Craonne, rose rouge pour Georges gravure : Otto DIX, Soldat blessé (automne 1916, Bapaume), 1924, eau-forte Il y a cent ans, au Chemin des Dames, tout ceux qui montaient tombaient dans le ravin. 40 000 en sept jours, dont beaucoup de tirailleurs sénégalais. Les bidasses se révoltèrent, crosses en l’air. En novembre 1997, nos reportages ont contribué à faire connaître cette histoire et cette chanson que le père de Daniel Mermet, Georges Mermet, né en avril 1897, et survivant de cette bataille, chantait à ses enfants quelquefois le dimanche. Un reportage de Daniel MERMET du 7 novembre 1997, préparé avec l’aide de Raïssa BLANKOFF : [REPORTAGE] Craonne, rose rouge pour Georges [07 novembre 1997] Télécharger le MP3 - Écouter dans une nouvelle fenêtre À Craonne, j’ai eu le bonheur de rencontrer Yves Gibeau, l’auteur de « Allons z’enfants » en 1987, en novembre, il y a trente ans. Et nous revenions à cette chanson en buvant des canons. Je n’ai pas oublié ce message et c’est pour ça que je tiens à évoquer encore tout ça.
Gr�ve illimit�e Chants revolutionnaires mp3 mai 68 dominique grange Parole et musique: Dominique Grange Grève illimitée Les portes se ferment Les piquets se forment Grève illimitée Les bras fatigués Délaissent la chaîne Les tours sont muets Grève illimitée Grève illimitée Quand elle monte des usines La colère, la colère Quand elle monte des usines La colère a la voix des machines Ce nest quun début Tout simmobilise On parle de crise Ce nest quun début On marche beaucoup Paris sans essence Dialogue partout Ce nest quun début Ce nest quun début Quand elle marche dans la rue La colère, la colère Quand elle marche dans la rue La colère na que ses poings nus La révolution Le mot est lâché En plein mois de mai La révolution Entre les pavés Des fleurs vont pousser Pour tous ceux qui font La révolution La révolution Quand elle unit les camarades La colère, la colère Quand elle unit les camarades La colère monte en barricades Quand on bâillonne la colère La colère, la colère Quand on bâillonne la colère Elle fait le tour de la terre. Continuons le combat
Marc Ogeret chante demain | La musique de Là-bas C’est vrai, bientôt nous n’aurons plus d’abeilles, c’est vrai, nos cheminots sont mal partis, c’est vrai, la France rejette les réfugiés, c’est vrai, les jeunes ne veulent plus faire enseignants, c’est vrai que nous avons Macron, et que nous avons Colomb, c’est vrai qu’un tas de mômes n’iront pas en vacances, c’est vrai que les gavés se gavent encore et encore et que nous ne les avons toujours pas pendus, c’est vrai tout ça, on peut continuer comme ça, mais c’est nous qui avons les plus belles chansons. Oui, nous. Ils ont quoi ceux d’en face ? Des marches militaires, des airs d’opéra pour la distinction, des musiques de réclame, des chants pour la messe, des hymnes et des clairons. En hommage, parmi des centaines, nous avons choisi six chansons par Marc Ogeret. Daniel Mermet « Il faisait si beau ce matin », poème de Louis Aragon, musique de Jean-Paul Marchand (1967) : « La Semaine sanglante », paroles de Jean-Baptiste Clément, sur l’air du « Chant des Paysans » de Pierre Dupont (1968) :
7 nov. 2020 Flon Flon où la véritable histoire de l'humanité | Spectacles Une pipe, un coup par devant, un coup par derrière, et hop l’éjaculation. Ne dites pas que je vous choque, on compte au moins cent millions de vues par jour rien que pour le site Pornhub. Quel remède contre cette banalisation et cette indigence ? En 2019 dans le monde, les sites pornos ont reçu 42 milliards de visites, 220 000 vidéos pornos sont vues chaque minute sur cette planète et c’est gratuit de sept à cent sept ans. « Nos désirs font désordre » braillait le jeunesse soixante huitarde.
Aujourd'hui : Léo Ferré, « Ni Dieu ni maître » | Chroniques Samedi 23 septembre 2023 : « marche unitaire contre les violences policières, contre le racisme systémique et pour les libertés politiques ». Les gros médias se régalent : une partie de la gauche ne viendra pas. Ce qui coince, c’est « racisme systémique ». Mais comment qualifier autrement les contrôles au faciès ? Le marketing électoral et la pêche aux voix expliquent les postures politiques des uns et des autres, selon les clientèles convoitées. Chaque mardi Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire | Chroniques Pourquoi deux romans français du XIXe siècle sont devenus des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale, adaptés des milliers de fois dans toutes les langues, en bande dessinée, au théâtre, au cinéma, en série, en comédie musicale, en dessin animé ou en film érotique ? En 2019, les manifestants hongkongais en lutte contre l’ingérence de Pékin sur la vie politique de la péninsule choisirent comme hymne Do You Hear The People Sing ?, la chanson phare du spectacle musical Les Misérables, dont la première version en français fut interprétée en 1980… par Michel Sardou. En 2023, une nouvelle adaptation des Trois mousquetaires par Pathé, en deux longs-métrages, bénéficie d’un budget pharaonique de 72 millions d’euros, censé être rentabilisé par l’exportation du film à l’étranger.
Pourquoi Anna Marly a-t-elle créé "le chant des partisans" pendant la Résistance ? Dans la série des chroniques que j'ai proposées pour prouver aux sceptiques, et aux malintentionnés, que l'immigration était "une chance pour la France", je parlerai aujourd'hui du Chant des partisans, le célèbre hymne de la Résistance qui servit d'indicatif à Radio Londres : "Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines /Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne". Celles et ceux d'entre vous qui ont été élèves dans les années 1960 se souviennent certainement de ce refrain puisque le Chant des partisans faisait partie des enseignements obligatoires avec la Marseillaise et Le Chant du départ. Pourtant, beaucoup de gens ignorent que la musique de cet hymne a été composée par une immigrée russe, nommée Anna Bétoulinsky. Née à Saint-Pétersbourg pendant la Révolution de 1917, au cours de laquelle son père fut fusillé, elle se réfugia à Menton, au début des années vingt, avec sa mère, sa sœur aînée. Le succès du Chant des partisans s'explique aussi par le contexte.