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Conformisme

Conformisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle [1]. Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale. Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte[2]. Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ... Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner[3]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le conformisme par complaisance Antonyme : Related:  Se déconditionnerpsychologietpe_yal

Résistance au changement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conservatisme au sens générique est un phénomène psychologique relativement courant, appelé aussi résistance (ou aversion) au changement ou immobilisme, consistant à désirer, et tenter d'obtenir par diverses formes de comportements d'opposition ou de préservation, le maintien du statu quo par aversion à l'incertitude. Le terme vient de conserver; du latin conservare, «maintenir, observer (une loi, une coutume)» composé de servare «préserver, garder». Domaines où ce phénomène est répandu[modifier | modifier le code] Informatique : la résistance au changement est particulièrement fréquente dans ce domaine. Biais conservateur et psychologie du travail[modifier | modifier le code] La résistance au changement est particulièrement étudiée en psychologie du travail. Ainsi, les résistances au changement traduisent ce besoin de repères, que l'importation rapide d'une nouvelle façon de travailler, non comprise par les sujets, risque de brouiller.

Idée reçue Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une idée reçue est une opinion, située entre le stéréotype, le cliché et le lieu commun. Elle a la particularité de s'admettre aisément, pour diverses raisons : elle est très répandue (argumentum ad populum). On note enfin qu'elle est souvent fausse, à tel point que s'est formée l'expression « Combattre les idées reçues », ce qui sous-entend qu'elles ne peuvent qu'être combattues, et non démontrées comme justes. Philosophie et idées reçues[modifier | modifier le code] René Descartes n'a pas été le premier à poser sa réflexion sur les idées reçues. Si René Descartes a manifestement contribué, à son époque et pour longtemps encore, à tordre le cou à beaucoup d'idées reçues, et notamment à rendre aux sciences et à l'expérience la place qui leur était dévolue, il n'en a pas moins contribué à véhiculer certaines croyances comme celle-ci : Exemples[modifier | modifier le code] Le rhume est dû au froid. Le romantisme, c'est le côté fleur bleue.

Mimétisme comportemental Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur le plan comportemental, le mimétisme est un mécanisme fondamental de l'apprentissage. Enfin, sur le plan psychologique, c’est selon René Girard le mécanisme fondamental du comportement humain, dont dérive la totalité des éléments de culture, selon une certaine logique. Le mimétisme comportemental pour l'apprentissage[modifier | modifier le code] Apprentissage de la pêche des jeunes cygnes. La reproduction d'un geste est à la base de la mémorisation d'une technique. C'est en voyant l'autre faire que l'on se représente l'utilité ou l'intérêt de la chose faite, en même temps que l'on découvre l'apparence que prend ce geste. Le mimétisme intervient pour toutes sortes d'apprentissages : l'utilisation de son corps dans l'espacel'utilisation d'outils et l'acquisition de techniquesl'acquisition du langagel'acquisition de mécanismes mentaux (déduction, résolution de problèmes) Selon René Girard, le mimétisme est une relation ternaire, mimétisme

Le conformisme, ou comment l’être humain devient un mouton | Dans vos têtes Voici la vidéo résumant ce post : Regardez bien ces lignes verticales. Selon vous, parmi les lignes 1, 2 et 3, laquelle est identique à la ligne A ? Sans difficulté, vous avez su reconnaitre que c’est la ligne 1 qui est identique à la ligne A. Lorsque l’on pose cette question à une personne seule, le taux d’erreur est en effet proche de 0%. Cet effet du groupe sur l’individu est ce que l’on appelle en psychologie sociale, le conformisme : lorsque votre jugement entre en conflit avec celui du groupe, vous avez tendance à conformer votre jugement à celui du groupe. A l’origine du conformisme : l’expérience de Asch Solomon Asch (1907-1996) était un psychologue américain d’origine polonaise. Les expériences de Asch ont été répliquées plus d’une centaine de fois dans près d’une vingtaine de pays de cultures variées. Comment expliquer le conformisme ? Il existe plusieurs hypothèses pour expliquer pourquoi les gens ont tendance à se conformer à l’avis du groupe. Les effets néfastes du conformisme

Aversion à l'incertitude Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie, l'aversion à l'incertitude est une forme d'aversion au risque se traduisant par la crainte, assez répandue, qu'en cas d'incertitude (situation pourtant générale dans la vie et dans la société, comme dans tout système dynamique) il y ait plus à perdre qu'à gagner. On constate dans la pratique qu'en ce qui concerne les enjeux importants un individu est disposé à engager des ressources pour réduire son incertitude (par exemple : achat de portes blindées, souscription de contrats d'assurance). En ce qui concerne les enjeux plus modestes, au contraire, il se montre prêt à en dépenser pour augmenter cette même incertitude : si un changement de vie, même de probabilité très faible, peut en être espéré (ex: loterie et jeu de hasard)ou tout simplement pour échapper à l'ennui (ex; jeu de cartes, réussites, patiences...) En économie[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail de la psychologie

Stéréotype Dessins illustrant l'« Indigenous races of the earth » (1857) de Josiah C. Nott et George Gliddon. Exemples de stéréotypes concernant les femmes et les Italiens. Stéréotype fondé, sur les Pays-Bas : des moulins et des vélos. En sciences humaines, un stéréotype désigne l'image habituellement admise et véhiculée d'un sujet dans un cadre de référence donné ; cette image peut être négative, positive ou autre, mais elle est souvent caricaturale. Psychologie[modifier | modifier le code] Définition et caractéristiques[modifier | modifier le code] En psychologie sociale, un stéréotype est : une croyance qu’une personne entretient au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe ;une généralisation touchant un groupe de personnes et les différenciant des autres. Selon Jacques-Philippe Leyens, les stéréotypes se définissent comme des « théories implicites de personnalité que partage l'ensemble des membres d'un groupe à propos de l'ensemble des membres d'un autre groupe ou du sien propre »[2].

Le centième singe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les macaques japonais de l'expérimentation Le centième singe est une expression désignant, à l'origine, un phénomène supposé par lequel un apprentissage se serait répandu depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, une fois qu’un certain nombre d’entre eux aurait été atteint (masse critique ou transition de phase). Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation paranormale d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Le phénomène est généralement considéré dans la communauté scientifique comme une légende urbaine. Origine de la théorie[modifier | modifier le code] L’expérimentation examinée[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code]

Les Heures souterraines Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Heures souterraines est un roman de Delphine de Vigan paru le 26 août 2009 aux éditions Jean-Claude Lattès. Résumé[modifier | modifier le code] À Paris, chaque jour, Mathilde prend la ligne 9 du métro, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au quartier Vert-de-Maisons dans le département du Val-de-Marne. Thibault travaille pour les urgences médicales de Paris. Mathilde après la mort de son mari, il y a dix ans, a recommencé à vivre normalement avec ses trois enfants grâce à Jacques Pelletier, le patron de l'entreprise qui l'a embauchée 8 ans auparavant, lui donnant un but dans la vie, une raison de se lever le matin. Thibault se résout finalement à quitter Lila, sa petite amie qu'il aime passionnément, ce qui n'est pas réciproque, lui semble-t-il. Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Les Heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Récompenses[modifier | modifier le code] Éditions[modifier | modifier le code]

Normopathie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychodynamique, la normopathie désigne la tendance à se conformer excessivement à des normes sociales de comportement sans parvenir à exprimer sa propre subjectivité. Histoire[modifier | modifier le code] Cette personnalité a été décrite par Joyce McDougall (normopath)[1]. Christopher Bollas la décrit (normotic personality), après un long séjour en Chine, comme « l'atténuation et finalement la disparition de la subjectivité, en faveur d'un moi conçu comme un objet matériel parmi les autres produits humains[2]. » Le psychanalyste Christophe Dejours rapproche la notion de normopathie de celle de « banalité du mal » développée par la philosophe Hannah Arendt à propos d'Adolf Eichmann, l'organisateur de la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale[3]. Diagnostic[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Préjugé Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme préjugé (jugement préalable) désigne des opinions adoptées en l'absence d'informations ou de pratiques suffisantes. Parfois articulés sur des mythes ou des croyances, ou résultant d'une généralisation hâtive, les préjugés sont considérés dans une perspective bayésienne comme le point de départ de toute acquisition d'information, le processus d'apprentissage consistant simplement à les rectifier aussi vite que possible à la lumière de l'expérience. Un préjugé est une idée admise sans démonstration, au même titre qu'un axiome ou un postulat. Il faut remarquer que le préjugé possède deux facettes essentielles. La non remise en cause des préjugés et opinions d'un individu est un facteur d'ignorance. Image populaire[modifier | modifier le code] Les préjugés sont réputés difficilement modifiables pour les raisons suivantes : Les préjugés sont des jugements faits à l'avance par quelqu'un d'autre que la personne qui les énonce.

Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.

Le Jour où j'ai brûlé mon cœur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Synopsis[modifier | modifier le code] Un jeune garçon s'immole, à bout après avoir été harcelé par ses camarades de lycée. Il se retrouve à l'hôpital et tombe dans le coma, tandis que tout le monde à l'école se demande comment il a pu en arriver là… Fiche technique[modifier | modifier le code] Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Allociné. Distribution[modifier | modifier le code] Les informations mentionnées dans cette section proviennent de la base de données Ango Productions [archive] et du générique de fin. Accueil[modifier | modifier le code] Diffusion[modifier | modifier le code] Le Jour où j’ai brûlé mon cœur est tout d'abord diffusé en Belgique, le 25 octobre 2018 sur La Une[3]. Critique[modifier | modifier le code] Audience[modifier | modifier le code] Tournage[modifier | modifier le code] Le téléfilm est tourné à Strasbourg.

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