Le libre-arbitre
Retour à la liste des textes Le libre arbitre La notion de libre arbitre, synonyme de liberté, désigne le pouvoir de choisir de façon absolue, c’est à dire d’être à l’origine de ses actes. Autrement dit un sujet libre est sensé pouvoir choisir de lui-même ce qu’il choisit, sans être poussé à l’avance d’un coté ou d’un autre par quelque influence ou cause que ce soit. Le libre arbitre suppose un certain contrôle de la part de l’agent : contrôle sur ses actions mais aussi sur les pensées et les émotions à partir desquelles il va se décider d’agir - contrôle qui suppose aussi la capacité de s’abstenir. Sur quoi repose la notion de libre arbitre ? Cela fait-il du libre arbitre et du contrôle qu’il suppose une donnée évidente ? Du point de vue de la troisième personne, c’est-à-dire pour un observateur extérieur «objectif », chacun des actes d’un agent donné s’explique par des causes extérieures, s’insère dans une continuité. Faut-il nécessairement opposer ces deux points de vue ? Commentaire
Libre arbitre
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Arbitre. Le libre arbitre est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y nécessitent. « Se déterminer à » ou « être déterminé par » illustrent l’enjeu de l’antinomie du destin ou de la « nécessité » d'un côté et du libre arbitre de l'autre. Le principe d'incertitude, la théorie du chaos voire les théorèmes d'incomplétude de Gödel ont, selon certains, apporté des éléments nouveaux à ce débat, sans pour autant le trancher. Histoire[modifier | modifier le code] Origine augustinienne du concept[modifier | modifier le code] Saint Augustin fut l'un des premiers à méditer le concept de libre arbitre (portrait imaginaire par Botticelli, v. 1480). d’où vient que nous agissons mal ? Critiques[modifier | modifier le code]
Prophétie autoréalisatrice
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une prophétie autoréalisatrice est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu'ils font advenir ce que la prophétie annonce. Ce qui n'était qu'une possibilité parmi d'autres devient réalité, par l'autorité de l'oracle qui énonce la prophétie ou par la focalisation des esprits sur cette possibilité. Dans les deux cas, le fait d'énoncer la prédiction et de trouver des gens pour y croire modifie les anticipations et donc les comportements. Plus généralement, ces prophéties font partie des système à rétroaction, rétroaction positive (amplificatrice, instable) pour les autoréalisatrices, rétroaction négative (amortissante, stabilisatrice) pour les autodestructices. Mécanisme[modifier | modifier le code] Aux origines de la prophétie autoréalisatrice[modifier | modifier le code] Dans un texte de 1929, l'écrivain hongrois Frigyes Karinthy écrit sous le titre "L'Oracle de Macbeth" (traduction Judith et Pierre Karinthy) :
Sociologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La sociologie peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l'impact de la dimension sociale sur les représentations (façons de penser) et les comportements (façons d'agir) humains. Ses objets de recherche sont très variés puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux médias, aux relations, aux réseaux sociaux, aux rapports de genre (hommes/femmes), aux statuts et fonctions, aux religions, ou encore aux formes de cultures et d'ethnicités...C'est elle qui pousse l'humain à réagir en société de façon à modifier ou préserver son statut social. Les diverses théories sociologiques (les paradigmes) rendent compte des phénomènes sociaux humains sous plusieurs angles : Certaines mettent plutôt l'accent sur l'étude de l'impact sur un phénomène donné des relations sociales et interactions entre individus. Origine du terme[modifier | modifier le code]
La suspicion, une protection ou une perversité ? - François Paul-Cavallier
La suspicion, une protection ou une perversité ? Notre société se veut chaque jour plus sécuritaire, elle se cherche des moyens plus sécurisés. On tend vers l’illusion que le risque zéro est possible. François PAUL-CAVALLIER Formateur en psychologie