Pourquoi n’y a t-il pas de consensus sur une licence Open Data en France ? « Le choix d’une licence de réutilisation à apposer aux données ouvertes est l’un des premiers choix politiques d’un programme d’ouverture de données publiques. Il s’agit de conditionner les droits et devoirs associés à la mise à disposition et à la réutilisation des données. Tandis que certains pays légifèrent pour créer une licence unique de réutilisation, l’entrée tardive de l’état français dans le mouvement Open Data a obligé les collectivités ouvertes à improviser sur le sujet. Si ces dernières communiquent entre-elles sur les retours d’expérience et la mutualisation de procédures d’ouverture, l’absence d’une licence juridique de référence leur impose de répéter individuellement un travail juridique complexe et chronophage qui consiste à effectuer un comparatif des licences possibles avant de faire un choix basé sur le projet et contexte politique local. Pourquoi n’y a-t-il pas de consensus en matière de licence ? Le contexte législatif Les licences actuellement utilisées en France
L’ouverture est-elle morte « L’ouverture est morte » (Open is dead) estime John Geraci sur GovLoop, la communauté de l’innovation publique américaine, et initiateur du projet Do it yourself City. « Telle est la conclusion à laquelle je suis arrivé lors d’une récente réunion où des gens se sont rassemblés pour discuter de la façon de faire avancer l’ordre du jour de l’Open Data. L’ouverture n’est pas morte comme mouvement, elle est morte comme terme qui peut-être utilisé pour motiver les gens, pour les amener à se rallier à une cause, pour participer à un évènement ou se rallier en ligne pour quelque chose. Le gouvernement ouvert. Les villes ouvertes. Réaction d’humeur d’un spécialiste un peu fatigué ou discussion de fonds sur les limites d’un idéal ? La réflexion de John Geraci évoque la fatigue des mots valises dont la mode ne dure pas. Mais l’ouverture des données n’est effectivement pas le sésame « ouvre-toi » que l’on croit. Ensuite cette ouverture est complexe.
Open data >> défi accepté Organisé par l'Open Knowledge Fundation, l'Open Data Challenge a fait plancher designers et développeurs européens sur des outils de réutilisation des données publiques. Revue des réalisations. Municipalités d’Helsinky, Paris, Munich, l’agglomération de Manchester et Pays-Basque… Les dix huit derniers mois ont vu l’explosion des politiques d’ouverture des données publiques en Europe. Appuyés par une directive du Parlement Européen et un intérêt citoyen croissant comme l’initiative de l’association Regards Citoyen ou l’annuaire de données Datapublica, gouvernements, villes et collectivités européennes sont nombreux à suivre cette tendance à la mise en ligne de catalogues de données en tout genre produits par leurs services. Libérer (partiellement) les donnés est une chose, mais comment en faire profiter les citoyens ? Si du coté administratif le mouvement est enclenché, il reste encore à sensibiliser un public plus large sur l’importance de l’open data.
Manifeste Open Data | Les données publiques nous appartiennent ! Le décret signé de François Fillon qui affirme que l’accès aux données publiques doit être gratuit et ouvert à tous est un premier pas en avant mais, étant donné que nos administrations sont très réticentes à ouvrir leurs bases, la liste risque d’être longue des exceptions à la règle de transparence prévue pour le nouveau décret du 26 mai 2011 (INSEE, EPIC, Culture, données sanitaires et géographiques etc…). Aujourd’hui, les citoyens ont soif de connaissance notamment sur la performance de leurs services publics mais aussi sur l’accès à ces services et de pouvoir participer à leur optimisation ou en inventer de nouveaux : dans quel hôpital se faire soigner, dans quelle école inscrire ses enfants, quel taux de réussite aux examens, comment rationaliser ses déplacements, retrouver un ami, améliorer l’accompagnement des handicaps, comment mieux consommer ? L’Opinion publique réclame une ouverture des données généralisée, la révolution de l’open data ne doit pas se faire sans la France.
Open Data Open data : qu’est-ce qu’une donnée ouverte ? Une donnée est un fait brut, qui n’as pas encore été interprété. Par exemple, si en consultant un thermomètre je lis "18°C" il s’agit bien d’une donnée. Si je dis qu’il fait "plutôt doux pour la saison", on a affaire à une information. Quelle compagnie aérienne est la plus ponctuelle ? Prenons l’exemple du site Qualité Transports récemment mis en place par le Ministère de l’Ecologie. Il s’agit bien ici de données brutes. L’exemple du site Qualité Transports le démontre, si besoin était : publier des documents PDF en ligne, ce n’est pas réaliser l’ouverture des données publiques… Pour qu’une donnée soit ouverte, elle doit répondre à trois grands critères : Like this: J'aime chargement… Réutilisation des données publiques : des promesses vertigineuses Dossiers d'actualitéMis à jour le 14/04/2017 Copyright : Flickr CC by sa Perspecsys Photos L'open data, ou, dit en français, l'ouverture des données publiques est devenue une obligation pour toutes les collectivités locales de plus de 3500 habitants depuis l'adoption de la loi pour une République Numérique (loi du 7 octobre 2016).
Big Data : les progrès de l’analyse des données La démultiplication des outils de collecte de données (comme le web ou nos téléphones mobiles qui enregistrent très facilement nos déplacements, mais également nos actions, nos relations…) et l’amélioration des outils d’analyses de données offrent aux entreprises des moyens marketing de plus en plus inédits, estime Lee Gomes pour la Technology Review. Et de donner un exemple simple et frappant : celui des Giants de San Francisco, l’équipe de baseball américain championne du monde et championne de la ligue nationale, qui a mis en place une tarification dynamique mise au point par Qcue, permettant de modifier le prix des billets en fonction de la demande, et ce, jusqu’à la dernière minute. L’idée étant d’adapter les tarifs à la demande pour éviter la mévente et mieux exploiter les phénomènes d’enchères (qui profitent plutôt au marché noir). Une tarification dynamique qui a permis une augmentation du chiffre d’affaires du club de 6 % en 2010. Vers le commerce algorithmique
Open Data, le partage de données reste toujours associé à un risque Crédit D.R. Une étude menée par la société de conseil Bluenove fait le point sur l'ouverture des données tant du côté public que privé, offreurs que consommateurs de données. Le principe des données ouvertes est surtout connu pour son utilisation dans le secteur public pour offrir de l'information gratuitement (journal officiel, données géographiques, etc.) qui pourra le cas échéant servir à des entreprises pour créer des services. Or le secteur privé peut aussi être offreur de données ouvertes. Ce cabinet a réalisé une étude baptisée Open Data : quels enjeux et opportunités pour l'entreprise ? Le livre blanc qui intègre cette étude est préfacé par Carlo Ratti, du M.I.T., qui rapproche le mouvement de l'Open Data et la problématique du Big Data. L'Open Data connu mais méconnu Selon l'étude Bluenove, 47% des répondants connaissent le concept d'Open Data. Partager par obligation ou par intérêt
Votre bibliothèque tout en 3D et sur le web [WebGL inside!] Hello 🙂 Je voulais vous présenter aujourd’hui une nouvelle expérience numérique de la bibliothèque. Réalisée dans le cadre des « Google Chrome Experiments », ce site internet en WebGL (pour faire de la 3D dans votre navigateur), vous permet de parcourir une bibliothèque de façon simple et fluide et de papillonner parmi les étagères. Là où je me moque très souvent d’iTunes et de sa bibliothèque en « faux bois » avec ses « faux livres », ici l’expérience est plus importante, plus agréable, on y voit également de nombreux livres rangés dans des catégories… Voilà ce que ça donne : Concernant la lecture du livre une fois sorti de l’étagère, il y a encore énormément de travail à faire (en gros, ce n’est pas lisible du tout), mais il vous suffit de cliquer sur « click here to get the book« , et vous aurez la possibilité d’avoir le livre sur Google Books. source
La gratuité des données publiques encouragée par data.gouv.fr Trois mois après la formation de l’équipe en charge de créer le futur portail data.gouv.fr, un décret et une circulaire sortis au Journal Officiel ce matin viennent préciser le cadre dans lequel ÉtaLab et les ministères vont travailler. Coup de frein à la marchandisation des données publiques Le décret 2011-577 risque de ne pas faire plaisir à tous les intermédiaires qui vivent de la revente de données publiques sur le dos du travail des administrations. A partir du 1er juillet 2011, il sera beaucoup plus complexe pour une administration centrale de créer des barrières financières à l’accès à ses données publiques. Cependant, s’il renforce le poids du Premier ministre dans l’arbitrage de la création de licences payantes, il réaffirme également celui du COEPIA. Les données payantes le resteront au moins jusqu’en 2012 Enfin, ce mécanisme visant à assurer une meilleure transparence de la publication des données publiques, ne s’appliquera pas à tous les organismes ayant une mission publique.
L’ouverture des données publiques, et après Tous ceux qui, comme nous dans le cadre du programme Réutilisation des données publiques de la Fondation internet nouvelle génération, s’engagent en faveur de l’ouverture et de la réutilisation des données publiques, en espèrent des résultats féconds en termes de qualité de vie, de cohésion sociale, d’innovation et de croissance. Mais les choses pourraient se passer tout autrement. Nous devons commencer à penser aux conséquences de l’ouverture des données, pour nous assurer qu’elles soient majoritairement positives. Ceux qui militent en faveur de l’ouverture des données publiques (ou non, d’ailleurs) et de leur réutilisation par les citoyens, les chercheurs et les entrepreneurs, espèrent qu’il en sortira quelque chose de bon. Ils ont sans doute une idée différence de ce qu’est ce « quelque chose », et de ce que « bon » veut dire : je peux considérer qu’il est bon de créer de la valeur marchande à partir de données publiques gratuites, alors que d’autres ne le penseront pas. Bifurcations
Internet Archive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir IA. Serveurs de l'Internet Archive. Pour assurer la stabilité et la sécurité des données archivées, un site miroir fonctionnel est conservé à la Bibliotheca Alexandrina[1] en Égypte. L’IA met gratuitement ses collections à la disposition des chercheurs, historiens et universitaires. Elle est membre de l’American Library Association et est officiellement reconnue comme bibliothèque par l’État de Californie[2]. Le robot d'indexation utilisé par l'IA est Heritrix, un logiciel libre. Histoire[modifier | modifier le code] L'Internet Archive fut fondée en 1996 par Brewster Kahle. Wayback Machine[modifier | modifier le code] La Wayback Machine (littéralement « la machine à revenir en arrière ») est la partie des clichés du Web de l'IA. En 2006, la Wayback Machine contenait près de 2 petaoctets de données. L'appellation « Wayback Machine » renvoie à des épisodes du The Rocky and Bullwinkle Show, où M.
Dis, papa, c’est quoi l’open data? Nombreux sont ceux qui estiment que le mouvement "open data" aura, à l'instar de l’apparition de l’alphabet, de l'internet ou encore de l'explosion des réseaux sociaux, des répercussions majeures dans nos sociétés. Connu pour ses logiciels non libres, Microsoft a eu la très bonne idée de demander à Regards sur le numérique (RSLN, animé par Spintank), son “laboratoire d’idées, de réflexions et d’expérimentations en ligne“, de se pencher sur la notion d’open data, et donc le partage de données publiques dans des formats ouverts, afin de libérer les données récoltées, ou produites, par les autorités publiques, et de les rendre, si possible gratuitement, à la société, ses citoyens, associations, entreprises privées et administrations publiques. Au menu, très complet, digeste et instructif : une enquête et une trentaine d’articles, que l’on retrouve sur son site ainsi que dans le n° spécial de leur magazine, suivi d’une conférence, intitulée L’Open data, et nous, et nous, et nous ?
Les enjeux de l’extension de l’Open Data au monde de l’entreprise « Ainsi donc, nous souhaitons étendre le nombre et la diversité des données réutilisables. Mais pourquoi, en fait ? Pourquoi, en particulier, les entreprises contribueraient-elles à l’Open Data ? » C’est avec cette question que Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation internet nouvelle génération, entamait son intervention de synthèse de la session sur l’Open Data appliquée au monde de l’entreprise pendant la semaine européenne de la réutilisation des données publiques qui se tenait à Nantes du 21 au 26 mai 2012. « Certes, beaucoup d’entreprises veulent agir en bons citoyens, mais cette motivation ne peut pas leur suffire… » Nous n’avons jamais pris les données au sérieux « Nous n’avons jamais pris les données au sérieux et aujourd’hui, elles se vengent », estime Daniel Kaplan. Les données sont pour la plupart des constructions ad hoc visant à remplir les variables des programmes, explique-t-il. L’ouverture banalisée Les enjeux des données d’entreprise ouvertes Hubert Guillaud