Envoyé spécial. Bien-être au travail : "Ma fonction est d’être chef du bonheur"
Il fait bon travailler dans cette start-up parisienne qui vend notamment en ligne des articles de mode et de décoration "faits main". Pour sa cinquantaine de salariés, les réunions se font assis sur un canapé ou dans la salle de jeux… Et la journée commence par un petit-déjeuner offert par l’entreprise. C’est Sophie qui gère le café et les croissants : "L’idée est de créer un instant de convivialité entre les collègues. C’est un peu plus sympathique que d’être juste planté à côté de la machine à café où on se parle pendant trente secondes…" Sophie ne rend pas juste service à ses collègues… Elle fait son travail, qui est de créer une bonne ambiance au bureau. Après le petit-déjeuner, sa journée se poursuit à la supérette du coin où elle fait les courses pour préparer un barbecue que l’équipe va déguster.
Envoyé spécial. Bien-être au travail : "Ce qui est bon pour les salariés est bon pour les entreprises"
Il fait bon vivre pour la vingtaine d’employés d’une fabrique de fromage au lait cru installée au cœur de la Lozère. Le maître-mot de cette entreprise qui vend ses produits dans toute la France n’est pas "rentabilité", mais "bien-être au travail". Chaque lundi, le personnel a droit à la visite du kinésithérapeute du village voisin. Comme tous les salariés, Nicolas bénéficie d’une séance de trente minutes de massage pour soulager ses douleurs et tensions. Cette consultation est entièrement prise en charge par l’entreprise. "Ça fait du bien, on va pouvoir attaquer… Tout doucement, quand même…" affirme, souriant, le salarié en se relevant avec précaution après sa séance entre les mains du kiné.
Bien-être au travail : un responsable du bonheur
Rendre les salariés heureux au travail pour obtenir de meilleurs résultats : une pratique qui nous vient tout droit des États-Unis, adopter par les géants d'internet il y a quinze ans. À tel point qu'est née un nouveau métier, le responsable du bien-être au travail, en anglais, le happiness officer. Une fonction qu'occupe Brunehilde Thako.
Les « Awards du bien-être au travail » récompensent les entreprises qui rendent leurs salariés heureux
Un salarié moyen passe plus de 1 600 heures à travailler par an, comptabilise Bloom at Work. Pour la startup, c’est une raison suffisante pour gratifier les entreprises à l’origine d’initiatives qui rendent leurs employés plus heureux. Les dirigeants soucieux du bien-être de leurs collaborateurs ont donc jusqu’au 20 septembre pour candidater afin d’être récompensés pour leurs actions le 9 octobre 2018, au Théâtre de l’Atelier à Paris. Quatre catégories Un jury de 3 professionnels sera présent pour sélectionner le vainqueur de chaque catégorie :
Sieste obligatoire pour les soignants aux urgences de l'hôpital d'Évreux
Aux urgences de l'hôpital d'Évreux, la sieste est obligatoire pour les médecins de garde depuis un an et demi, et depuis six mois pour les infirmiers et infirmières. Il est vrai qu'au départ, les personnels étaient plutôt dubitatifs sur l'intérêt de la sieste. "Pour travailler bien, il faut travailler heureux", leur répond le chef du service des urgences de l'hôpital d'Évreux, le docteur Arnaud Depil-Duval.
Une factrice en retard dans sa tournée met le feu au courrier, l'expression d'un mal-être selon un syndicat
Elle a brûlé les lettres qui lui restaient. Une factrice qui ne parvenait pas à achever sa tournée a mis le feu à une partie du courrier qu'elle distribuait dans l'Aisne, indique L'Union (article pour abonnés), dans son édition du jeudi 20 octobre. "Des avis d’imposition se trouvaient parmi le lot de lettres parties en fumée", précise le quotidien local. Cette factrice, une intérimaire âgée de 19 ans, a brûlé en plein champ les lettres destinées aux habitants des communes de Guignicourt, Prouvais et Amifontaine. La Poste et les Finances publiques ont porté plainte.