Le nucléaire va-t-il éclipser les autres thématiques écolos? Le sujet phare des écolos? "Le nucléaire. Surtout après Fukushima", lance Sophie, une éducatrice spécialisée de 28 ans. Même réponse pour Caroline, une étudiante rouennaise montée sur Paris. Quand on demande au quidam de la rue le thème majeur du programme d'EELV pour 2012, la réponse fuse. Mais à force d'en parler, l'actualité aidant – déplacement d'Eva Joly à Fukushima, médiatisation des négociations programmatiques avec le PS –, les écologistes ne craignent-ils pas que ce sujet éclipse les autres thématiques écologiques à l'horizon 2012? Et s'il renvoie également la balle aux médias, Denis Baupin reconnaît que le nucléaire est une question "qui pèse très lourd en France", notamment au vu de la politique énergétique hexagonale. "Ne doutez pas que nous allons défendre tous les sujets environnementaux", estime de son côté le porte-parole d'Eva Joly, Yannick Jadot. Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr
Risque nucléaire : 63 millions de français concernés Alors qu’en ce moment même, le président de la République Nicolas Sarkozy est en déplacement au Tricastin, et que l’industrie nucléaire a lancé une grande entreprise de séduction pour enterrer toute mise en cause de l’énergie nucléaire, Greenpeace rend disponible aux internautes, aux citoyens, une application de visualisation du risque qu’ils encourent en cas d’accident nucléaire PPI ? Pour protéger ou pour prétendre ? Les plans particuliers d’intervention ou PPI sont l’ensemble des “contre mesures” que le préfet doit appliquer en cas d’accident sur un site nucléaire. L’application lancée par Greenpeace propose à l’internaute d’identifier quelle centrale nucléaire est la plus proche de chez lui, de visualiser la zone de PPI prévu par les autorités autour de la centrale, et quelle serait l’étendue de la contamination en cas de catastrophe de type Tchernobyl et Fukushima. Les lyonnais pourront constater les quarante kilomètres, à peine, qui les séparent de la centrale du Bugey.
L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge Depuis plus d’un siècle les chiens du copyright aboient, la caravane qui transporte la création passe… Piano mécanique, gramophone, radio, film parlant, télévision, photocopieuse, cassette audio, mp3, internet… à chaque fois qu’est apparu une nouvelle technologie, elle a drainé inévitablement avec elle sa cohorte de réactionnaires hostiles[1] C’est alors toujours la même rengaine : on brandit la menace de la mort du message alors qu’il ne s’agit que de la mort des messagers qui profitaient du système précédent et qu’il y aura toujours des auteurs de messages. Une nouvelle traduction de notre ami Rick Falkvinge qui rend optimiste quant à l’issue du combat actuel. L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge The Copyright Industry – A Century Of Deceit Rick Falkvinge - 27 novembre 2011 - Torrent Freak(Traduction Framalang / Twitter : Kamui57, Yoha, Goofy, Jean-Fred, e-Jim et FredB) On dit qu’il faut étudier l’Histoire pour ne pas être condamné à répéter les erreurs du passé.
Sociologie radioactive Pendant près de dix ans une sociologue a enquêté sur le milieu très particulier de la sous-traitance dans l'industrie nucléaire. Entretien déniaisant et constats inquiétants. Annie Thébaud-Mony est sociologue, directrice de recherche à l’Inserm. Entre 1988 et 1997 elle a étudié la sous-traitance dans le milieu de l’industrie nucléaire. Que désigne l’expression “intervention de maintenance” dans l’industrie nucléaire ? L’essentiel de la maintenance consiste en ce qu’on appelle une servitude nucléaire : l’entretien de la tuyauterie, la robinetterie, l’électronique, la mécanique comme les opérations sur les couvercles de cuves, les contrôles non destructifs (utilisation de radiographie ou la gammamétrie pour mesurer le niveau de rayonnement gamma émis). Quelle est l’origine de l’utilisation des sous-traitants ? Des restructurations ont eu lieu dans le courant des années 2000, avec le développement des formes de filialisation des exploitants. Oui. Retrouvez l’ensemble du dossier :
4 pages "Areva en Afrique" Depuis 40 ans, le développement du nucléaire est justifié au nom de « l’indépendance énergétique » de notre pays. Pourtant, avant même la fermeture de la dernière mine d’uranium française, en 2001, le combustible nécessaire aux centrales françaises était importé en grande partie. Il l’est maintenant en totalité. Si les sources d’approvisionnement se sont diversifiées, le sous-sol africain a été historiquement, et reste encore aujourd’hui indispensable au fonctionnement de notre parc électronucléaire. Comment peut-on alors parler d’indépendance énergétique ? Présence d’Areva sur le continent africain : Survie, le Réseau "Sortir du nucléaire"et le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demandent à Areva, entreprise à capitaux publics : Sur les activités des entreprises françaises en Afrique, Survie demande : Télécharger le 4 pages Areva en Afrique :
Nucléaire: pourquoi un référendum? Dans une récente tribune, j'ai montré comment, sur des sujets importants, la confusion savamment entretenue par les décideurs politiques masque souvent la volonté de dissimuler la vérité. Les subterfuges sont toujours les mêmes: fausses évidences, formules toutes faites, silences, «non dits».... En prenant l'exemple du nucléaire, j'ai proposé que des méthodes plus démocratiques soient mises en œuvre pour éviter que s'engagent, sans véritable débat, des politiques qui concernent lourdement notre vie et celle des générations à venir. Rappelons-nous d'abord que le principe du référendum est inscrit dans la Constitution, à l'article 11 (modifié le 23 juillet 2008). - que l'information préalable soit poussée à l'extrême, pour permettre un véritable débat public, incluant la manifestation de désaccords - que le Parlement ne soit pas tenu à l'écart de la démarche - que la procédure du référendum ne concerne que des questions engageant lourdement l'avenir J'ai proposé 3 scénarios
Areva en Afrique Contrecarrant « le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire », puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire provient depuis longtemps et pour une large part du sous-sol africain, Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent un uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales. Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva obtient un tiers de son uranium au Niger, qui reste pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain. Prix de vente :14€ Disponible en librairie et sur les tables de presse des groupes locaux de Survie, livraison par la Poste en nous renvoyant le bon de commande ci-dessous : Bon de commande DN24 Areva en Afrique
La justice est elle une arme de dissuasion massive ? Ce sont des réquisitions sévères qui ont été prononcées à l’encontre des deux militants qui comparaissaient aujourd’hui à Privas, et des neuf autres activistes, dont le procès s’est tenu le 20 janvier, à Troyes. Photo : Nicolas Chauveau / Greenpeace Manifestement, le ministère public a choisi de serrer la vis : la prison avec sursis devient le minimum requis, alors qu’il y a quelques années, pour des faits similaires, les militants écopaient d’amendes… La justice semble aujourd’hui vouloir dissuader la mobilisation, et criminaliser les lanceurs d’alerte. Les deux militants, qui comparaissaient aujourd’hui à Privas, étaient restés sans être repérés plus de 14 heures dans la centrale de Cruas. Ils encourent les mêmes peines que les neuf activistes qui avaient pénétré dans la centrale de Nogent-sur-Seine et étaient jugés à Troyes le 20 janvier : Le jugement est attendu pour le 21 février pour les “neuf de Nogent”, et le 28 février pour les “deux de Cruas”. Partagez cet article :
Le nucléaire embarrasse les tribunaux Billet rédigé par Axel Renaudin, qui a suivi les procès des activistes de Greenpeace ayant participé à l’action du 5 décembre 2011 – son flux Twitter : @AxelRenaudin Mise à jour le 2 mars : Les parquets de Troyes et de Privas ont fait appel des décisions des tribunaux. La justice s’est prononcée à l’encontre des neuf militants de Greenpeace qui s’étaient introduits, le 5 décembre dernier, dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube) et des deux autres activistes, qui, le même jour, étaient restés cachés quatorze heures durant dans la centrale de Cruas (Ardèche). Pour les « neuf de Nogent », le tribunal de Troyes s’est déclaré incompétent. Concernant les « deux de Cruas », le tribunal de Privas a prononcé la relaxe, suivant les demandes d’annulation des gardes à vue soulevées lors du procès par l’avocat de Greenpeace. Retour sur les procès Lors des deux procès, qui se sont déroulés fin janvier, le sujet « nucléaire et démocratie » a constitué l’essentiel du débat.