L'Etat s'attaque aux lanceurs d'alertes Ils donnent l'alerte avant que ne surviennent les dégâts... Amiante, plomb, dioxine, ogm, nucléaire. Et bientôt ondes électromagnétiques (micro-ondes, portables, wifi...) pesticides et herbicides, effets secondaires des vaccins et médicaments chimiques, liste non exhaustive... Voici ce qu'écrivait Patrick Piro déjà en 2006 Source Politis n°872 Dans l’Antiquité grecque, la princesse Cassandre prédisait la chute de Troie. Les effets nocifs de la poussière d’amiante ont entraîné un examen microscopique de la poussière minérale par l’inspecteur médical du ministère de la Santé. Pour saisir toute la portée de ces quelques lignes, il faut savoir qu’elles ont été rédigées en... 1898 ! Les anglophones ont inventé un nom pour désigner les individus de la catégorie de Lucy Deane : whistleblowers lanceurs d’alerte, en français, selon le terme forgé par Francis Chateauraynaud, sociologue à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Politis n° 872 Voir Fondation Sciences Citoyennes
Clouer le bec à un lobbyiste anti-partage Vous êtes autour d'une table garnie de militants anti-partage sur Internet ? Pas de panique, Philippe Aigrain, cofondateur de la Quadrature du Net, a développé un argumentaire en béton armé. Une sorte de manuel de savoir-vivre pour sociétés de l'information traversées par de menues contradictions. Nul n’est à l’abri en ces temps pré-électoraux. Or ces personnes s’emploient en ce moment à plein temps à avertir nos concitoyens, et parmi eux particulièrement un candidat à l’élection présidentielle, des immenses dangers que la mise en place de nouveaux financements associés à la reconnaissance du partage non-marchand entre individus des œuvres numériques feraient courir aux fleurons français de la culture. Voici donc quelques éléments qui vous permettront de relancer la conversation tout en restant polis, bien sûr. 1. Vous remarquerez tout d’abord que vos interlocuteurs s’en prennent à une créature baptisée licence globale. 2. 3. Non, il faut vous en sortir autrement. 4. 5. 6.
Le gouvernement US s'affranchit des frontières pour saisir les noms de domaines en .com Si la fermeture de sites internet via la saisie de leur nom de domaine par les autorités américaines n’est plus une exception, elle ne semble pas non plus avoir de limite géographique. La semaine dernière, le site de paris sportifs en ligne bodog.com a été fermé alors que son nom de domaine était enregistré par une société canadienne. Selon une porte-parole de l’unité Immigration and Customs Enforcement (ICE) qui mène les opérations coups de poing contre les sites Internet délictueux, la saisie des noms de domaine en .com, .net, .org, cc, .tv ou encore .name est possible parce que les entreprises qui en détiennent les contrats d’administration sont basées sur le sol américain. Une revendication clairement assumée C’est le cas de VeriSign (.com, .net, .cc, .tv, .name) et de son pendant à but non lucratif, le Public Interest Registry qui administre le nom de domaine .org.
Comment résister à la surveillance générale - Conseils pour être invisible Paru dans le numéro 4 de la revue Ravages (éditions JBZ & Cie) Lire aussi : 3 questions à Isabelle Sorente, co-fondatrice de Ravages Devenir invisible Depuis 1989, l'Institute for Applied Autonomy - Institut d'Autonomie Appliquée ou IAA - s'est donné pour mission "d'étudier les forces et les structures qui affectent l'auto-détermination des individus et de promouvoir les technologies qui élargissent leur autonomie". Ce qui signifie ? Le développement de divers projets pour devenir véritablement autonomes - libres de toute surveillance. • Le projet "I-see" dresse une carte de Manhattan listant les caméras de surveillance qui la jalonnent et dévoilant les trajets qui permettent d'y échapper. • Les robots "Oui, oui !" Le Guide du renard donne également un aperçu du projet ubermatic, qui permet de se connecter, à l'aide d'un matériel simple à fabriquer soi-même, aux réseaux de surveillance et de voir ce qu'ils voient. Surveiller les surveillants S'armer pour le futur
Acta : la résistance continue Posté le 12 février 2012 par Place au Peuple dans S'INFORMER Place au Peuple Site officiel de la campagne du Front de gauche, www.placeaupeuple2012.fr agrège non seulement les productions des élus, des militants, des sympathisants, mais aussi plus largement des citoyen-ne-s qui tiennent des sites d'information ou des blogs. Négocié entre les États-Unis, l’Union Européenne, le Japon, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Mexique, Singapour, la Corée du Sud, le Maroc et la Suisse, ACTA vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, de celle des médicaments aux produits de luxe en passant par le téléchargement illégal et le partage de fichiers. À Paris, ils étaient plus d’un millier à dénoncer l’accord anti-contrefaçon. Emmitouflée dans un long manteau, une écharpe en cache-nez et le front couvert de son bonnet, une jeune femme reprend les slogans en chœur avec la foule. Sylvain, 32 ans, lui, ne comprend pas. Écoutez ce reportage de Abdelhak El Idrissi pour France Info :
High-Tech : Les États-Unis pressent pour garder le contrôle d'Internet La Russie, la Chine et d'autres membres de l'ONU souhaitent que les Nations unies récupèrent la gestion du réseau Internet, contrôlé par des organismes américains. Le 27 février, les 193 États membres de l'Union internationale des télécomunications (ITU), organe de l'ONU, entameront des négociations sur un nouveau traité concernant la gouvernance d'Internet. Cette gouvernance est aujourd'hui l'affaire de plusieurs organisations à but non lucratif, essentiellement américaines mais indépendantes des États-Unis comme l'Icann, l'IETF ou l'Internet Society. Ces instances régulent notamment les noms de domaine, les adresses IP et déterminent les évolutions techniques du réseau. Certains États souhaitent remettre à plat cette gouvernance à domination américaine. Parallèlement, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud ont appelé en septembre 2011 à la création d'un organisme mondial pour contrôler Internet. Une gouvernance collégiale impossible?
"Si on laisse Internet dériver, il ne sera bientôt plus libre" Atlantico : Google qui affiche des bénéfices records. Facebook dont l'entrée en bourse est particulièrement attendue : Internet est-il désormais entre les mains des grandes sociétés ? Benjamin Bayart : Actuellement, je trouve qu’Internet est en train de passer aux mains de gens qui ne sont pas du tout des "pures players" et qui n’ont pas du tout ce mode de pensée là, c’est-à-dire, la liberté de leur contenu. Quand Internet a été créé, sa devise était de pouvoir tout y faire, autrement dit Internet permet tous les usages, ce qui est la source de toutes les innovations sur le réseau. Mais nous sommes en train de tuer petit à petit la possibilité de pouvoir tout faire sur Internet. Internet est donc moins libre qu'avant ? Si on le laisse dériver comme nous le faisons actuellement, Internet ne sera plus libre. Que serait un Internet totalement libre ? Il ne manque pas beaucoup de choses sur l’Internet actuel pour qu’il soit totalement libre. Les gens doivent faire attention.
Les annexes inquiétantes de la Constitution européenne La Constitution et sa version "simplifiée" (le traité de Lisbonne) contiennent de nombreuses annexes dont le rôle est d'indiquer de quelle façon les différents articles doivent être interprétés et appliqués. Ces annexes font juridiquement partie de la Constitution: article IV-442: "Les protocoles et annexes du présent traité en font partie intégrante." De plus, les annexes sont désignées comme référence pour l'interprétation devant éventuellement être faite par un tribunal: article II-112, 7: "Les explications élaborées en vue de guider l'interprétation de la Charte des droits fondamentaux sont dûment prises en considération par les juridictions de l'Union et des États membres." Or, dissimulées parmi ces annexes, on trouve des "explications" qui permettent tout simplement de ne pas appliquer la Charte des Droits fondamentaux (la partie II de la Constitution) dans des cas dont la définition est délibérément floue et extensible. article II-61 1. Réquisition de citoyens pour des travaux forcés
Changement à la tête de la direction centrale des CRS Hubert Weigel, 61 ans, quitte la direction centrale des CRS (Compagnies républicaine de sécurité), poste qu'il occupait depuis le 4 septembre 2009. Inspecteur général de la police M. Weigel a été désigné pour organiser la sécurité du prochain G20 qui se tiendra à Cannes (Alpes-Maritimes) les 3 et 4 novembre. Le départ de M. Weigel n'est pas une surprise. La grogne de ces fonctionnaires de police avait marqué les esprits. La grogne avait atteint un tel niveau que la sécurité prévue autour de quelques manifestations, comme des matchs de football ou des déplacements de ministres, en avait été affectée. M.
Projet de loi de finances pour 2011 : Sécurité : Gendarmerie nationale Missions de police judiciaire 1 - Constat L'exercice des missions de police judiciaire au quotidien ne présente pas de difficulté majeure, chaque institution ayant développé les outils lui permettant de faire face à la délinquance de sa zone de compétence. 2 - Circulation et partage des informations Les offices centraux ont vocation à être informés des faits délictueux relevant de leur champ de compétences. Au-delà des structures, il faut fiabiliser les échanges d'informations, qui doivent se faire systématiquement et en temps réel entre services à vocation judiciaire. Afin de faciliter les échanges de renseignements, les liaisons doivent être permanentes aux différents niveaux géographiques entre police et gendarmerie. Afin que les acteurs se parlent et se connaissent davantage, les deux directeurs généraux élaboreront une directive commune visant à l'échange d'informations et prépareront la mise en place d'un fichier national des objectifs stupéfiants (FNOS).