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La pédagogie 3.0, ou l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves - École branchée

La pédagogie 3.0, ou l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves - École branchée
Rencontre avec Stéphane Côté pour en savoir plus sur son approche d’enseignement novatrice, qu’il nomme « la pédagogique 3.0 ». Née d’une incessante remise en question de la part d’un enseignant du primaire, la « pédagogie 3.0 » se veut un bel équilibre entre la pratique enseignante et le besoin d’appliquer des méthodes probantes éprouvées en classe. En effet, Stéphane Côté, admirateur du professeur John Hattie, de l’Université de Toronto et auteur de Visible Learning, est l’un de ceux qui éprouvent le besoin de valider l’impact direct que ses stratégies d’apprentissage ont sur la réussite de ses élèves. C’est pour cette raison qu’il a bâti un bon nombre d’outils lui permettant d’obtenir une rétroaction de leur progression. Une évolution logique de la pédagogie contemporaine La terminologie reprend quelque peu celle des différentes nomenclatures d’Internet (Web 1.0, 2.0, etc.) pour identifier différents courants de la pédagogie moderne : De la bagarre pédagogique en classe, il y en a! Related:  Pensée complexe et numérique

L'essor des prothèses numériques "cognitives" et leur impact en termes socio-anthropologiques Les prothèses « cognitives » (les ordinateurs, les consoles de jeu, les smartphones, et bientôt les Google Glass®...) accompagnent étroitement l'activité mentale et sociale de l'individu. Le besoin irrépressible, pour certains « adeptes », de se connecter aux sites web comme Facebook, aux boîtes e-mail, pour s'adresser à son semblable, témoigne de l'essor de nouvelles pratiques sociales et culturelles qui se développent fortement depuis le début du XXIe siècle. Tous ces appareils semblent en mesure de provoquer une potentielle "cyberdépendance" chez certaines personnes et d'exercer une modification progressive et subtile, en cas d'usage intensif, de l'activité cognitive comme des modes de mise en relation des individus. Ils peuvent donc vraiment bouleverser significativement certains rapports sociaux et également certains processus pédagogiques. En savoir plus Crédit photo : Champion studio / Shutterstock.com Niveau : Universitaire

Civilisation numérique, le retour du primitif - Le Temps Civilisation numérique, le retour du primitif Paradoxes Le digital raviverait nos croyances les plus archaïques et réactiverait nos liens avec la pensée magique Plongée avec le philosophe Hervé Fischer, le biologiste Cyrille Barrette et le sociologue Sami Coll Troisième loi d’Arthur C. Clarke – tout le monde connaît: «Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.» Effet boomerang, retour du refoulé. La revanche d’une pensée fantastique, donc? Résultat: «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu. Pourvoyeur d’impressions d’hyperpuissance, d’hyperconnexion, de superintelligence, l’univers digital livre un semblant de sens global, comme tous les autres mythes avant lui, selon Hervé Fischer. Histoire ancienne, inscrite dans celle de l’espèce. Faut-il tout débrancher pour retrouver la raison? La Pensée magique du Net, Hervé Fischer, Editions François Bourin. «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu»

Comment notre cerveau se débrouille-t-il avec les TICE Dossier15/12/2013 Apprendre une information via le web, est-ce la même chose que de l’apprendre dans un livre ou de la bouche d’une personne ? Pas vraiment, si on en croit les différentes études menées sur les processus d’apprentissage et les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement. Depuis l’utilisation massive de la recherche d’information par les moteurs de recherche jusqu’à la lecture sur écran, notre environnement numérique chamboule notre cerveau. Néanmoins, le constat est loin d’être aussi négatif. Au final, si notre cerveau n’est pas encore habitué au fait d’apprendre avec le numérique, force est de constater qu’il est déjà en train de changer. > Comment notre cerveau apprend-il ? > Écrire à la main, c’est bon pour le cerveau.Que se passerait-il si nous laissions tomber l’apprentissage de l’écriture à la main pour nous concentrer sur le clavier ? > Écran, papier : vous lisez sur quoi ? > Comment le numérique modifie notre cerveau lecteur ?

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

Apprendre/désapprendre. Sur la ligne de crête des apprentissages numériques Dossier13/12/2013 Pour qui s’intéresse, comme le fait le Digital Society Forum, aux relations entre les technologies et nos sociétés, la question de l’apprentissage est un vrai cas d’école. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, il suffit de chercher à mesurer l’effet des technologies sur les performances scolaires pour ne rien trouver. En elles-mêmes, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Numérisation du tableau blanc, du cartable, du manuel scolaire, des exercices, de la relation avec l’enseignant ou des échanges entre apprenants, il ne suffit pas de substituer, pièce par pièce, un dispositif numérique à un outillage analogique pour que, comme par magie, les apprentissages s’améliorent, les inégalités devant l’éducation s’évaporent ou que les capacités créatives se développent. Regarder ailleurs Qu’apprendre ?

Automates Intelligents: Les technologies numériques comme prothèses à notre cerveau ? par Christophe Jacquemin Nous nous connectons à Internet... nous surfons de pages en pages par des liens qui nous promènent ici et là, et pendant ce temps nous sommes aussi bombardés de messages, d'alertes nous signifiant qu'un mail vient de nous arriver et, via flux RSS, qu'un blog ou site a été mis à jour. Que se passe-t-il alors dans notre esprit ? En quoi cet environnement électronique change-t-il notre état mental, voire notre comportement social ? Ces outils modifient-ils notre cerveau ? Bientôt, serons-nous encore capables de nous concentrer plus de quelques minutes sur un texte. Autre question à ajouter à toutes ces questions : doit-on considérer toutes ces interrogations comme pertinentes quand on sait qu'au cours des âges l'homme s'est constamment créé de nouvelles façons de penser. Lecture fragmentée ? Relevons cependant que diverses études détruisent ce mythe du "multitâche". Internet, un impact sur la façon dont on mémorise l'information dans notre cerveau ?

Ce que le numérique peut en éducation Publiée par Canopé et sa délégation Éducation et société, la revue Diversité nous propose pour son numéro 185 un dossier où l’on peut lire de nombreuses contributions qui interrogent les relations souvent complexes entre le numérique et l’éducation, avec une ouverture hors des sentiers de l’école qui est la bienvenue, dans la partie « Le numérique pour la réussite et l’insertion des jeunes », peut-être la plus originale du dossier. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette affirmation d’Emmanuel Davidenkoff : « Ce n’est pas la question du numérique qui se pose, mais celle du pédagogique. » Elle pourrait servir de sous-titre au dossier, car c’est un leitmotiv de plusieurs contributeurs : les questions techniques, de matériel, de logiciels sont finalement secondaires, et à l’heure où 83 % de la population française est connectée (contre 36 % en 2004), on ne peut plus raisonnablement parler de « fracture numérique » comme il y a dix ans, nous rappelle Pascal Plantard.

Pas d'intellectuels critiques dans le numérique Il manque au monde numérique des intellectuels critiques. Tel est le constat qu’un professeur de théorie politique américain, Henry Farrell, dresse dans le dernier numéro de la revue Democracy . Pourquoi est-ce important ? Qu’est-ce que Farrell reproche à tous ces gens ? Contrairement aux intellectuels d’antan qui étaient le plus souvent universitaires, ceux-là ne le sont pas, ils n’ont pas de base, même économique. Cela a des effets nombreux : la réduction du spectre politique (les opinions politiques de ces gens s’inscrivent dans un petit spectre qui va du libertarisme bon teint au libéralisme pragmatique, et exclut de fait des pensées plus radicales, à droite comme à gauche), mais aussi la production d’un discours assez uniforme (il y a des divergences, certes, mais pas de fond, tout le monde ou presque étant d’accord sur le fait que le progrès technologique est une bonne chose et que le marché est la force dominante de ce progrès). Pourquoi c’est grave ? Xavier de La Porte

Discours et mémoire 7. La mémoire numérique. Réflexivité et technodiscursivité – La pensée du discours Il n’existe pour le moment quasiment pas de travaux sur la mémoire numérique dans une perspective linguistique, discursive ou textuelle. J’entends mémoire numérique au sens technodiscursif, et non au sens informatique (je n’intègre pas les aspects proprement techniques de l’archivage des données). C’est en revanche un objet de réflexion qui s’est beaucoup développé en sciences de l’information et de la communication, comme le précise Oriane Desseilligny : « En SIC, les travaux sur les rapports qu’entretient l’homme avec sa mémoire dans un contexte numérique se sont démultipliés ces dernières années à la faveur, par exemple, de technologies textuelles qui externalisent la fonction mémorielle (Le Deuff, 2010), de dispositifs socio-numériques qui se donnent pour des supports de mémoire modernes » (2012 : 96). Mémoire, information, présence – l’hypertextualité C’est sans doute la notion la plus anciennement et abondamment travaillée. – la trace ou présence numérique – la redocumentation

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