Focus: La biodiversité des animaux de ferme La biodiversité des animaux de ferme La gestion durable et l'amélioration génétique des races locales sont essentielles si les pays veulent satisfaire leurs besoins vivriers futurs et répondre à l'évolution des environnements de production Dans son bureau au siège de la FAO à Rome, Irène Hoffmann met la dernière main à la présentation qu'elle fera en septembre à une conférence sur l'élevage à Antalaya (Turquie). Vingt minutes lui ont été allouées à un atelier sur les ressources génetiques des animaux domestiques, mais sa présentation a déjà atteint plus de 40 slides de cartes, graphiques et tableaux. "C'est un problème quand vous avez beaucoup de choses à dire", fait remarquer Hoffmann, chef du Service de production animale de la FAO. "Dans les ressources zoogénétiques, cela ressemble toujours à une course contre la montre". Intrants et rendements élevés. Traduire ces relations complexes en un seul indicateur comme le prix du marché est quasiment impossible. Repenser les politiques.
Biodiversité | FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous consommons sont tous liés à la biodiversité. Il est important que la production des aliments aille de pair avec la protection de l’environnement. Préserver les ressources naturelles, ainsi que la biodiversité, est primordial pour la santé des êtres humains et celle de la planète. L’agriculture durable est la réponse à ces enjeux afin de renverser ces tendances qui engendrent la perte de la biodiversité. La FAO a une longue histoire dans la promotion de l’agriculture durable et dans l’utilisation durable de la biodiversité à des fins alimentaires et agricoles, notamment dans son action contre la pauvreté et la faim dans le monde. Previous FR Key-1 FR Key-2 FR Key-3 FR Key-4 FR Key-5 FR Key-6 FR Key-7 FR Key-8 FR Key-9 FR Key-10
Une biodiversité gratuite mais coûteuse à protéger La disparition de certains services écosystémiques rendus par la nature gratuitement, comme la pollinisation, la dépollution, la limitation du ruissellement et bien d’autres, pourrait coûter cher à la société. Pallier à cette disparition demanderait des investissements considérables. De plus, l’avenir de la biodiversité planétaire ne peut pas reposer uniquement sur la seule capacité des pouvoirs publics à mettre sous cloche certains milieux pour préserver quelques espèces. C’est de ce constat qu’a émergé l’idée d’une charte régionale de la biodiversité en région Champagne-Ardenne. Raymond Joannesse, vice-président délégué au développement durable de la Région Champagne-Ardenne, est satisfait de l’évolution de la démarche: Sans aucune obligation légale, cette charte régionale de la biodiversité a été élaborée en étroite collaboration entre la Région et les différents acteurs impliqués. Source de conflit Au contraire, la valeur économique de la nature est sous-évaluée.
Vaches laitières: pourquoi il faut diversifier leur patrimoine génétique La domestication des animaux s'est opérée sur plusieurs millénaires, de concert avec l'évolution des sociétés humaines, entraînant de profondes modifications chez les espèces animales concernées. Elle a notamment favorisé le foisonnement d'une diversité qui n'a pas d'équivalent dans la faune sauvage (voir chez le chien, par exemple, les différences entre un chihuahua et un dogue allemand), et qui constitue une composante à part entière de la biodiversité. Cependant, depuis une soixantaine d'années, l'élevage est devenu une activité de plus en plus spécialisée. Dans les pays industrialisés, les races animales les plus productives se sont imposées. Les autres races ne se sont maintenues que dans des contextes d'élevage, comme par exemple en zone de montagne, présentant des particularités ou des contraintes qu'il est difficile de niveler par la maîtrise du milieu d'élevage. Pourquoi préserver la variabilité génétique? La Holstein est la race laitière la plus répandue en France.
Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité - Accueil FRB La biodiversité | Planet-Vie Auteurs : Robert Barbault, Jean-Marc Drouin, Michelle Folco, Sophie Mouge et Gilles Camus Robert Barbault est Professeur de l'Université Pierre et Marie Curie-Paris VI et dirige le département Ecologie et Gestion de la Biodiversité du Muséum National d'Hitoire Naturelle. Jean-Marc Drouin est philosophe et historien des sciences au Muséum National d'Histoire Naturelle. Michelle Folco et Sophie Mouge sont professeurs relais pour l’académie de Créteil au Muséum National d'Hitoire Naturelle (Direction de la Recherche, de l’Enseignement et de la Pédagogie). Table des matières Retour au début 1. L'expédition Santo 2006 est une expédition naturaliste de grande envergure visant à faire un relevé le plus exhaustif possible de la biodiversité d'une Ile du Pacifique Sud (l'ile d'Espiritu Santo, appartenant à l'archipel des Vanuatu). 2.
ECOSCOPE L'objectif d'ECOSCOPE est de mettre en place un pôle de données d’observation pour la recherche sur la biodiversité afin d'en documenter et comprendre l’état et la dynamique, les mécanismes sous-jacents et construire les scénarios du futur de la biodiversité. Pour comprendre les patrons et les processus de la biodiversité, son état, sa dynamique, les facteurs déterminants... il est nécessaire d’agréger et de coupler plusieurs types de données, collectées durant de longues périodes, bien structurées et harmonisées. L’enjeu scientifique est ainsi la complémentarité des observations. Il s’agit, pour la communauté scientifique, de mettre en relation des informations complémentaires : ECOSCOPE est une infrastructure qui doit contribuer à mieux organiser la collecte, la gestion et la valorisation des données à travers l'accès distant à différents types d'observations de la biodiversité. ECOSCOPE est un projet multi-organismes.
Dernières publications L’atténuation du changement climatique repose pour une large part sur la transition énergétique, c'est à dire l'abandon des sources d'énergie fondées sur le carbone fossile au profit des énergies renouvelables. Cet un objectif national et européen majeur suscite des développements technologiques et d'importants investissements. Or les infrastructures développées peuvent avoir des impacts multiples, et surtout non anticipés, sur la biodiversité et en particulier sur le fonctionnement des écosystèmes. Il est donc aujourd'hui indispensable de concilier défi énergétique et préservation de la biodiversité, cette dernière étant essentielle pour assurer le devenir de l'Humanité et garantir son bien-être. Accédez au compte-rendu