OGM indiens et suicides : mythe ou réalité ? (1) Nous allons ici parler d’une étude de l’IFPRI (International Food Policy Research Institute) publiée en Octobre dernier (1). Les auteurs tentent d’y faire le point sur les affirmations mille fois matraquées selon lesquels l’introduction du coton BT en inde en 2002 avait poussé les paysans à la ruine, et provoqué une épidémie de suicides. Cette étude, vous n’en entendrez pas ou très peu parler dans les médias. Devinez pourquoi ? Comme dans le cas de l’étude analysée par Ryuujin, la plupart des journalistes ne sont qu’à la recherche d’un scoop vendeur, peu leur importe de connaître le contenu réel d’une étude par ailleurs bâclée ou au minimum non finalisée, du moment qu’ils peuvent extraire une phrase ou un chiffre qu’on leur communique qui puisse flatter les peurs du public, et même publier à propos de conclusions imaginaires comme l‘a fait le Canard Enchaîné à propos des souriceaux (nourris au maïs BT) soi-disant « rachitiques« . Anton Suwalki (A suivre) 2ème partie :
Les gaz à effet de serre peuvent bouleverser le climat durant 100 000 ans, met en garde la Société de Géologie de Londres (VO) Les gaz à effet de serre peuvent bouleverser le climat durant 100 000 ans, met en garde la Société de Géologie de Londres (VO) « Les traces géologiques de l’événement qui s’est déroulé il y a 55 millions années, et des épisodes de réchauffement plus anciens, suggèrent que cet accroissement [ des gaz à effet de serre produits par les activités humaines ] est susceptible d’augmenter la température moyenne terrestre d’au moins 5 à 6°C, voire plus, et que le rétablissement du climat de la Terre en l’absence de mesures d’atténuation pourrait prendre 100 000 ans ou plus. Les modélisations numériques du système climatique confortent une telle interprétation. A la lumière des éléments présentés ici, il est raisonnable de conclure que la poursuite des émissions de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère au fil du temps pourrait s’avérer imprudente, aussi dérangeant soit ce constat. » Déclaration de la Société de Géologie de Londres. Geological Society of London, novembre 2010
En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar Array. Array. En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar - LMOUS Début mars, Monsanto a pour la première fois reconnu que son coton Bt génétiquement modifié n'était pas efficace, les insectes ayant développé des résistances. Devant l'évidence, Monsanto a fini par admettre (une première !) Les rêves sont doux, les faits sont têtus... Autorisées depuis 2002 en Inde, ces cultures OGM recouvrent aujourd'hui 90% des surfaces cotonnières du pays. Les résistances développées par les ravageurs obligent en outre les agriculteurs à multiplier les épandages d'insecticides (comme aux Etats-Unis d'ailleurs), jusqu'à 13 fois plus qu'auparavant dans certaines régions, selon Vandana Shiva, une physicienne devenue militante de la défense de l'environnement. Monsanto a réponse à tout Du côté de Monsanto, on reste serein : "la résistance est naturelle et attendue" a déclaré - sans rire - la multinationale dans un communiqué. (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")
Piraterie toxique Pourquoi se gêner?... Il y a de la place ailleurs et c'est moins cher "Au niveau mondial, on compte deux milliards de tonnes de déchets industriels, dont quatre cents millions de déchets dangereux. Dix pour cent du fret maritime seraient composés de déchets illégaux et dangereux. Le coût de revient d'une tonne de recyclage de déchets toxiques en Europe ou aux États-Unis est de 250 dollars... contre 2,50 en Afrique. Le calcul est vite fait et la manne financière considérable"___Hier soir, Arte nous offrait un voyage édifiant en Somalie.Un document intitulé «Toxic Somalia : l'autre piraterie», dans lequelPaul Moreira déterre le scandale des déchets toxiques en Somalie et fait apparaître que l' Afrique est devenue la poubelle de l'Europe, et plus généralement de l’Occident.IL n'y a pas que la Somalie qui est concernée.
Les Amanins Comment Monsanto transforme miraculeusement son soja OGM en soja « responsable » - Agrobusiness Monsanto n’a pas dû se faire prier. Quelle aubaine, pour le principal fournisseur de soja OGM en Amérique latine et dans le monde, de s’asseoir à la Table Ronde sur le Soja Responsable ! Désormais, le géant américain des OGM, à l’instar de Cargill, BP, ou Shell, participe à la culture d’un soja estampillé « responsable », dont les premières récoltes sont arrivées sur le marché européen en juin 2011 [1]. Glencore, modèle de l’entreprise « irresponsable », participe aussi à ce projet, tout comme Carrefour, Unilever ou Nestlé. Principaux usages du soja produit ? « Nous aidons les agriculteurs à cultiver leurs champs de façon soutenable […] tout en réduisant aussi l’impact de l’agriculture sur notre environnement », affirme Monsanto sur le site de la table ronde. Un désastre écologique et social Lancée en 2006 par le WWF et COOP, une chaîne de supermarchés suisses, la RTRS vise à rassembler tous les acteurs de la culture du soja en Amérique latine. Une belle idée. Un nouveau label
Augmenter la production alimentaire mondiale grâce à l’agroécologie Dans un récent rapport de lONU paru le 8 mars dernier, le Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter, a estimé que les petits fermiers pourraient doubler leur production alimentaire sur les 10 prochaines années en recourant à des pratiques agroécologiques. Justifiant ce constat, le rapport explique que lagroécologie (1) permet une meilleure conservation des sols et, par voie de conséquence, de produire plus sur le long terme. En 2007, un précédent rapport de la FAO (2) avait déjà souligné les sérieux atouts de lagriculture biologique face à la pression dune demande alimentaire croissante. Outre une meilleure qualité des sols, la réduction, voire labsence, de lutilisation de pesticides se traduit par de substantielles économies pour les agriculteurs. Cest notamment le cas de projets conduits en Indonésie, au Viet Nam et au Bangladesh, où la réduction de lutilisation dinsecticides a généré dimportantes économies pour les paysans. Cécile Cassier
Nitrates, algues vertes et méthanisation : le mensonge politique défait par l’expertise scientifique Nitrates, algues vertes et méthanisation : le mensonge politique défait par l’expertise scientifique Ainsi de l’exceptionnel dossier mis en ligne par la Gazette des communes, qui dresse un remarquable état des lieux de la problématique nitrates, dont les externalités négatives sont encore très fréquemment niées avec acharnement par les composantes extrémistes du lobby. Intitulé « Pourquoi et comment les collectivités doivent lutter contre les nitrates ? », ce dossier de la Gazette rappelle à raison que « plus de la moitié du territoire français est classé en zone vulnérable. Une directive européenne de 1991 l’établit lorsque la concentration de nitrates dans les eaux souterraines ou de surface dépasse 50 mg/l. Comme ledit dossier bat en brèche les arguments des tenants de l’innocuité des nitrates, cette publication traduit une prise de position sans équivoque d’un hebdomadaire spécialisé lu par des centaines de milliers d’élus et de fonctionnaires territoriaux… Le rapport de l’ANSES
Claude Bourguignon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lydia et Claude Bourguignon en avril 2010. Claude Bourguignon, né en 1951, est un ingénieur agronome français, ancien collaborateur de l'INRA. Fondateur du LAMS (Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols)[1], il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique. Biographie[modifier | modifier le code] Claude Bourguignon est un ingénieur agronome formé à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G). Claude Bourguignon est par ailleurs conférencier et formateur, membre de la Société d’écologie, de la Société américaine de microbiologie, enseignant à l'ancienne école d'agrobiologie de Beaujeu. Dans les années 1980, il met au point une méthode de mesure de l'activité micro-biologique des sols et constate qu'en Europe, 90 % de l'activité micro-biologique des sols a été détruite (ce qu'il énonce dans le documentaire Alerte à Babylone). Théorie et recommandations[modifier | modifier le code]
São Paulo, ville (presque) sans pub La métropole brésilienne a adopté une attitude radicale vis-à-vis de la publicité: depuis quatre ans, elle a banni toutes les affiches des rues. Une rare victoire de l’intérêt public sur le privé, de l’ordre sur le désordre, de l’esthétique sur la laideur, de la civilisation sur la barbarie La verve en bandoulière, le lyrisme porté haut et fier, l’écrivain brésilien Roberto Pompeu de Toledo célèbre, à sa manière, la loi “Ville Propre” de São Paulo, un an après son vote. São Paulo, octobre 2006. Le poumon économique du Brésil est enfoui sous une épaisse couche de publicité. Des panneaux géants envahissent les toits, les néons prolifèrent, des bâches dissimulent des immeubles entiers. Pour s’extraire de ce cercle vicieux, la nouvelle loi se devait de frapper fort. A l’exception notable du mobilier urbain (abribus notamment), toute affiche visible depuis la rue doit désormais irrémédiablement disparaître. Une ville à réaménager Disparition de la publicité, certes, mais à quel coût ? Flickr CC
Terre Urgence d'un changement civilisationnel face à la nouvelle ruée minière mondiale, entretien avec William Sacher Mouvements : À l’échelle internationale, on observe une véritable ruée minière, que ce soit pour l’or, l’argent, le cuivre ou des métaux plus rares et spécifiques, dont les prix ne cessent d’ailleurs de s’accroître sur les marchés internationaux. Comment l’expliquer ? Y a-t-il des régions particulièrement concernées ? William Sacher : Nous sommes en effet dans une nouvelle ère minière. Il est possible d’isoler une série de facteurs explicatifs. Mouvements : Arrêtons-nous sur la volonté des pays les plus puissants, Etats-Unis, Europe et Chine en tête, de "sécuriser l’accès aux ressources". William Sacher : La Chine aurait investit 9,2 milliards $ dans 33 opérations minières à l’étranger en 2009-2010 [7], notamment en Afrique et en Amérique Latine. Une autre stratégie consiste à acquérir des entreprises minières étrangères. Une troisième voie suivie par la Chine privilégie les alliances stratégiques avec des sociétés occidentales, dans le cadre de projets d’exploitation mixtes. 1.