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Quand la ville grignote l'espace rural

Quand la ville grignote l'espace rural
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Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme). Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. En 2015, sur le panel analysé, 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes. Moulins. Ce sont les villes moyennes, c'est à dire de 10 000 à 100 000 habitants, qui sont les plus touchées, pas les grandes villes. A LIRE, EN CARTES "Des centres-villes de plus en plus déserts" Marie Viennot

évolution des aires urbaines [carte] Rennes, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Montpellier sont les grandes gagnantes de la recomposition territoriale. En revanche, de nombreuses agglomérations plus isolées ou plus petites perdent leurs habitants, en particulier dans l’est de la France. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jessica Gourdon La croissance de la population française se polarise autour de quelques grandes aires urbaines françaises. Six grandes aires urbaines – Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon – tirent particulièrement leur épingle du jeu, et ont considérablement gagné en attractivité au cours de ces dernières années, selon les données disponibles Insee (évolution du nombre d’habitants entre 2006 et 2013). Quant à la région parisienne, elle poursuit sa croissance… mais à un rythme moins soutenu que les métropoles précédemment citées. Lire aussi : Toulouse embarque ses territoires dans son sillage aéronautique

Carte des quartiers prioritaires de la politique de la ville Les périmètres des quartiers prioritaires de la politique de la ville sont fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n°2015-1138 du 14 septembre 2015. Visualisez à l’aide de la carte ci-dessous les périmètres des quartiers prioritaires de la politique de la ville (marqués en bleu) et cliquez sur chaque quartier pour obtenir des informations complémentaires. Vous souhaitez savoir si une adresse appartient à un quartier prioritaire ?Consulter le service Adresse des quartiers disponible sur le SIG ville. Télécharger le fichier KML - Télécharger le fichier Shapefile France métropolitaine Guadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte Saint-Martin Polynésie

Avec 6 000 habitants de plus chaque année, Toulouse est la grande ville la plus attractive En terme de démographie, Toulouse ne connaît pas la crise ! D’après les chiffres de l’Insee, la Ville rose compte désormais 471 941 habitants (les chiffres se basent sur le recensement effectué pour l’année 2015), contre 441 802 habitants en 2010. Soit une progression annuelle moyenne de 1,3% entre 2010 et 2015. Toulouse reste donc à ce jour la quatrième ville de France, derrière Paris (2,2 millions d’habitants), Marseille (861 635) et Lyon (513 275), mais devant Nice (342 522), Nantes (303 382) et Montpellier (277 639), qui devient la 7e ville de France devant Strasbourg. Toulouse est, selon l’Insee, la grande ville qui gagne le plus d’habitants, avec près de 6 000 nouveaux arrivants qui viennent s’installer chaque année dans la Ville rose. Pour avoir plus de détails, consultez notre article complet : >> Avec près d’un million d’habitants, Toulouse devient la cinquième agglomération de France <<

Cévennes La dénomination inclut également, sur ses contreforts sud-est, une partie de la plaine méridionale dont fait partie le bassin alésien. Toponymie[modifier | modifier le code] Cévennes est une graphie francisée du terme cévenol languedocien se prononçant [ ʃəbenɑʃ ][réf. nécessaire]. Pline l'Ancien transcrit Cebena, Jules César, Cevenna, Avienus parle de Cimenici regio. Selon une étymologie populaire, reprise sans analyse linguistique par certains sites internet[3], le radical de la forme occitane Cebénas serait le terme occitan ceba (autrement graphié cebo) qui signifie « oignon », ceci pour rendre compte de manière imagée de la structure feuilletée du schiste qui constitue ces montagnes[3]. Le nom de Cevennes a été rapproché par les linguistes du gaulois cemeno- « dos »[2], dont le radical est identique à la racine brittonique *kemn « dos » (le gaulois étant une langue celtique proche du brittonique). Géographie[modifier | modifier le code] Situation[modifier | modifier le code]

Comment la France est devenue moche Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines. Par Vincent Remy, Xavier de Jarcy Publié le 12 février 2010 à 23h00 Mis à jour le 11 septembre 2023 à 14h53 Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d’ardoise, des tas de foin, des vaches… Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. Un hypermarché Leclerc s’installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes. C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. L’empire du hangar L’homme le plus riche de France ?

Des centres-villes de plus en plus déserts Les centres-villes français sont en train de mourir en silence. Pour contrer ce phénomène, les Assises pour la revitalisation économique et commerciale des centres-villes ont lieu ce 28 février à Bercy. Elles prennent acte des conclusions d'un rapport publié six mois plus tôt. Cette note sur "la revitalisation commerciale des centres-villes" observe la perte de vitesse rapide et récente d'un grand nombre de centres-villes de villes moyennes. En 15 ans, le taux de "vacance commerciale" (soit les locaux commerciaux vides) y a augmenté de plus de 4% en moyenne. Cinq cartes présentent cette chute de dynamisme économique de ces zones centrales. 1 - Les villes les plus touchées par la désertification des centres-villes Le parc de magasins atteint son apogée en France dans les années 1920, avec près d'un demi-million de boutiques. Les centres des villes présentées ci-dessus connaissent une vacance commerciale de plus de 15%. A ÉCOUTER "Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ?"

Rural profond La désertification mine la pérennité des campagnes françaises. France 2 l'a constaté dans le nord de la Bourgogne, où 107 communes ne regroupent plus que 20 000 habitants. Aux Goulles (Côte-d'Or), on ne compte que 20 habitants. A Leuglay, on a perdu 150 habitants en 15 ans. A Montigny, on compte aussi 300 habitants. Le JT

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