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De l’évaluation du risque au choix de la solution

De l’évaluation du risque au choix de la solution

La violence ordinaire dans les organisations - Gilles Herreros Dans les entreprises ou les administrations, il existe une violence banale, quasiment invisible et quotidienne : brimades, petites humiliations, conflits larvés enveniment les relations. Si le bonheur au travail peut se rencontrer (en cherchant bien, on peut le croiser, déposé ici ou là, dans l’amour du métier, quelques relations de qualité, la symbolique que charrie l’activité…), c’est d’abord la violence ordinaire perpétrée par les uns et les autres, sur les uns et les autres que je croise le plus souvent lors de mes interventions dans les organisations. À cela, il n’y a aucune espèce de fatalité. Cette violence existe le plus souvent non pas en appui sur je ne sais quels desseins de harceleurs plus ou moins dérangés (même si ceux-là peuvent aussi exister) mais sur la cécité, les petites lâchetés quotidiennes, les peurs du plus grand nombre. Article de 3643 mots.

Comprendre C2R, le modèle d'analyse des risques psychosociaux du réseau Anact Publié le 03-JUL-13 par ANACT | Imprimer Les équipes du réseau Anact ont développé un modèle d'analyse pratique des risques psychosociaux en entreprise. La prévention des RPS en entreprise est un sujet complexe car la question des RPS est elle-même complexe : multiplicité des causes, difficulté de l’objectivation, précarité des solutions, renvoi à des questions d’organisation et de relations professionnelles. Face à cette complexité, le réseau Anact a développé un modèle d’analyse qui aide au diagnostic global et au dialogue entre acteurs dans la phase de recherche d’hypothèses d’explication. Une tension inhérente à l'activité La base de l’analyse part de la reconnaissance d’une tension permanente dans le travail entre les exigences de l’organisation et celles des salariés. Selon l’écart perçu par les salariés entre ces exigences dans le cadre de situations de travail, la tension est plus ou moins forte. Un modèle mobilisable dans le cadre d'une démarche de prévention Pour aller plus loin

Vidéo 1 : Risques Psychosociaux ou RPS : de quoi parle-t-on exactement ? | Consulter | Moyens d'action Le rôle de l’employeur consiste avant tout à identifier ce qui, dans l’environnement de travail, contribue à générer des troubles individuels ou collectifs ou bien à aggraver l’état de santé d’un individu. L’environnement de travail comprend l’activité, le lien social, le lien managérial, l’organisation du travail, le lien à l’emploi et l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. <div style="background-color:red;color:white;width:160px"><strong>JavaScript est désactivé!</strong><br />Pour afficher ce contenu, vous devez utiliser un navigateur compatible avec JavaScript.</div> Adobe Flash Player non installé ou plus vieux que 9.0.115!

Évaluation des risques et document unique L’évaluation des risques constitue une étape cruciale de la démarche de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être renouvelée régulièrement. Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités est l’un des principes généraux de prévention présents dans le Code du travail. Identifier les dangers, analyser les risques L’évaluation des risques professionnels consiste tout d’abord à identifier les dangers et analyser les risques : Identifier les dangers, c’est connaître tous les facteurs susceptibles de causer un dommage à la santé des salariés. L’évaluation porte sur la conception des lieux (aménagement, réaménagement), sur les installations et les équipements de travail, sur les substances et préparations chimiques et sur les situations de travail.

Travail de nuit Pour les règles générales de décompte des effectifs voir la fiche sur les seuils Définitions Travail de nuit : L’article L. 3122-29 du Code du travail établit que tout travail ayant lieu entre 21 h et 6 h est considéré comme travail de nuit. Le travailleur de nuit : Il s’agit du salarié qui : soit effectue habituellement au moins trois heures de travail quotidien pendant ces périodes, au moins deux fois par semaine, soit accomplit un nombre minimal d’heures de travail de nuit pendant une période de référence fixée par une convention ou un accord collectif de travail étendu (art.L.3122-31). Le travail de nuit fait partie des organisations temporelles atypiques et est souvent associé à d’autres postes horaires comme le travail posté en 3x8. Les principaux effets du travail de nuit sur la santé des travailleurs troubles du sommeil, fatigue, consommation plus élevée de médicaments, pour faciliter le sommeil ou à l’inverse rester éveillé, troubles de l’humeur, irritabilité, Caractérisation

Les risques psychosociaux et la responsabilité du chef d’entreprise Introduction Les risques psychosociaux et la responsabilité du chef d’entreprise La notion de travail trouve son origine dans le mot latin tripalium, un instrument à 3 pieux, un instrument de torture, de combat pour gladiateurs ou destiné à ferrer les chevaux rétifs. Travailler serait donc vécu comme une torture. Torture physique dans le film « les temps modernes », torture morale et risques psychosociaux aujourd’hui en répercussion des pressions mises en œuvre par toutes les organisations en recherche d’efficacité économique pour les entreprises privées, d’efficacité de l’action publique pour les organisations de la fonction publique. Lorsqu’on s’interroge sur la signification de l’adjectif « psychosocial » qui qualifie le risque, deux sens différents viennent à l’esprit. I. Dans une enquête réalisée en 2003 auprès de 194 personnes, E. A. 1. Quelques chiffres illustrent l’urgence à agir en matière de risques psychosociaux : 2. a. Le stress un phénomène récursif complexe : E. b. c. d. 3.

Travailler Mieux Risques psychosociaux Troubles de la concentration, du sommeil, dépression… Un nombre grandissant de salariés déclarent souffrir de symptômes liés aux risques psychosociaux. Le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité. Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Il est possible de les prévenir. Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, les risques psychosociaux sont en plein développement. Les risques psychosociaux regroupent : Des risques difficiles à appréhender Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Une prévention nécessaire Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels.

Accidents du travail Lorsqu’un accident survient sur le trajet ou sur le lieu de travail, salarié et employeur doivent le déclarer au plus vite. Cela permet une prise en charge rapide par l’Assurance maladie. Même si en 20 ans la fréquence des accidents du travail et le nombre d’accidents mortels ont nettement diminué, certains secteurs comme celui de la construction restent très accidentogènes. Qu’est-ce qu’un accident du travail ? Selon le Code de la Sécurité sociale, « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». L’accident du travail est un fait matériel fortuit provoquant une lésion corporelle généralement simple à constater. L'accident survenu pendant et sur le lieu de travail est présumé « accident du travail ». En pratique pour l’employeur Quelques chiffres

Risques psychosociaux : ne baissons pas la garde ! Le salarié victime Dans une économie de plus en plus compétitive, le salarié est la victime finale des exigences de résultats. France Telecom est un cas d’école. Privatisé, l’opérateur doit mener une stratégie offensive de résultats pour rassurer les marchés et ses actionnaires. Réorganisations, pressions, harcèlement aboutissent à une retentissante vague de suicides. Par-delà cet exemple, les troubles psychosociaux explosent en France depuis plusieurs années. Le suicide est la forme la plus visible de ce mal-être, mais celui-ci est beaucoup plus varié et entraine des coûts pour l’entreprise et l’économie. Des textes dissuasifs Dans leur seul intérêt, les entreprises ne peuvent rester insensibles dans la gestion des risques psychosociaux. Le risque juridique est particulièrement dissuasif.

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