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Les premiers chemins de fer

Les premiers chemins de fer
Contexte historique Au début du XIXe siècle, la France est encore un pays essentiellement rural où les dépêches sont acheminées à cheval et où les voyages s’effectuent sur des routes cahoteuses, dans l’inconfort des diligences et des malles-poste. La lenteur du rythme des échanges entrave l’essor économique. L’usage de la machine à vapeur provoque cependant une croissance sans précédent de la production industrielle et une véritable révolution dans les transports. En France comme en Angleterre, les premières lignes de chemin de fer apparaissent dans les régions minières. C’est à partir de 1850 que les chemins de fer sont construits à un rythme accéléré pour constituer un maillage ferroviaire raccordé à celui des pays voisins. Analyse des images Ces mêmes moyens de transport sont également associés sur la lithographie anonyme qui illustre « les différentes manières de voyager ». Interprétation

Une brève histoire des chemins de fer français L'histoire du chemin de fer en France, comme dans la plupart des pays, est caractérisée par une concentration progressive où l'on peut distinguer schématiquement cinq périodes principales. 1821 - 1841 - L'Epoque des tronçons C'est la période d'expérimentation des chemins de fer en France. 1842 – 1874 – L’étoile de Legrand, la constitution des six grandes compagnies A la suite du vote de la loi du 11 juin 1842 décidant la création de 9 grandes lignes joignant Paris aux frontières et au littoral de la Manche, de la Méditerranée et de l’Océan (Etoile de Legrand), on entre dans une période de construction plus active. La crise économique et politique qui suit la révolution de 1848 compromet leur situation financière et l’Empire s’attache à constituer des compagnies puissantes par voie de fusion. Ces conventions accordent à chaque compagnie pour les lignes dites « du nouveau réseau » (les moins productives) la garantie d’intérêt. politique du programme Freycinet.

Critique de Karl Marx sur les droits de l'Homme Un article de JurisPedia, le droit partagé. Accueil > Philosophie du droit > Philosophes du droit > Karl Marx Les droits de l'homme selon le Marxisme par: Éric Engle Nous allons considérer les droits de l'homme dans le contexte des pays à économie planifiée. La comparaison nous semble pertinente au regard de cette remise en cause de la conception libérale de la relation entre l'individu et la propriété - tout en gardant l'idée de la valeur fondamentale de toute personne[1]. Pour le marxisme, les libertés dans les démocraties libérales sont de caractère illusoire et sont déterminées en fonction de leur efficacité à exploiter les travailleurs. Notre analyse va s'attacher à considérer la critique marxiste de la conception libérale des droits de l'homme, et plus particulièrement le fait que ces droits ne seraient qu'une auto-légitimation de la part du système capitaliste - inégalitaire sur le plan pratique. La critique marxiste des droits de l'homme est radicale[2]. Art. 3. La sûreté

L’Amérique et les chemins de fer : une histoire d’amour oubliée « C’est le chemin de fer qui a fait l’Amérique […]. Sans le chemin de fer, les États-Unis ne seraient pas devenus les États-Unis. » Dans son dernier ouvrage The Great Railway Revolution. The Epic Story of the American Railroad, Christian Wolmar défend et illustre avec talent cette idée, qui n’a en réalité rien de révolutionnaire : pour les historiens du chemin de fer et les spécialistes de l’histoire américaine, elle constitue presque un lieu commun. Mais si cette vérité n’est pas d’une bouleversante nouveauté, elle ne perdait rien à être rappelée encore une fois. Aux yeux de beaucoup d’Européens, la civilisation américaine est par excellence celle de l’automobile. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Baltimore, Boston, Philadelphie et New York L’histoire du chemin de fer aux États-Unis est celle d’une irrésistible ascension suivie d’un lent déclin. Le modèle de Phileas Fogg L’histoire de ce projet a maintes fois été racontée. Le principe des fuseaux horaires L’instrument de la liberté

monarchie de Juillet Régime monarchique constitutionnel instauré en France après les journées des 27, 28, 29 juillet 1830 et dont le souverain, Louis-Philippe Ier, fut renversé par la révolution de février 1848. 1. Une monarchie bourgeoise Le nouveau régime est installé le 9 août 1830 après les journées insurrectionnelles des 27, 28 et 29 juillet 1830 (→ les Trois Glorieuses) qui ont suivi la publication des quatre ordonnances et provoqué ainsi la chute du régime de Charles X. 2. 2.1. La nouvelle monarchie est fondée sur un contrat, la Charte révisée de 1814, qui devient un pacte entre la dynastie d'Orléans et le peuple. La révolution de juillet 1830 a été ainsi escamotée au profit de la monarchie orléaniste et d'une partie de la bourgeoisie. 2.2. Le régime représentatif est étendu grâce à de nouvelles lois. 2.3. La Garde nationale, reconstituée pendant les journées de Juillet, est organisée par la loi du 22 mars 1831 sous les ordres des autorités civiles. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4. 4.1. 4.2. 4.3. 4.4. 5. 5.1. 6.

Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est l'une des grandes artères radiales du réseau ferré français, d'une longueur de 228 kilomètres. Elle relie Paris aux agglomérations de Mantes-la-Jolie, de Rouen et du Havre, à travers les régions Île-de-France et Haute-Normandie. Tracée le plus souvent dans la vallée de la Seine, franchissant six fois le fleuve, cette grande radiale possède un profil plutôt favorable de Paris à Rouen. Construite de 1843 à 1847 et destinée à relier Paris à Rouen puis au port du Havre, elle assure un important trafic inter-régional de voyageurs, mais également un fort trafic de marchandises, reliant le port du Havre, second port maritime français, à l'agglomération parisienne. Histoire[modifier | modifier le code] Chronologie[modifier | modifier le code] Création de la ligne[modifier | modifier le code] De Paris à la mer[modifier | modifier le code] Paris - Rouen[modifier | modifier le code] Tunnel de Tourville (1843)

Décrypter la communication européenne Le Monde illustré | 1880-02-14 | Gallica Aller au contenu De la toile aux chemins de fer Ils s'appelaient Prigent, Soubigou, Quéinnec, Radenac, Colbert. Acteurs majeurs du monde des travaux publics au XIXe siècle, ils réalisèrent une part importante des lignes de chemin de fer de Rennes à Brest, la totalité du réseau d'Auvergne, de multiples voies ferrées partout en France. Les premiers, apportant leur savoir-faire de meneurs d'hommes et un solide appui financier, étaient les héritiers de cette longue tradition propre à ce monde si particulier des Juloded, au pays de Léon en Finistère. L'un d'eux, Y. Prigent, comprit, le premier, que leur commerce des toiles de lin était mort. Son gendre, F.

Le Monde illustré | 1857-05-09 | Gallica Aller au contenu Comment le chemin de fer s'est imposé au 19ème siècle ? « Grincheux », « réac », « prophète de malheur » sont les sobriquets souvent réservés à ceux qui questionnent les choix techniques de leur époque. L’historien François Jarrige revient pour « CNRS Le Journal » sur le mouvement des techno-critiques, né aux débuts de l'ère industrielle. Briseurs de machines, paysans anti-pesticides ou intellectuels sceptiques quant aux bienfaits du progrès, les « techno-critiques » interrogent la place des techniques dans nos sociétés depuis plus de 200 ans. Pourquoi raconter leur histoire ? François Jarrige : Dans ce livre, j’ai tenté une synthèse historique des différents auteurs et mouvements « techno-critiques », un néologisme forgé dans les années 1970 par le philosophe Jean-Pierre Dupuy. Que signifie critiquer les techniques ? Parce que les techniques sont le produit d’une société et d’une époque, elles posent question. L’emploi du mot de « technique » lui-même n’est-il pas ambigu ? Quand le phénomène des « techno-critiques » a-t-il commencé ?

L'invention des guides de voyage, un itinéraire de Paris au Havre Un documentaire de Kristel Le Pollotec et Anne Fleury Avec l’arrivée des chemins de fer au XIXe siècle, un genre nouveau littéraire va éclore : la littérature de gare, et en tout premier lieu, les guides de voyage. Des ouvrages hérités des indicateurs qui existaient au temps des diligences et dans lesquels on trouvait déjà, outre les horaires, des rappels historiques et des conseils aux voyageurs, mais qui vont s’enrichir et se développer tout au long du XIXe siècle. Avec Sylvain Venayre, historien et professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Grenoble-Alpes, Manuel Charpy, historien et chargé de recherches au CNRS, Elisabeth Parinet, professeur émérite de l’Ecole nationale des chartes, Philippe Valetoux, ancien pilote du Havre et membre de la Société des Régates du Havre, Guy Pessiot, éditeur et collectionneur de guides anciens et Christine d’Aboville, historienne.

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