Metropolis II ou la mainmise de l’automobile sur nos villes et sur nos vies Metropolis II est un projet artistique un peu fou réalisé par l’américain Chris Burden. L’installation a demandé 4 ans de travail à 12 personnes pour mettre en place 18 pistes de voitures, 40 grattes-ciel et 1110 voitures qui circulent en simultanée, simulant le trafic automobile de Los Angeles sur 9 mètres de long et 3 mètres de haut. Chris Burden est surtout connu pour une performance intitulée « Shoot », réalisée en Californie en 1971, où il s’était fait tirer une balle dans le bras gauche par un assistant à une distance d’environ cinq mètres. Depuis il s’est calmé, même s’il a du quand même démissionner de l’Université de Californie en 2004 pour une autre performance utilisant un pistolet chargé « qui aurait mis en danger la vie d’autres professeurs »… Certains y verront un rêve de petit garçon, d’autres un cauchemar d’adulte. En tout cas, l’œuvre parle sans aucun doute de la mainmise de l’automobile sur nos villes et sur nos vies.
L'immeuble du futur : un écosystème au service de l'homme Depuis l'antique Rome, les humains ont utilisé la superposition des habitations pour concentrer en un même lieu les citadins. L'immeuble n'a été jusqu'ici que cette simple superposition. A l'avenir, l'immeuble devra avoir des fonctionnalités plus variées. Il deviendra un véritable écosystème complexe pour le confort de ses habitants. Quelques précisions préalables: Dans cet article, nous ne nous intéresserons pas aux constructions neuves, qui répondent à d'autres objectifs, qui sont laissées à la créativité des architectes et qui, surtout, seront limitées par la densité actuelle des agglomérations. Nous nous interrogerons plutôt sur la transformation des immeubles existants qui devront répondre à des exigences et à des contraintes nouvelles à cause des nouveaux enjeux économiques et écologiques. Phase 1 de la transformation, la surélévation: Dans un premier temps, il s'agira de surélever l'immeuble de un à trois étages supplémentaires. Quels sont les objectifs de cette surélévation?
Les bidonvilles dans l'espace urbain Qu'est-ce qu'un "bidonville" ? Musique : Claude Nougaro - Bidonville Click Here To Listen La première définition écrite du terme anglais « slum » apparaît, dit-on, en 1812 sous la plume de l'écrivain et hors-la-loi James Hardy Vaux, dans son Vocabulary of the Flash Language, où il est présenté comme synonyme de « racket » ou « commerce criminel ». Photo : Le bidonville Dharavi à Bombay (env. 800 000 hab.) Aujourd'hui, on qualifie de bidonville, un logement qui possède à peu près les caractéristiques suivantes : SurpeuplementLogements informels et de piètre qualité, majoritairement situés en périphérie des centre-villesAccès insuffisant à l'eau potableManque d'hygièneInsécurité des personnesInsécurité quant à la conservation de la jouissance du domicile. Image satellite : Le bidonville de Kibéra, Kenya(env. 200 000 hab.) - (Google Earth) En revanche, tous les urbains pauvres ne vivent pas dans des bidonvilles, et tous les habitants des bidonvilles ne sont pas pauvres. Typologie des bidonvilles
Landscape+Urbanism La ville équitable La « ville durable » (sustainable city) s’impose aujourd’hui comme un paradigme dominant en matière d’aménagement et d’urbanisme. Les signes ne manquent pas en effet, qui témoignent d’une véritable montée en puissance des enjeux environnementaux dans la fabrique de la ville contemporaine : de la multiplication des labels et normes en matière d’isolation en passant par les impératifs de lutte contre l’étalement urbain, du renouveau de l’agriculture urbaine à la montée en force des paysagistes dans les projets d’urbanisme. Sommée de répondre à des objectifs à la fois locaux (le resserrement urbain, le renforcement de la cohésion sociale, l’amélioration de la qualité de vie) et globaux (la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction de l’« empreinte écologique », la préservation de la biodiversité), la mise en œuvre de la « ville durable » est aujourd’hui inscrite à l’agenda des politiques publiques. Sommaire : Saskia Sassen, « Mégarégions et villes durables », La Vie des idées.
Eloge de la ville dense ou le déclin du paradigme urbain américain » Article » OWNI, Digital Journalism Philippe Gargov revient sur les propos d'un économiste de Harvard qui a remis en question le modèle des suburbs pavillonnaires, emblématiques du rêve américain, lors de l'émission de satire politique Daily Show. Je suis grand fan du Daily Show, émission de satire politique diffusée depuis 1996 sur Comedy Central (high five, Iris). Alors, quand Jon Stewart reçoit un économiste de Harvard pour dire du bien de la vie urbaine, vous vous doutez bien que je regarde attentivement. Edward Glaeser [en]était en effet invité, ce lundi 14 février, à présenter son livre au titre clair comme de l’eau de roche : Triumph of the City: How Our Greatest Invention Makes Us Richer, Smarter, Greener, Healthier, and Happier (Le triomphe de la ville : comment notre plus grande invention nous rend plus riche, plus intelligent, plus heureux et en meilleure santé. Rien que ça.). L’émission aurait pu se contenter d’être drôle (malgré un Edward Glaeser sous amphét’). La guerre est déclarée. Image CC Flickr by jdnx
La ville autosuffisante Encore peu présente dans le débat public en France il y a seulement dix ans, la notion de « ville durable » (Sustainable City) suscite aujourd’hui un intérêt certain auprès de l’État, des collectivités locales, des associations, des entreprises, des praticiens ou encore des chercheurs. Pourtant, tout comme celle de « développement durable » dont elle s’inspire, l’expression demeure passablement confuse. Plus encore, la question de son opérationnalité reste, aujourd’hui encore, largement ouverte. Né dans les années 1990 dans le sillage de l’écologie urbaine, dans un contexte marqué par la multiplication des politiques urbaines environnementales, le concept de « ville durable » soulève en effet plusieurs séries de contradictions sémantiques et pratiques. La Vie des Idées propose de revenir sur ces questions à travers une série de dossiers thématiques. Au sommaire du dossier : Sabine Barles, « Les villes, parasites ou gisements de ressources ? Pour citer cet article : Nota bene :
A Once-Polluted Chinese City Is Turning from Gray to Green by Christina Larson 17 Oct 2011: Report by christina larson Almost every day of his childhood, He Xin remembers the skies in his hometown of Shenyang being gray. “If I wore a white shirt to school, by the end of the day it would be brown,” recalls He, who was born in 1974, “and there would be a ring of black soot under the collar.” He grew up in Shenyang (population 8 million), the capital of northeastern China’s Liaoning province, a city famous for its heavy industry and manufacturing — and soot and pollution. Growing up, the view he remembers most vividly was looking out over Shenyang’s fabled Tiexi industrial district, home to several large iron and steel plants and the site of China’s first model workers village: “When I was a teenager, if I climbed a tall building to look out over Tiexi, all I would see was a forest of large smokestacks, chimneys, and dark, billowing smoke.” View gallery Photo by Christina Larson Urban green space in Shenyang increased 30 percent from 2005 to 2007. rain shower.
Comment étudier la ville ? La ville est le point focal de tous les débats sur la mondialisation des styles de vie et le « vivre ensemble » dans les sociétés modernes. Vivre en ville y apporte une approche pluridisciplinaire bienvenue, ainsi qu’un tableau optimiste d’une « urbanisation heureuse ». L’étude des modes de vie urbains qu’il propose peut cependant être approfondie. Recensé : Vivre en ville. Si les gens de finance, emportés par l’hubris, n’avaient poussé le monde dans une crise systémique majeure, 2008 eût été désigné comme « l’année de la ville », celle où le nombre d’habitants vivant dans les villes au niveau mondial a dépassé celui des ruraux – ils n’étaient que 10% en 1900 – ; où le prix Nobel d’économie récompense un fondateur de la nouvelle géographie économique, Paul Krugman, chantre des effets d’agglomération ; où la banque mondiale consacre son rapport annuel sur le développement aux bienfaits de l’urbanisation. La ville, levier de la mondialisation Construction théorique ?
Habitat insalubre Généralités La loi du 10 juillet 1970, dite loi Vivien, a désigné par «logement insalubre» les logements qui se trouvent dans des conditions de nature à porter atteinte à la vie ou à la santé de leurs occupants. Cette définition a été précisée par des critères techniques dans la circulaire du 28 août 1971 : remplacée par celle n°293 du 23 juin 2003 relative à la mise à disposition d'une nouvelle grille d'évaluation de l'état des immeubles susceptibles d'être déclarés insalubres. (faire lien avec la circulaire DGS/DGUHC/SD7c/IUH4 n°293 du 23 juin 2003) La définition de l’insalubrité dans le Code de Santé Publique ne fait pas ressortir les deux facteurs principaux de l’insalubrité qui sont les caractéristiques techniques d’un bâti dégradé et les conditions anormales d’occupation du logement. En outre, il est difficile de déterminer un «seuil de danger» pour la santé des occupants. Une définition nouvelle de l’insalubrité pourrait être : 1. présence d’ouvrants donnant sur l’extérieur, 2.