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10. Les firmes multinationales

10. Les firmes multinationales
Introduction : Plus de 83 000 firmes multinationales aujourd’hui, comptant 810 000 filiales étrangères, contre 7 000 à la fin des années 60. Elles viennent essentiellement des pays riches (sur les 100 premières, on compte environ 61 européennes, 18 américaines, 9 japonaises et 3 chinoises). Elles emploient 68 millions de personnes dans leurs filiales contre 21 millions en 1990. La progression de l’internationalisation productive des firmes est spectaculaire. (Source : Christian Chavagneux, Une firme mondiale : mythe ou réalité, Alternatives économiques n° 189 actualisé 2012) L’internationalisation d’une entreprise s’appréhende comme l’intrusion d’une firme sur des territoires géographiquement, culturellement, économiquement et juridiquement différents de ceux de son marché national dont ils sont séparés par des frontières multiformes (tarifaires, sanitaires, fiscales, réglementaires). I – Les raisons de l’internationalisation sont très anciennes Au 19 e siècle : – Les Facteurs Techniques :

11. Les inégalités de revenus et de patrimoines des ménages I : Rappel : Importance de la notion de la notion de Valeur ajoutée ( VA) dans le mécanisme de la répartition du revenu primaire Au niveau d’une entreprise, : VA = Production – Consommations intermédiaires ou VA = Valeur des biens et services produits – Valeur des biens que l’entreprise se procure auprès d’autres entreprises pour produire ou vendre. Consommations intermédiaires: Ex : Matières premieres, electricité, assurances, fournitures diverses, produits semi-finis, publicité, transports, etc….. . La valeur ajoutée d’une entreprise correspond finalement à la « richesse » qu’elle produit. Approximativement, (voir chapitre sur la mesure de l’activité économique) le PIB correspond à la somme de toutes les valeurs ajoutées réalisées par les entreprises résidentes. Prenons un exemple simple : Exemple : Compte de résultat de la sociétéX : – Les achats de marchandises – les frais de transports – la publicité – les frais d’entretien. Au niveau global ( economie nationale) on a donc :

9. Les facteurs de la croissance A. — la mesure de la croissance La croissance est l’augmentation soutenue de la production de biens et services sur le plan national durant une période. La croissance est généralement mesurée par l’évolution du PIB ou par l’évolution du PIB par habitant. Le PIB est un indicateur quantitatif imparfait (voir cours 2° année sur le partage du revenu) puisqu’il ne tient pas compte des productions non comptabilisées (travail au noir, travail domestique, fraude fiscale…) ni de certaines dégradations (industries polluantes, inégalités, exclusion…). Le PIB est aussi influencé par la variation des prix. La Croissance economique BNPParibas_WebPedagogiquepar lewebpedagogique B. — Les explications de la croissance Les facteurs de production (travail et capital) contribuent en grande partie à la croissance de la production. > Le facteur travail dépend de la population active occupée, de son niveau de compétence, de la durée et de la qualité du travail. C. — les fluctuations de la croissance Krach de 1929

8. Le développement durable Développement durable : “Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». 1987 – Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien. “Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». 1987 – Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien. Les modes de production et de consommation doivent respecter l’environnement humain ou naturel et permettre à tous les habitants de la Terre de satisfaire leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain… L’eco-conception des produits Le Développement Durable, pourquoi ? vitrine « développement durable », La documentation française (PARIS) Les habitants des pays riches, comme la France, consomment et gaspillent énormément. Aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité vit toujours dans la pauvreté. Anne Jankéliowitch

12. La politique de redistribution » La redistribution est définie comme l‘«ensemble des opérations par l’intermédiaire desquelles une partie des revenus est prélevée sur certains agents économiques ou catégories sociales pour être reversée au bénéfice d’autres».C’est donc une pratique qui nécessite l’intervention du pouvoir politique pour décider qui doit donner et qui peut recevoir. » Wikipedia Les inégalités sont à l’origine du mécanisme de redistribution – Il appartient à l’Etat de procéder à des prélèvements pour assurer une plus grande justice sociale en redistribuant des revenus au bénéfice des agents économiques les plus défavorisés. Par voie de conséquence, les objectifs de la redistribution sont donc aussi bien d’ordre économique que social. I – La redistribution verticale – réduire les inégalités économiques Il s’agit ici de limiter les inégalités de revenus – En effet, si celles ci sont excessives elles dégradent inévitablement le bien être collectif. III – Les enjeux des politiques de redistribution

7. Les finalités de la croissance Objectifs : – Comprendre les instruments de mesure traditionnels de l’économie – Comprendre la notion dedéveloppement économique et de développement humain – Apprécier la situation d’un pays en terme de développement et de niveau de vie Questionnaire n°1 sur la mesure de l’activité économique Exercices sur la mesure de l’activité économique Source : COE Rexecode I : La Valeur ajoutée…. VA = Production – Consommations intermédiaires ou VA = Valeur des biens et services produits – Valeur des biens que l’entreprise se procure auprès d’autres entreprises pour produire ou vendre. Consommations intermédiaires: Ex : Matières premieres, electricité, assurances, fournitures diverses, produits semi-finis, publicité, transports, etc…… La valeur ajoutée d’une entreprise correspond finalement à la « richesse » qu’elle produit. Prenons un exemple simple : Exemple : Compte de résultat de la société X : II : …..est la base de calcul des indicateurs économiques fondamentaux III : La fiabilité des indicateurs

13. La répartition des richesses au niveau mondial I – Les inégalités mondiales - La mesure des inégalités Il existe de nombreuses études sur cette question : Ecodico – La mesure des inégalitésenvoyé par lewebpedagogique sur Dailymotion Les inégalités mondiales se mesurent par le coefficient de Gini. Selon la définition de l’INSEE , l’indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d’inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie…). Voici un aperçu ci dessous des écarts au niveau mondial : Coefficients de Gini II – La mondialisation est-elle responsable ? Les avis sont partagés : D’un côté on peut affirmer que la mondialisation est un facteur favorable au développement des pays du Sud, à condition qu’ils sachent en tirer parti – c’est le cas des pays qui disposent d’institutions fortes et légitimes , qui maîtrisent les processus d’ouverture et qui adaptent des politiques internes cohérentes. Concernant les pays les plus pauvres, leurs revenus baissent de plus en plus.

14. Le financement des activités économiques Présentations Power point Les agents économiques connaissent rarement un équilibre parfait entre leurs recettes et leurs dépenses : ils se trouvent en situation de capacité ou de besoin de financement. Le bon fonctionnement de l’activité économique suppose alors que les capacités de financement puissent être mises à la disposition des besoins de financement. La rencontre peut se faire directement sur des marchés de capitaux. Depuis ces 30 dernières années, le marché des capitaux (composé du marché monétaire et du marché financier) s’est considérablement développé. Comment fonctionne ce marché ? I – Vidéo explicative – Les modes de financement Par Ines Bonafi I – Le Fonctionnement du marché des capitaux Le marché des capitaux regroupe deux catégories de marchés : A – Le marché monétaire 1 – Le marché interbancaire Il est exclusivement réservé aux agents financiers et met donc en relation : - les établissements de crédit - le Trésor Public - la banque centrale B – Le marché financier

5. Les opérations de change La conversion d’une monnaie en une autre s’effectue à l’occasion du règlement des transactions effectuées entre importateurs et exportateurs. Ce sont les opérations de change qui permettent d’assurer la convertibilité des monnaies entre elles. Par exemple, pour un contrat passé entre un importateur français et un exportateur américain, l’importateur français devra procéder à une opération de change d’ euros en dollars pour pouvoir effectuer son règlement. Le marché des changes n’est donc rien d’autre que la rencontre entre l’offre et la demande de devises. Taux de change Euro/Dollar I – Notions de base Les taux de change peuvent être fixes ou flottants. A — Notion de taux de change fixe Un système de taux de change fixe se caractérise par l’intervention concertée des banques centrales pour maintenir le cours des monnaies dans des limites préalablement définies. Mécanisme : Exemple du Franc après les accords de Bretton Woods en 1944 : 1944 – Bretton Woods B — Notion de taux de change flottants

6. Les fondements de l'échange international Partons d’un exemple : Prenons l’hypothèse sîmplificatrice suivante : le Nord dispose de 8000h de travail et le sud de 10000h de travail. Supposons que le Nord et le Sud aient tous deux la capacité de fabriquer des machines et des vêtements : On constate dans cet exemple que le Nord semble avantagé à la fois pour la production de machines et pour la production de vêtements. En regardant seulement la première partie du tableau on voit mal pourquoi le Nord importerait des machines ou des vêtements en provenance du Sud. A — Les théories de Smith et Ricardo Statue d’Adam Smith à Edimburg Rappel : Adam Smith est le père fondateur de l’école libérale classique. Le nom de David Ricardo est systématiquement cité dès lors que l’on évoque les théories classiques du commerce international. Les théories classiques du commerce international ont été élaborées par Smith et Ricardo. 1 — La théorie des avantages absolus Adam Smith peut être considéré comme le père du libre-échange. David Ricardo (1772-1823)

4. L'ouverture des économies L’élaboration de la balance des paiements remonte, en France, à la fin de la seconde guerre mondiale. Il s’agit d’un document statistique présentant, pour une période donnée, l’ensemble des paiements intervenus entre un état et l’étrange. La balance des paiements s’articule principalement autour de trois axes : les transactions courantes (Solde des Opérations Courantes se composant du solde de la Balance Commerciale et de la Balance des Invisibles). La Balance des Capitaux. I — Principes fondamentaux de la mesure des échanges extérieurs La balance des paiements s’articule principalement autour de trois axes : les transactions courantes (Solde des Opérations Courantes se composant du solde de la Balance Commerciale et de la Balance des Invisibles).La Balance des Capitaux.La variation de la position monétaire extérieure. A — les soldes de la balance extérieure et leur interprétation 1 – les différents soldes Les échanges de biens sont comptabilisés dans la balance commerciale. Schéma :

3. Economie de marché & intervention de l'Etat Le système économique d’un pays est défini par le degré d’intervention de l’Etat dans ce domaine. Ainsi, une question récurrente englobe les hypothèses de réformes proposées : faut-il plus ou moins d’Etat ? Une telle interrogation, plus complexe qu’elle n’y paraît, renvoie à un autre serpent de mer de la réflexion politique : quel doit être le rôle de l’Etat dans l’économie d’un pays . Pour répondre à ces problématiques, nous développerons un raisonnement en deux temps. I – Une alternative héritée du passé de la France Sans être un pays bipartisan, la France a toujours hébergé en son sein deux camps politiques distincts, la gauche et la droite, souvent divisés en plusieurs partis chacun. A – « Plus d’Etat » : l’Etat providence et les relances keynésiennes La base de la pensée keynésienne réside dans le fait de considérer que la demande effective détermine le niveau de production donc le niveau de l’emploi. Ainsi, l’Etat doit favoriser la création de nouveaux secteurs industriels.

2. La monnaie dans l'échange Tout le monde connaît l’histoire du chasseur de daim et du chapelier. Ce chasseur n’avait eu aucun mal à trouver d’autres personnes aimant suffisamment le gibier pour en accepter un ou plusieurs en échange de la chaise, du sel ou des flèches qu’il désirait. Mais un jour le chasseur n’eut pas de chance : un chapelier ne voulait lui céder le chapeau qu’il convoitait. Ce jour-là, l’humanité tout entière fit un grand pas en avant : le chasseur eut l’idée de la monnaie. Un bien ayant une valeur reconnue par tous - coquillage, bétail, noix de coco, etc. -, capable d’être stocké en conservant cette valeur et servant d’intermédiaire entre les échangistes pour rompre le troc, frein majeur à la multiplication des échanges. Schelpengeld – monnaie coquillage Cette histoire ou une semblable, les manuels, les livres d’initiation à l’économie en sont pleins. Ce n’est pas tout. La monnaie est en fait à la fois un crédit et une dette. qcm interactif sur la monnaie et le crédit 2) Les produits dérivés. .

1. L'échange sur les marchés I — Le fonctionnement théorique des marchés Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre détermine une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services, cours boursiers pour le marché des titres financiers, salaires pour le marché du travail, taux d’intérêts pour le marché monétaire, etc…). En théorie, les lois du marché ne peuvent réellement fonctionner que dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite. Nous commencerons par expliquer le mécanisme théorique de la loi de l’offre et de la demande et caractériserons ensuite la notion de concurrence pure et parfaite. la loi de l’offre et de la demande. En abscisse, on porte la quantité donnée d’un bien quelconque. Dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite, la loi de l’offre et de la demande correspond donc à un mécanisme d’ajustement automatique des prix.

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