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Entretien avec Vincent LIQUETE Vincent LIQUETE est professeur des universités à l’université de Bordeaux et directeur adjoint formation à l’ESPE d’Aquitaine. Il dirige l’équipe RUDII du laboratoire IMS CNRS UMR 5218. Membre du bureau de la rédaction de la revue Hermès, ses travaux de recherche portent sur les cultures de l’information, les usages et pratiques professionnelles dans des contextes numériques de travail. Cette interview a été réalisée à partir de trois articles : LIQUETE, Vincent. L’impact de la communication pour comprendre le document. Bon visionnage et nous remercions Vincent Liquete d’avoir répondu à nos questions et d’avoir accepté qu’il soit diffusé sur notre blog. WordPress: J'aime chargement…
Aménager un espace d’apprentissage pour mettre en place une pédagogie de la coopération Selon une définition donnée par Sylvain Connac [1], La coopération s’opère à travers des situations d’échanges où des individus ont la possibilité de s’entraider par et dans la rencontre éducative. Elle regroupe les situations d’aide, d’entraide et de tutorat Les enjeux de la coopération : aide, entraide et tutorat , 25 novembre 2008 Un tel dispositif suppose que les élèves puissent circuler dans la classe afin de favoriser les interactions. Dès lors, quelle stratégie d’aménagement mettre en place pour soutenir une pédagogie de la coopération ? Proposer des espaces dédiés à la coopération En classe, l’aide est souvent mise en place de manière informelle, sans aménagement particulier. Opter pour un espace classe modulable D’autres enseignants ont misé sur du mobilier modulable. Pour en savoir plus : le dispositif Cl@ssinnov. Lycée Louis Armand - Eaubonne (95) Individualiser le travail La mise en place d’une pédagogie de la coopération va souvent de pair avec une individualisation du travail.
Apprendre avec les réseaux sociaux À l’heure où le web 2.0 est critiqué parce qu’il est une fenêtre aux dérives, n’est-il pas paradoxal de penser qu’il peut être aussi un outil des apprentissages ? Utiliser les réseaux sociaux pour apprendre est incontournable parce que leurs usages s’inscrivent dans les apprentissages semi-formels. L’Environnement Personnel d’Apprentissage ou EPA [1] Même si la notion d’EPA n’est pas encore complètement stabilisée, elle permet de décrire comment un individu construit son environnement pour acquérir de nouvelles connaissances. Il est amené à structurer ses accès à des ressources, à communiquer avec d’autres personnes, à utiliser des outils numériques. Ainsi chacun d’entre nous peut distinguer les outils qu’il utilise à son propre compte, en suivant l’exemple présenté dans cette image : [2] Vous trouverez d’autres propositions très intéressantes en ligne. Cette multitude d’accès et l’hétérogénéité des contenus impliquent des inconvénients majeurs : Web2.0 La sérendipité En conclusion
L’éducation de l’attention à l’âge du numérique ubiquitaire L’avènement du numérique tend à décanter, purifier et distiller le statut de l’enseignant, en le délivrant des scories qui alourdissaient et encombraient jadis sa tâche. Il apparaît de plus en plus clairement que le cœur de son travail consiste moins à « transmettre des connaissances » (Wikimédia, les MOOCs, les manuels, les tutoriels et les immenses banques de données accessibles en ligne depuis n’importe quel smartphone tiennent ces connaissances à notre disposition) qu’à « éduquer l’attention », comme le précise l’anthropologue Tim Ingold. Cette formule peut se décliner de multiples façons. Un art de la préhension Cela implique d’abord d’apprendre où, comment et grâce à qui accéder à ce dont nous avons besoin pour résoudre le problème auquel nous nous trouvons confrontés. C’est l’art de la bonne préhension que doivent désormais transmettre les enseignants (pour autant qu’ils l’aient acquis eux-mêmes !). Un art de la conversation Un art de l’erratisme