Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace (et que faire à la place) Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies ont en commun de : -s’entraîner à se remémorer les nouveaux apprentissages grâce à une auto évaluation -espacer les séquences d’entraînement Il s’agit de ne pas cesser de s’interroger sur les notions qu’on a l’impression de maîtriser.
Argot | Veille CFTTR Tout d’abord, il est important de rappeler qu’aucune forme d’argot ne peut rivaliser avec l’impératrice de celle-ci : le verlan franco-français, que le dubitatif écoute de la bouche de Fabrice Lucchini dans Tout peut arriver. Cela n’empêche pas pour autant d’en voir fleurir dans toutes les langues que ce soit pour des raisons pratiques, d’appartenance à un milieu social, ou encore juste pour s’amuser ! On trouve chez les anglophones l’exemple des totes abbreviations ou totesing, procédé consistant à abréger des mots par troncature (le mot totes est lui-même la forme ainsi abrégée du mot totally). Ces abréviations se forment en quatre étapes simples et intuitives, à condition d’être soi-même anglophone, ou de parler couramment l’anglais : Repérer et isoler la syllabe accentuée. Il est important de noter qu’il s’agit ici d’oral, non d’écrit. Ajouter ensuite la ou les syllabes précédentes et se débarrasser de tout le reste ! Florian Huynh-Tan
Telling Tales The other day I saw my father, who is ninety-two years old, and in very poor health. Physically, he’s a wreck, and mentally he’s not much better. At his peak, he was a capable and intelligent man, by nature rational to the point of coldness. Ten thousand fathers ago, we would have said nothing, because we didn’t yet have language. But along the way something extraordinary happened. At some point, though, we invented a parallel option. But the bad things would not be happening, either. It’s ironic, given my profession, but the more I learn the more I would uninvent fiction
Faut-il se tester pour mieux apprendre? Dans mon dernier billet, je vous parlais de la “théorie de la reconsolidation”, selon laquelle il n’y aurait pas de différence de nature entre l’acte de se remémorer un souvenir et celui de l’enregistrer en mémoire. Evoquer mentalement une information qu’on garde en mémoire refabriquerait de nouveau le souvenir de cette information et ce serait l’occasion idéale pour modifier ce souvenir, l’atténuer voire même de le supprimer si vous vous appelez Jim Carrey. Mais à l’inverse, si cette hypothèse est exacte, se rappeler certaines connaissances devrait logiquement consolider la mémorisation à long terme. Or en me baladant sur le site du Collège de France je suis tombé par hasard sur la mise à l’épreuve expérimentale de cette hypothèse par des psychologues américains qui étudiaient l’efficacité des méthodes pédagogiques pour apprendre. A l’école, les contrôles de connaissance ne servent qu’à mesurer si les élèves ont bien appris leurs leçons, rien de plus.
Here’s What Happens in Your Brain When You Hear a Pun -- Science of Us Why do spiders make great baseball players? Because they know how to catch flies. Sorry, sorry, I know that was bad. And that puns, in general, are among the most despised forms of humor. But pun-haters, bear with me — there’s a reason I made you suffer through the last couple sentences: In the split second between when you read the pun and when you rolled your eyes, something pretty cool was happening in your brain. For the study, led by University of Windsor psychologist Lori Buchanan, a team of researchers presented participants with a pun on one side of their visual field, so that it would be processed first by one side of the brain — things viewed on the right go to the left hemisphere, and things on the left go to to the right. With each pun, Buchanan and her colleagues timed how long it took the participant to catch the wordplay on the screen. For a pun to land, in other words, both sides of your brain have to engage in a little teamwork.
The long adieu: how Britain gave up learning French | Opinion Is it important that more people speak English? Only this week, David Cameron launched a new scheme encouraging more Muslim women to learn the language, one argument being that the inability of many to do so weakens their voice , and in doing so strengthens radicalisation. It’s true that ignorance of English is a personal cost for anyone living here, perhaps a personal tragedy, but I doubt it’s a long-term social problem. The vast majority of immigrants do learn English, and while immigration discontent can be fuelled by the language issue, as in Catalonia, where migrants tend to learn Castilian, our tongue is hardly under threat. English is so all-powerful in fact, that it has even replaced Arabic as the lingua franca of jihad, and recordings of foreign fighters in Syria show Chechens, Turks, Arabs and Brits communicating in the language of the King James Bible. Isis has even opened two English language schools in Raqqa for the families of foreign fighters.
Comment apprendre efficacement ? – ImProfPsy : Improvisation, Pédagogie, Psychologie Le cerveau droit et le cerveau gauche, les styles d’apprentissage, la mémoire photographique…que de mythes sur l’apprentissage que nous entendons régulièrement chez les étudiants, et malheureusement chez certains enseignants. Le récent succès médiatique de Céline Alvarez, qui cherche dans les neurosciences et la psychologie des guides pour mieux apprendre montre un certain intérêt pour le sujet. Mais cet intérêt n’est pas franco-français, et certaines chercheuses et enseignants américaines ont développé un site qui explique aux principaux acteurs (enseignants, parents, apprenants de tous âges) comment apprendre efficacement. L’équipe de Learning Scientists a un formidable blog en anglais, et a récemment sorti 6 posters, à diffuser largement dans toutes les écoles, tous les collèges, lycées et dans les universités de France et de Navarre. Seule contrainte, ne pas utiliser le matériel dans un but commercial. Pour télécharger tous les posters en un seul clic, c’est par ici. WordPress:
Pourquoi certains noms de pays sont-ils masculins et d'autres féminins? Nous nous sommes rendus coupables de faute d'orthographe (1) il y a quelques semaines en mettant l'Iran au féminin. Vous nous avez corrigés (2) et grâce à vous nous nous sommes demandé (3): pourquoi l'Iran serait-il de genre masculin? Et pourquoi d'autres pays sont-ils féminins? Les noms féminins Les noms féminins constituent la plus large catégorie des noms de pays. Il y a aussi des formes dérivées de cela: certains noms féminins en "-e" sont des déformations des féminins en "-ia" ou "-ie": l'Allemagne était par exemple Allemania et s'est déformée oralement; l'Espagne était auparavant Hispanie. Toute une série de noms de pays sont devenus des noms de pays après avoir été des adjectifs. La République dominicaine n'a pas de nom de pays: seulement un nom d'Etat. Les noms masculins Les noms masculins sont moins courants. Evidemment, s'il n'y avait pas d'exception ce serait trop facile. En Afrique, beaucoup de pays sont masculins pour d'autres raisons. Qui tranche? Israël Et puis il y a Israël.
Orthographe : le point de vue d’une professionnelle - Plaidoyer anarchiste pour le respect du vivant - La chaise pliante Avertissement : il y a probablement des fautes dans ce texte. Je n’aime pas me relire parce que je passe déjà mes journées à relire les trucs des autres. Merci de votre clémence. Quelle idée. Après avoir parlé de révolution, je parle d’orthographe. via GIPHY Parce que j’ai bac+5 en Lettres, parce que j’ai toujours adoré la linguistique, et surtout parce que je pratique aujourd’hui le métier ultime de correctrice, j’ai un statut privilégié par rapport à tout ça : on me prend souvent à témoin de la « bêtise » de ceux qui écrivent ou parlent mal le français. Mais ce que les gens savent peu c’est que non seulement je me foutais déjà complètement de l’orthographe à l’époque où je m’amusais à faire les dictées de Pivot au collège et je pratique aujourd’hui ce métier sans passion aucune, bien au contraire. Voici donc quelques réflexions philosophiques sur le langage, en tant que « professionnelle de l’orthographe » : Personne n’est vraiment bon en orthographe. via GIPHY via GIPHY