,animée par Serge Tisseron et Serge Soudoplatoff, et «Les élèves doivent contribuer à produire des connaissances» de François Taddéi. Une nouvelle organisation pour une nouvelle manière d’apprendre. Cette conférence et cette interview rappellent l’importance du collaboratif mais aussi l’immense importance des lieux de savoir qu’ils soient localisés dans des lieux classiques à des heures classiques ou dans des lieux insolites» à des heures tout aussi «insolites». Elles révèlent, aussi, pour l’enseignant, le formateur ou le tuteur cette nouvelle manière d’apprendre. Ces vidéos sont une mise en abime de sa propre manière d’apprendre ou plutôt de la nouvelle manière dont j’apprends aujourd’hui. La nouveauté c’est la porosité des espaces et du temps que je consacre au travail et/ou au loisir.

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