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Qui détient la dette de la France ?

Qui détient la dette de la France ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Qui achète et possède la dette publique de la France ? Cette question, apparemment simple, est plus complexe qu'il n'y paraît. Et éminemment stratégique, alors que notre pays atteint un record d'endettement, à hauteur de 85 % de son produit intérieur brut (PIB), soit 1 646,1 milliards d'euros, en progression de 110 milliards d'euros depuis un an. Comment est composée la dette publique ? La dette publique est en fait triple : celle de l'Etat proprement dit, mais aussi celle des collectivités locales et celle des administrations publiques. Sur les 1 646,1 milliards dus par la France, 1 286 le sont par l'Etat lui-même, selon l'Insee, soit l'essentiel. Le déficit cumulé, conséquence de plus de trente années de budgets déficitaires, a été empruntée à divers acteurs financiers : Etats, entreprises, grandes banques... Qui achète des titres de dette publique en France ? Quelle part de dette est détenue par des étrangers ?

Akka Technologies : jouer l'embellie ? - Boursier.com - Cotation (Boursier.com) — "Recovery à tous les étages" pour Akka Technologies, selon Nicolas David, du cabinet d'analyse Genesta. Le spécialiste a débuté le suivi de la société de conseil à l'achat avec un objectif à 14,20 Euros, pour jouer le poids grandissant de l'entreprise dans son secteur en France, qui devrait lui permettre "d'avoir plus de poids dans le rapport de force qui l'oppose aux grands donneurs d'ordre" tout en profitant de la reprise sectorielle. En outre, Akka va mettre l'accent sur des marchés porteurs, l'Allemagne et le nucléaire, pour dynamiser sa croissance. Nicolas David pense que le groupe a un joli potentiel d'appréciation de ses marges, après avoir touché le point bas en terme de taux d'utilisation au premier semestre. Il mise sur un retour à l'horizon 2011 des niveaux de rentabilité atteints en 2005 et 2006.

CRISE • "Il faut laisser les Etats et les banques faire faillite" Le gourou de la finance zurichoise Marc Faber estime qu'une faillite des banques et des Etats ne signifierait pas la fin du monde mais permettrait au contraire de repartir sur de bonnes bases. Le Temps : Les marchés ont dégringolé. Comment analysez-vous la situation ? Marc Faber : Ils sont très survendus à court terme. Le dollar ne cesse de dégringoler. Oui, j'ai toujours pensé que la valeur terminale du dollar était zéro, car le gouvernement, le Trésor et la Réserve fédérale n'ont aucun intérêt à maintenir un dollar fort. Croyez-vous aussi à la fin de l'euro ? Je n'en ai aucune idée, car il s'agit d'une décision politique. Aux côtés de la Grèce figurent le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et l'Italie. Oui, même si cette solution est douloureuse. Les nouvelles règles de Bâle III [qui préconisent de tripler la part des fonds propres bloqués par les établissements bancaires des pays du G20 d'ici à 2013] suffiront-elles à stabiliser le système bancaire international ? Peut-être.

Lave plus blanc que blanc ! Hier matin j'ai posté un tweet qui dit ceci : L'état italien s'apprête à lancer la plus grosse opération de blanchiment d'argent sale jamais réalisée par aucune mafia. Merci Berlusconi ! Voyons de quoi il s'agit. [MàJ - 29 septembre 2009, 23h50'] Giulio Tremonti, ministre de l'Économie et des Finances, en estimant que les "capitaux criminels ne seront pas rapatriés", avance les "arguments" suivants : « JE NE CROIS PAS que la criminalité se servira de cette mesure. Peut-être un peu légers comme arguments face à la double garantie de l'anonymat et de l'impunité... Le Sénat et la Chambre des Députés ayant approuvé cette semaine ce soit-disant "bouclier fiscal" (qui n'est pas le premier, et ne sera pas le dernier...), maintenant reste à voir s'il sera signé par le président de la République italienne. Une loi adoptée par un parlement mafieux (je vous le disais...), selon Antonio Di Pietro, un gros coup de pouce au terrorisme et au blanchiment, selon le parti démocrate.

Traité de Lisbonne, article 123 : le coup d'état de la finance Comme chacun sait, est actuellement en première ligne des pays attaqués par la finance sur son point faible : la dette souveraine. Cette situation est cependant valable pour la plupart des pays occidentaux endettés, y compris , la seule différence étant que les plus vulnérables subissent en premiers les coups de boutoir de ladite finance. Les suivants sur la liste commencent d’ailleurs également à être touchés (Portugal, Espagne) à travers les agences de notation. Cet article va évoquer une question fondamentale que personne ou presque ne se pose, à savoir pourquoi les états en sont arrivés à se financer sur le marché privé. Cette question en apparence anodine est en fait lourde de conséquences sur les finances publiques et surtout pour les contribuables que nous sommes tous. C’est bien la finance qui coule : démonstration La dette d’un état Comme tous les pays en déficit, doit lever régulièrement sur le marché mondial des fonds pour financer son déficit. Toute dette comprend 2 parties :

Comment l’Equateur s’est libéré de la dette Ce billet a été lu 7 992 fois. La dette et la soumission des Etats aux banques qu'elle entraîne n'ont rien d'une fatalité. Plusieurs peuples latino-américains s'en sont affranchis avec succès. C'est notamment le cas de l'Argentine, du Venezuela et de l'Equateur. I. Pour comprendre la dynamique de l'audit intégral de la dette publique en Équateur, il faut revenir sur le poids qui représentait le service de la dette dans l'économie équatorienne et sur le rôle important que la lutte contre cette dette illégitime a joué dans l'arrivée de Correa au pouvoir. a) La dette Publique en Équateur avant l'audit La dette publique contractée par les dictatures des années 70 en Équateur (1976-1979) n'a pas cessé de s'accroitre entre 1970 et 2007. Depuis les années 80 et jusqu'en 2005, le service de la dette représentait environ le 50% du budget de l'état (entre 3 et 4 milliards de US$ par an) alors que les dépenses en santé étaient d'environ 4% (autour de 400 millions de US$)2. II.

Pourquoi annuler la dette illégitime -- Éric TOUSSAINT, Damien MILLET La crise secoue l’Union européenne jusque dans ses fondations. Pour plusieurs pays, le noeud coulant de la dette publique s’est serré et ils sont pris à la gorge par les marchés financiers. Avec la complicité active des gouvernements en place, de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI, les institutions financières à l’origine de la crise spéculent sur les dettes des États et se font rembourser au prix d’une austérité féroce. Une offensive brutale contre une série de droits économiques et sociaux de la majorité de la population est lancée. La réduction des déficits publics doit se faire non pas en réduisant les dépenses sociales publiques, mais par la hausse des recettes fiscales, en luttant contre la grande fraude fiscale et en taxant davantage le capital, les transactions financières, le patrimoine et les revenus des ménages riches. Pourquoi l’État endetté doit-il réduire radicalement sa dette publique en procédant à l’annulation des dettes illégitimes ?

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