Vous n'épouserez pas la bonne personne, voici pourquoi... | Alain de Botton C'est l'une des choses qui nous effraie le plus. Parfaitement conscients du danger, nous dépensons une énergie folle pour l'éviter. Mais, en dépit de tous nos efforts, nous faisons généralement la même erreur que les autres, en n'épousant pas la bonne personne. Notamment parce que nous sommes des créatures étranges (surtout vues de près), rarement capables d'anticiper, et tout aussi incapables de mettre en garde l'autre sur les pièges à éviter quand il s'adresse à nous. Peut-être avons-nous tendance à nous mettre en colère quand les gens nous contredisent, ou sommes-nous incapables de nous détendre ailleurs qu'au boulot. «Le mariage devient un coup de poker plein d'espérances, de générosité et d'infinie bienveillance entre deux personnes qui ne se connaissent pas encore elles-mêmes.» L'autre n'est pas mieux loti. Dans notre ignorance, nous comblons les lacunes de la manière la plus flatteuse. On s'unissait pour des raisons pratiques, pour exploiter l'autre, par égoïsme ou snobisme.
Je suis un homme violent | Simon L. St-Onge Je suis un homme violent. Demandez à ma fiancée et les premiers mots qu'elle utilisera pour me décrire seront certainement « doux », « attentionné », « charmant ». Et pourtant, cette rage, cette violence m'habitent. Il aura fallu que je suive une thérapie de groupe pour me faire réaliser l'ampleur de l'horreur que je pouvais faire vivre à ma douce moitié. La violence conjugale, ce ne sont pas que des coups ou des objets lancés. La violence est un poison qui se répand et personne ne sait vraiment comment appliquer l'antidote. Il est facile de dire que l'homme ne souffre pas de cette violence puisque c'est lui qui la fait subir. Je ne parlerai pas des autres, je ne suis pas dans leur tête. Lorsque c'était trop, ma fiancée a demandé de l'aide à ma famille. La démarche de Choc est simple à résumer : Identifier les facteurs physiques qui impliquent que nous allons devenir violentsMettre l'autre personne en sécurité lorsque ces facteurs se manifestentFaire le point sur cette situation P.S.
Les parents ne feront jamais le bon choix D'aucuns pensent que devenir parent consiste d’abord à ne pas dormir la nuit, à nettoyer de douces petites fesses malodorantes, et à sombrer dans l’ivresse de l’entêtant parfum d’un crâne chauve. C’est une erreur. Devenir parent, c’est d’abord devoir faire des choix, nombreux, et invariablement cornéliens: Accoucher avec ou sans péridurale? Les meilleures recettes de la puériculture Il suffit de se retourner sur nos pas pour contempler l’inconstance des recommandations de la puériculture. De son côté, le début de la diversification alimentaire est passée de 8 mois en 1938, à seulement 2 mois et demi en 1975 avant d’être à nouveau reculée dans les années 1990 dans l’espoir de minimiser les allergies alimentaires et de se stabiliser actuellement entre 4 et 6 mois après que les scientifiques ont découvert qu’une exposition pas trop tardive aux allergènes potentiels était plus sécuritaire. De la peur de l’infanticide aux diktats de la psychanalyse Ainsi que le rappelle Aaron E.
Admettons le crime contre l’humanité du colonialisme Les politiques qui fustigent Emmanuel Macron en pensant capter le pays devraient entendre un poète disparu, qui parlait il y a 67 ans de notre colonialisme; ses mots font pièce à leur ignorance. Martiniquais, Aimé Césaire était de France, de langue, peut-être de rêves, certainement de blessures, absolument d’intelligence. Il n’avait pas les délicatesses hypocrites de notre âge. En 1950, Césaire publie un Discours sur le colonialisme, qui, cinq ans après la fin du nazisme, arrache aux civilisés leur masque de bienséance, et révèle leur figure de sang: «Et alors un beau jour, la bourgeoisie est réveillée par un formidable choc en retour: les gestapos s’affairent, les prisons s’emplissent, les tortionnaires inventent, raffinent, discutent autour des chevalets. On imagine l’effet de ces phrases, sur nos bourgeois d’aujourd’hui, qui frémissent devant la «repentance», et qui profanent pour se rassurer. Un crime contre l’humanité avant le terme Ses formes étaient variées. Babacar Fall
Pédagogies alternatives : trois documentaires pour y voir clair Photo : JJ Thompson Les pédagogies alternatives sont sur le devant de la scène médiatique depuis la publication de l’ouvrage de Céline Alvarez. Si ce dernier est au coeur de nombreux débats, plusieurs films documentaires réalisés ces derniers mois proposent des immersions intéressantes dans ce qui se passe dans plusieurs classes de France. Découverte. Une idée folle La commande d’une série de films courts sur les établissements scolaires soutenus par le programme éducation de l’association Ashoka est à l’origine de ce documentaire. « Je me préoccupais de ces sujets depuis les attentats de janvier 2015 quand l’ONG m’a sollicitée », confie la réalisatrice, Judith Grumbach, « et quand nous avons fait les premiers tournages en avril 2015, j’ai rapidement compris qu’on pouvait faire bien plus ! Le maître est l’enfant A l’écouter, toutes les écoles Montessori ne se valent pas. L’école du genre Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter Pour aller plus loin Signaler ce contenu comme inapproprié
Invitation à l’éveil ( Spiritualités ) Resplendissante, debout sur scène depuis plus de deux heures – alors qu’elle est âgée de 73 ans –, Byron Katie répond aux questions du public. « Lorsque nous arrivons à sortir de l’ego, comment pouvons-nous continuer à avoir des relations ? », demande quelqu’un. « Je vous souhaite bonne chance avec le fait de sortir de l’ego ! », répond-elle en riant. Ah ? Pourtant, les maîtres éveillés ne nous disent-ils pas qu’il faut abandonner l’ego ? Alors, qui est cette femme qui, avec une incroyable finesse, nous fait comprendre les nuances de ce que veut dire « s’éveiller à la réalité» ? Byron Kathleen Reid grandit à Barstow, une petite ville du désert californien. Remplie d’amour Au bout d’une dizaine de jours, Byron Katie se réveille, allongée par terre – elle se sentait indigne de dormir dans un lit. Il n’y avait plus d’angoisse, plus de douleur... Il a fallu du temps à Byron Katie pour s’adapter à ce nouvel état. « Elle restait des heures immobile, assise près de la fenêtre ou dans le désert.
Retrouver sa tortue intérieure ''Il faut retrouver sa tortue intérieure '' Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir lever le pied et en finir avec l'obsession de la vitesse... C'est ce qu'affirme Carl Honoré dans Eloge de la lenteur, déjà publié dans 23 pays. De votre propre aveu, vous avez longtemps été un «accro de la vitesse», et vous voici devenu le nouvel apôtre de la lenteur. Une révélation! Ce fut le déclic? Absolument. Selon vous, nous sommes tous contaminés... Mais il y a aussi une jubilation à vivre vite... Quelle est la solution? Il s'agit de trouver un meilleur équilibre entre activité et repos, travail et temps libre. De quand date cette prise de conscience? La réflexion sur la lenteur ne date pas d'hier, mais l'émergence du Slow Food en Italie, il y a une quinzaine d'années, a incontestablement accéléré les choses. Quelles sont les actions concrètes du Slow Food? Cette philosophie s'étend-elle à d'autres domaines? Comment vivent ces «villes lentes»? Ces initiatives sont-elles toujours bien reçues?
Why I Embrace Discomfort | The Fearless Heart In preparation for writing this piece, I read one that I wrote five years ago called “Why I Don’t Make New Year’s Resolutions.” I wanted to remember what I wrote to see what I might want to add. I discovered that it was all there… I still don’t make resolutions, for the same reasons. First, because I still cannot and don’t want to make predictions about the future, as I see the very attempt to control the future as one of the core failures of western civilization. Discomfort, watercolor monoprint What do I do instead? Starting a new year is also a time when I think about my plans for the coming year. Discomfort and Freedom Reflecting about myself, I am still the person who knows that my freedom depends on my willingness to step outside my comfort zone – the habits and beliefs that have been ingrained in me through socialization and trauma. Over here, on my end, learning about her framing just recently has helped me understand my own path from a new angle. Integrity and Discomfort
Savez-vous dire non? Parmi les choses les plus difficiles qui soient, j’en vois une qui se détache nettement: savoir dire non. Comment dites-vous «non»? Brutalement, sèchement, mielleusement? Arrivez-vous à le dire avec amabilité, bienveillance, gentillesse? A table: reprendrez-vous de ce pudding à la menthe? Certains sont brutaux et s’en tiennent à ce simple mot, «non». Le plus souvent, dans notre beau pays, et plus encore dans la capitale, le non est rare. Tout le problème est que nous, Français, nous éprouvons une grande difficulté à dissocier une personne de son action. Il faut avouer que le non est en général plus difficile que le oui. Comment faire?