ETHNOBOTANIQUE L’Inventaire National du Patrimoine Naturel | Muséum national d'Histoire naturelle L’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) Initié en 2003 par le Muséum national d'Histoire naturelle qui répond à sa mission stipulée dans le code de l’environnement (art L411-5), l’Inventaire National du Patrimoine Naturel intègre les données naturalistes du muséum et de l’ensemble des programmes nationaux de connaissance, de conservation et de protection de la Nature. Ce système d’information recense les espèces animales et végétales, actuelles et anciennes, continentales et marines, les habitats naturels, les espaces protégés et le patrimoine géologique, en métropole et en outre-mer. Depuis 10 ans, ce travail se réalise en associant l’État, les scientifiques, les collectivités territoriales et les associations de protection de la nature. Le Service du Patrimoine Naturel du Muséum national d’Histoire Naturelle, en charge de ce programme, y développe des outils pour rassembler les données et des référentiels pour les structurer.
Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur - sites 83 © Dominique Rombaut - CEN PACA Le camp militaire de Canjuers © Antoine CATARD - CEN PACA La plaine et la massif des Maures Intervention du CEN PACA : propriétaire, convention de gestion Commune : Cannet des Maures, Vidauban (Var) Propriétaire : CEN PACA, WWF, Privés,... © André MARTINEZ - CEN PACA Caps Taillat et Camarat Intervention du CEN PACA : Convention avec le CELRL Commune : Ramatuelle (Var) Propriétaire : Conservatoire du Littoral Partenaires : Conservatoire du Littoral Salarié référent : André MARTINEZ Superficie : 127 haActions de gestion : Poursuite du programme de restauration du milieu suite à l’incendie de 2007 (33 ha ravagés) : réhabilitation totale d’un bâti d’une source et de son bassin.
LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France - Natureparif BIOINDICATION : UN DIAGNOSTIC PAR ET POUR LES ESPÈCES | Onema Appréhender l’état écologique des milieux aquatiques est essentiel pour cibler les actions destinées à améliorer la qualité de l’eau. Or certaines espèces dites « bioindicatrices » s’avèrent d’excellents révélateurs de l’état de santé de leur environnement. L’Onema apporte un appui technique, scientifique et financier pour développer des outils de bioindication toujours plus efficaces et complets. Apposer un diagnostic écologique à partir des informations que donnent les espèces bioindicatrices sur les altérations physiques et chimiques pourrait sembler simple, par exemple pour identifier la présence de métaux lourds ou de nitrates, ou encore suivre l’impact d’un seuil sur la reproduction des poissons… Il n’en est rien car les milieux aquatiques ne peuvent être suivis à l’identique, qu’il s’agisse de cours d’eau, de plans d’eau, d’estuaires ou d’eaux côtières. Des outils plus performants et robustes Où en est-on ? Contact : yorick.reyjol@onema.fr Décembre 2015 Les temps forts 2014
RNN Plaine Maures : gestion La gestion de la réserve est placée sous l’autorité du Préfet. Elle est collégiale car elle réunit plusieurs organes de réflexion. Le Comité consultatif, organe consultatif, et son Bureau de direction Désigné par le Préfet, il réunit à parts égales :- des représentants de l’administrations civiles et militaires et des établissements publics- des élus locaux représentant les collectivités territoriales et leurs groupements- des représentants des propriétaires et des usagers- des personnalités scientifiques qualifiées et des représentants d’associations agréées Le Conseil Scientifique, organe consultatif Egalement désigné par le Préfet, il regroupe les scientifiques spécialistes de la Plaine des Maures et les associations de préservation et de gestion des espaces naturels. Le gestionnaire de la réserve, organe opérationnel Le Préfet délègue par convention le fonctionnement de la réserve à un gestionnaire.
Réseau Ecole et Nature La biodiversité urbaine sujet de recherche Plus généralement, et comme dans tout milieu, les écologues distinguent trois grands types d’espèces : celles qui évitent les centres-villes et ne supportent pas les grands dérangements ; les tolérantes qui s’y plaisent mieux qu’en zone rurale, comme les pies ou les corneilles et qui, dans certains cas, peuvent aussi devenir envahissantes, comme les étourneaux. Et une troisième catégorie qui s’adapte à l’écosystème urbain. Les cerisiers fleurissent plus tôt « Ces espèces sont au départ plus généralistes, précise Alain Butet, responsable de l’équipe Paysaclim du laboratoire Écobio(1). Rennes et Berlin précurseurs À Rennes, Philippe Clergeau, alors chercheur à l’Inra, en a été l’un des précurseurs. « Plusieurs intérêts ont commencé à converger à partir de 2001, rappelle le chercheur, aujourd’hui écologue au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Deux fois plus d’oiseaux en ville La surprise des plantes nitrophiles Dans les haies des espaces publics