Quand Standard & Poor's raconte n'importe quoi Sur le plateau de "Ce soir ou jamais", mardi soir, le chef économiste "Europe" de l'agence Standard & Poor's, Jean-Michel Six, a affirmé à Emmanuel Todd que si la France faisait défaut sur sa dette, elle lèserait les pays émergents, que Six qualifie de "pays pauvres", qui détiennent selon lui 40 % de cette dette. Argument tout à fait humaniste, puisqu'après avoir pillé les richesses de ces pays lors de colonisation, nous les ruinerions à notre profit, explique-t-il, du ton péremptoire de l'initié désigné comme apte à noter les Etats. Sur le plateau, personne ne relève l'argument qui semble imparable. En réalité, puisque notre dette est détenue à 65 % par des "non-résidents", monsieur Six veut-il dire que 40 % de ces 65 % de non-résidents sont des pays émergents ? Pourtant, il y a 6 mois, le journal Le Monde publiait un article de Cécile Prudhomme sur cette question en citant Patrick Artus, responsable de la recherche chez Natixis : Qui a raison ?
La dette publique a légèrement diminué au 3e trimestre C'est une bonne nouvelle pour l'économie française. La dette publique de la France a légèrement diminué, de 11,4 milliards d'euros, entre le deuxième et le troisième trimestre 2013. Elle s'est établie à 1 900,8 milliards d'euros à la fin de septembre, soit 92,7 % du produit intérieur brut (PIB), a annoncé l'Insee, mardi 24 décembre. La dette brute française, au sens des critères européens de Maastricht, a ainsi reculé de 0,8 point par rapport à la fin de juin, précise l''Institut national de la statistique et des études économiques. Lire : Qui détient la dette de la France ? Les crédits sont passés de 248,7 milliards à 250,1 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre. L'Insee précise que la dette des administrations publiques locales était quasi stable. L'écart entre la dette brute, qui a diminué, et la dette nette, qui a progressé, s'explique, selon l'Insee, principalement par la « forte contraction » de la trésorerie de l'Etat (- 28,6 milliards).
Europe des peuples, Europe des marchés «Le malade, c’est l’État, et non l’économie et la société grecques», réaffirme Georges Contogeorgis, professeur de science politique à Athènes, ancien ministre qui a apporté son soutien aux Indignés de la place Syntagma. Ce qui rend indispensable un réexamen des orientations demandées à la Grèce, et «pourrait être le point de départ d’un approfondissement de l’Europe politique». 1. Au départ crise de l’emprunt, la crise grecque est ensuite devenue crise de la dette, avant d’être considérée finalement comme une crise de la compétitivité. Or, si cette idée avait été correcte à la base, les mesures écrasantes – de l’aveu général – imposées à la société grecque auraient dû porter quelque fruit. Comme hypothèse de travail, je propose de considérer ici que, dans le cas de la Grèce, la «recette» qui a été choisie pour faire face à la crise est partie d’un diagnostic complètement faux pour ce qui est de la cause, mais aussi du malade. 2. 3.
Eurozone debt web: Who owes what to whom? The circle below shows the gross external, or foreign, debt of some of the main players in the eurozone as well as other big world economies. The arrows show how much money is owed by each country to banks in other nations. The arrows point from the debtor to the creditor and are proportional to the money owed as of the end of June 2011. The colours attributed to countries are a rough guide to how much trouble each economy is in. Click on a country name to see who they owe Europe is struggling to find a way out of the eurozone crisis amid mounting debts, stalling growth and widespread market jitters. But, with global financial systems so interconnected, this is not just a eurozone problem and the repercussions extend beyond its borders. While lending between nations presents little problem during boom years, when a country can no longer handle its debts, those overseas banks and financial institutions that lent it money are exposed to losses. GDP: €1.8 tn Foreign debt: €4.2 tn
Compteur de la dette publique de la France La dette publique française augmente de 4640 €La France doit lever 189 milliards € sur les marchés en 2013 Qu'est ce que la dette publique de la France ? La dette publique comprend les dettes de l'Etat, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales. La dette est le total des engagements financiers de l’Etat. Le déficit public, différence entre les recettes fiscales et les dépenses publiques, inclus évidemment dans ces dernières ce recours à l'emprunt qui équivaut à un cumul des besoins en capital nouveau, mais aussi en intérêts à payer sur la dette existante. La dette publique française en 2014 1.209.000.000.000 euros par an Les dépenses publiques éprésentent 1.209 milliards € en 2014 pour 1.125 mds de recettes, soit un déficit de 77.9 mds d'euros qui vont s'ajouter au stock de dette publique accumulé depuis 30 ans. Selon le PLF 2014, la charge de la dette sera de 46.7 Mrd EUR en 2014 : voir intérête de la dette publique française L'historique récent de la dette de la France
An Overview of the Euro Crisis - Interactive Graphic Arrows show imbalances of debt exposure between borrowers in one country and banks in another; arrows point from debtors to their bank creditors. Arrow widths are proportional to the balance of money owed. For example, French borrowers owe Italian banks $50.6 billion; Italian borrowers owe French banks $416.4 billion. The difference — their imbalance — shows France's banking system more exposed to Italian debtors by about $365.8 billion. The risk to countries’ debts and economies is indicated by color: More worrisome Greece amassed a huge debt that it has scant hope of repaying. If there is no firewall or if it is inadequate, it would be easy to imagine a run on banks. If no preventative measures are taken, a chain of events like this could unfold: In reaction to a Greek collapse, investors become worried about their exposure to other risks in the region. Italy may not be able to protect its banks if there is a loss of confidence.
La dette française continue d'exploser à 93,4% du PIB INFOGRAPHIE - Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,6 point sur l'ensemble du deuxième trimestre (91,8 à la fin du 1er) et de 3,2 points sur le premier semestre (90,2 fin 2012). La dette publique de la France a augmenté de 41,9 milliards d'euros au deuxième trimestre pour atteindre 1912,2 milliards fin juin, soit 93,4% du PIB, selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Insee. Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,6 point sur l'ensemble du deuxième trimestre (91,8 à la fin du 1er) et de 3,2 points sur le premier semestre (90,2 fin 2012). Outre la dette de l'État, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (213,6 milliards fin juin), des administrations publiques locales (169,7 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (9,9 milliards).
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Vous avez peut-être encore en tête le principal résultat proclamé de l’accord du 26 octobre 2011 : “La décote volontaire de 50 % de la dette grecque”, qui a été reprise par tous les médias, et qui est souvent qualifiée ainsi. Nous allons voir qu’en fait nous sommes bien loin des 50 %, et que la montagne a, comme d’habitude, accouché d’une souris naine… Pour bien comprendre, il faut savoir que la dette grecque représente environ 360 Md€ et ses principaux détenteurs sont les suivants : Nous pouvons synthétiser ainsi : NB. : Je précise un point au passage : les assureurs sont très peu impactés car, en général, il est contractuellement prévu que ce genre de pertes s’impute sur la provision de participation aux bénéfices des assurés, c’est-à-dire qu’environ 80 % de la perte est re-facturée aux épargnants, sous la forme ici d’une très légère baisse du rendement 2011 de l’épargne. C’est différent pour les banques, pour qui la perte s’impute à 100 % sur les résultats puis fonds propres…
Infographies Pourquoi la bourde de Standard & Poor’s sur une dégradation de la note française n'en est pas une - - Les AA ou AAA d'une agence européenne seraient-il plus acceptables? REUTERS/Vladimir Konstantinov - - Une incroyable bourde, l’annonce par l’agence de notation Standard & Poor’s de la dégradation de la note souveraine de la France à certains de ses abonnés privilégiés? Peut-être… L’enquête réclamée par le ministre de l’Economie François Baroin, et que mène l’Autorité de marchés financiers (AMF) le dira. «La note de la République française est inchangée à "AAA", assortie d'une perspective stable, et cet incident n'est pas lié à une quelconque activité de surveillance de la note». publicité Malgré tout, pour qu’un opérateur forcément spécialisé ait pu envoyer une information capitale sans qu’elle retienne son attention, c’est que la note technique était sous le coude. Un rappel aux réalités Même Bruxelles, qui ne table plus que sur un 0,6% pour la France l’an prochain s’est fendu d’un rappel à l’ordre. Une méthodologie à plusieurs entrées Un système de notation à 21 degrés Gilles Bridier
INSEE - données sur la dette publique Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres. La seule observation de la variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir. La dette publique diminue de 2,2 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent À la fin du troisième trimestre 2015, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 103,2 Md€, en baisse de 2,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. La dette des administrations publiques locales et celle de l'État diminuent Au troisième trimestre 2015 la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue (–1,6 Md€). La contribution de l'État à la dette décroît de 1,1 Md€.
Les grosses dettes [C'est pas drôle On dirait qu'on a oublié une évidence que je me charge de rappeler : ni les banquiers* ni les marchés ne sont là pour le bien de tous. Il s'agit d'un ensemble d'intérêts privés que nous avons laissé s'établir, année après année. Je veux bien admettre que nous avons du ne pas tout comprendre au départ ou rater quelques explications au passages mais les conséquences sont là, sous nos yeux. Personnellement, j'étais un tout jeune citoyen* quand on m'a demandé si j'étais d'accord ou non avec le Traité de Maastricht. J'ai fait mon boulot d'électeur, avant de répondre à la question qu'on me posait, j'ai essayé de le lire dans son intégralité. Il y était écrit, parait-il que désormais, les pays s'engageaient à ne plus fabriquer l'argent pour eux-mêmes mais à ne passer que par les banquiers. Comme d'un seul coup, il y avait plus de pognon en circulation, ça diminuait d'autant sa valeur sur le Marché et les factures libellées dans la monnaie augmentaient d'autant.
Indicateur - À la fin du troisième trimestre 2013, la dette publique s’établit à 1900,8 milliards d’euros Avertissement : la dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres. La seule observation de l’évolution de la dette en cours d’année ne permet pas de déduire celle du déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir. La dette publique diminue de 11,4 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent… À la fin du troisième trimestre 2013, la dette publique de Maastricht s’établit à 1900,8 Md€, en diminution de 11,4 Md€ par rapport au trimestre précédent. … du fait principalement d’une baisse de l’endettement de l’État La contribution de l’État à la dette diminue de 9,3 Md€ au troisième trimestre. La dette des Odac et des administrations de sécurité sociale diminue également
Sortir du piège de la dette - Fondation Copernic Point de vue | LEMONDE.FR | 12.09.11 par Pierre KHALFA, co-président de la Fondation Copernic Le gouvernement vient d’annoncer un plan d’austérité basé sur plus de 10 milliards d’économies. Sortir de ce piège suppose d’abord de traiter la question de la dette. Cependant, la dette ne date pas de la crise financière. Une logique imparable s’est donc mise progressivement en place. L’accroissement de la dette publique repose sur le fait que les États sont obligés d’emprunter sur les marchés financiers. La dette est donc triplement illégitime : elle est le produit des cadeaux fiscaux fait aux dominants, de la crise financière dont ils sont responsables et du recours aux marchés financiers auxquels ils participent. Pierre KHALFA est aussi représentant de l’Union syndicale Solidaires au Conseil économique, social et environnemental, coauteur du livre Attac, Le piège de la dette, Éditions Les liens qui libèrent. Pierre Khalfa, co-président de la Fondation Copernic, Dette,