Le code en confession Les objets connectés n'intéressent personne ! Il y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s'amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Même les ténors Apple ou Samsung n’ont pas connu le succès espéré avec leurs montres connectées. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag - c’était en 2005 - est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller. "J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR]", dit-il. Un cœur informatique, déguisé en poupée russe, qui connecte entre eux des senseurs, baptisés cookies, qui surveillent et enregistrent tout ce qui nous entoure. Conclusion du maître ? Claude Soula
Bonjour obsolescence imposée - Framablog L’intelligence artificielle : une technologie sans alternative “Ce que le moteur à vapeur a fait pour nos muscles, l’intelligence artificielle va le faire pour nos cerveaux”, prédit Hannes Gassert en introduisant la session des conférences Lift consacrée à ce sujet. L’intelligence artificielle n’est plus un sujet de prospective. C’est un sujet d’aujourd’hui. Elle est déjà là. Demain, l’intelligence artificielle dans nos conversations Ca tombe bien. Image : Alexandre Lebrun sur la scène de Lift, photographié par Ivo Naepflin. Les premiers agents virtuels, comme ceux de VirtuOz, étaient limités à orienter les utilisateurs sur les sites web des entreprises notamment pour les aider à trouver les services qu’ils recherchaient. On ne sait pas trop non plus ce que signifie l’intelligence artificielle, souligne Alexandre Lebrun. L’ordinateur apprend lui-même. La compréhension naturelle du langage est plus compliquée. L’intelligence artificielle, elle, est déjà là. L’intelligence artificielle pour industrialiser la personnalisation Hubert Guillaud
Contre l’innovation : de l’invisible importance de la maintenance Pour les historiens des technologies Lee Vinsel (@sts_news) et Andrew Russell (@russellprof), de l’Institut de technologie Stevens, le capitalisme excelle dans l’innovation, mais échoue à maintenir les infrastructures de la société. Or, pour la plupart d’entre nous, la maintenance des infrastructures et leur entretien est bien plus important que l’innovation expliquent-ils dans Aeon : assurer la continuité de nos infrastructures, leur entretien et leur amélioration est plus important que les changer. Si l’innovation est devenue l’idéologie dominante, une injonction permanente, force est de constater qu’elle peine, par nature, à se dépasser. Si elle sait construire à côté, repartir à zéro, elle peine à maintenir, à entretenir, à consolider les innovations passées, comme l’expliquait le chercheur Ethan Zucherman en défendant les infrastructures des transports publics contre l’avenir de la voiture autonome. L’innovation ne se résume pas à la technologie. L’ère des « mainteneurs » Oui.
« L’invention n’est pas source de valeur, la transformation du produit, oui » | L'Atelier : Accelerating Innovation En quoi les brevets peuvent-ils parfois freiner la dynamique de création ? Réponse avec Hacène Lahrèche, scientifique français faisant partie de l'équipe dirigeante de La Paillasse, premier laboratoire citoyen d'Europe. Selon l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) « le brevet est souvent utilisé comme un indicateur de l'innovation, afin de comparer entre elles les performances de pays, de régions, de firmes ou de secteurs technologiques ». Et si l’innovation pouvait justement s’affranchir de la protection industrielle pour exister ? Qu’adviendrait-il alors des inventions, des savoir-faire et des investissements judicieusement placés dans la recherche si l’on mettait la technique en open source ? Cet ancien chercheur, aujourd’hui expert dans l’entrepreneuriat innovant, milite pour une recherche citoyenne libre, dans la mouvance de la « Do It Yourself Biology » venue des Etats-Unis. En quoi le brevet est-il encore si important pour commercialiser un produit ?
The Most Important Design Jobs Of The Future Yesterday's graphic designers are today's UX designers. Will tomorrow's UX designers be avatar programmers, fusionists, and artificial organ designers? Yes, according to the illustrious roster of design leaders we spoke with here. Design has matured from a largely stylistic endeavor to a field tasked with solving thorny technological and social problems, an evolution that will accelerate as companies enlist designers for increasingly complex opportunities, from self-driving cars to human biology. Here are 18 of the most important design jobs of the future, as identified by the men and women who will no doubt do much of the hiring. Augmented Reality DesignerNominated by Gavin Kelly, co-founder and principal, Artefact As technologies for augmented reality evolve, they will allow for new information to be layered over the physical world in seamless ways. The next "big thing" is not a thing. We are very close to being able to reproduce artificial biologically fitted tissues.
The Jacquard Loom: A Driver of the Industrial Revolution By MICHAEL N. GESELOWITZ 18 July 2016 Joseph Marie Charles Jacquard of France was born into a family of weavers in 1752. He received no formal schooling but tinkered with ways to improve the mechanical textile looms of the day. At that time, two people were needed on each loom. At an industrial exhibition in Paris in 1801, Jacquard demonstrated something truly remarkable: a loom in which a series of cards with punched holes (one card for each row of the design) automatically created complex textile patterns. The government of France soon nationalized the loom (or considered it government property) and compensated Jacquard with a pension to support him while he continued to innovate. The social and psychological impact of a machine that could replace human labor was immense. Jacquard did not invent a whole new loom but a head that attaches to the loom and allows the weaving machine to create intricate patterns. But the Jacquard loom was too good to be ignored. In the mid-1880s, the U.S.
The Tech 'Regrets' Industry 3 min read Silicon Valley has lost some of its shine in recent months, what with the “fake news” and the bots and the hacks and the hate speech. All the promises about the democratization of information and power ring a little hollow nowadays. I’d say they rang a little hollow all along. There’s a new tale that’s being told with increasing frequency these days, in which tech industry executives and employees come forward – sometimes quite sheepishly, sometimes quite boldly – and admit that they have regrets, that they’re no longer “believers,” that they now recognize their work has been damaging to individuals and to society at large, that they were wrong. These aren’t apologies as much as they’re confessions. Rick Hess published Amplify CEO Larry Berger’s confession this week on his blog at Education Week. France writes as though he’s the first person to have discovered that the surveillance pedagogy of AltSchool might be a problem. “This just in.”
Les notifications en question Pourquoi internet est-il brutal ? Je voudrais parler de la façon dont ma vision du monde a évolué ces vingt dernières années, essayant de la représenter par quelques schémas approximatifs. J’ai commencé à travailler en 1987. Autant que je me souvienne, c’était une période morose : Sida, crise pétrolière, chômage endémique, stagnation de la croissance, prise de conscience du réchauffement climatique, des perturbations écologiques, fin de la conquête spatiale… On était englué dans le No Future, dans cette idée que l’Histoire s’était achevée. Société prénumérique Le monde ressemblait à un gâteau à trois couches. La société de consommation ne datait pas d’hier, mais les consommateurs disposaient de choix limités. Au milieu des années 1990 est arrivé le Web qui nous est soudain apparu comme un El Dorado, pas simplement parce qu’il était nouveau et offrait des opportunités de business, mais surtout parce que nous nous sommes persuadés que grâce à lui nous réussirions à mieux travailler, à mieux coopérer, à mieux vivre ensemble.
Le monde devient numérique a t il les moyens de le rester (Alexandre Monnin) Nombreux, aujourd'hui, sont celles et ceux qui investissent les futurs ouverts par la "révolution numérique" (une révolution qu'il s'agirait d'interroger). Toutes et tous justifient la sentence de G. Berry selon qui "le monde devient numérique". Néanmoins, il y a là matière à poser au moins deux questions. La première semble évidente : qu'est-ce qui, au juste, devient numérique, se transforme ou disparaît au cours de ce processus ? Parallèlement à ce devenir-numérique, d'autres chercheurs nous expliquent que nous sommes entrés dans l'Anthropocène, une période d'instabilité qui menace moins la planète que la civilisation actuelle.