Jean-Baptiste Colbert Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Colbert. Jean-Baptiste Colbert, né le à Reims, mort le à Paris, est un des principaux ministres de Louis XIV, contrôleur général des finances de 1665 à 1683, secrétaire d'État de la Maison du Roi et secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683. Il entre au service du roi à la mort de son protecteur Mazarin, incite Louis XIV à disgracier son rival Nicolas Fouquet, puis devient l'inspirateur et le promoteur d'une politique économique interventionniste, ultérieurement désignée sous le vocable de colbertisme, selon laquelle il convient de favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France par la création de fabriques étatiques. Biographie[modifier | modifier le code] Origines familiales et jeunesse[modifier | modifier le code] Beaucoup de fausses légendes ont circulé, et continuent à être reprises, sur les origines de Colbert [2]. La disgrâce de Fouquet (1659-1665)[modifier | modifier le code]
Louis XV de France Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les premières années de son règne se déroulent dans un calme relatif, sous la direction prudente de plusieurs précepteurs, qui lui prodiguent une vaste culture. Ayant atteint sa majorité, il confie le gouvernement à ses proches parents, le duc d'Orléans, ex-régent, puis le duc de Bourbon puis à l'un de ses anciens précepteurs, le cardinal de Fleury. À la différence de Louis XIV, Louis XV n'a pas été en contact direct avec la vie politique du pays. Il ne voyait que rarement ses ministres et agissait souvent à l'encontre de leurs attentes en ayant du mal à donner des directives fermes et précises, d'après les informations émanant d'un réseau secret de diplomates et d'espions qu'il avait constitué[1]. Le désintérêt pour la politique de cet homme intelligent mais blasé et la succession de ministres aux tendances différentes aboutissent à un affaiblissement de l'influence de la France en Europe, qui porte en germe la future Révolution française.
Commerce triangulaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma classique du commerce triangulaire entre l'Afrique, les Amériques et l'Europe. Plan de "stockage" (≈"stowage") type d'un navire négrier anglais Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une traite négrière menée au moyen d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, pour assurer la distribution d'esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde (continent américain), pour approvisionner l'Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l'Afrique des produits européens et américains. Les flèches sur la carte représentant le « commerce triangulaire » conduisent également à ne considérer l'Afrique et l'Amérique qu'au travers d'escales, plus ou moins secondaires dans l'organisation et la logique du trafic. Déroulement[modifier | modifier le code] La préparation d'une expédition négrière française au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code] Les armateurs[Petre 2] Les capitaux[Dag 1]
Louis XVI de France Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les exigences du tiers état et la révolte du peuple provoquent la Révolution française qui transforme le rôle politique du roi et le système de gouvernement de la France en mettant fin à la monarchie absolue de droit divin. Dans un premier temps, le roi Louis XVI accepte de devenir un monarque constitutionnel, mais en butte à une opposition de plus en plus hostile et après avoir tenté de quitter Paris où il avait été conduit sous la contrainte populaire, il contribue au déclenchement d'une guerre entre les monarchies absolues et les révolutionnaires. La progression des armées étrangères et monarchistes vers Paris provoque son renversement, le 10 août 1792, par les sections républicaines: la monarchie est abolie le 21 septembre. Naissance Louis-Auguste[1] de France naît au château de Versailles le à 6 h 24 du matin[2]. Jeunesse (1754-1774) Dans l'ombre du duc de Bourgogne
Code noir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce statut est appliqué aux Antilles en 1687, puis étendu à la Guyane en 1704, à La Réunion en 1723 et en Louisiane en 1724[1]. Il donne aux esclaves et aux familles d'esclaves des îles d'Amérique un statut civil d'exception par rapport au droit commun coutumier de la France de cette époque, et donne aux maîtres un pouvoir disciplinaire et de police proche de celui alors en vigueur pour les soldats, avec des châtiments corporels[2]. Il exige des maîtres qu'ils fassent baptiser et instruire dans la religion catholique, apostolique et romaine[3] tous leurs esclaves, leur interdit de les maltraiter et réprime les naissances hors mariage d'une femme esclave et d'un homme libre. Il reconnaît aux esclaves le droit de se plaindre de mauvais traitements auprès des juges ordinaires et des gens du roi, de témoigner en justice, de se marier, de protester, de se constituer un pécule pour racheter leur liberté. Il s'agit de la justice publique, royale.
George Washington Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Généalogie[modifier | modifier le code] Jeunesse et famille[modifier | modifier le code] Il reçut une éducation soignée, celle du milieu des riches planteurs du Sud et apprit les bonnes manières, la morale et les connaissances qu’un gentilhomme de cette époque pouvait recevoir[7]. George Washington avec ses décors maçonniques. Il n’avait qu'onze ans à la mort de son père ; ses demi-frères héritèrent de la plupart des terres. Guerre de Sept Ans (1754-1763)[modifier | modifier le code] [modifier | modifier le code]
Compagnie de Jésus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Compagnie de Jésus (Societas Jesu, SJ ou s.j.) est un ordre religieux catholique strictement masculin dont les membres sont des clercs réguliers appelés « jésuites ». La Compagnie est fondée par Ignace de Loyola en 1537 et approuvée en 1540 par le pape Paul III. La mission des Jésuites, précisée dès le début de leur existence, porte sur l'évangélisation, la justice sociale et l'éducation. Caractéristiques[modifier | modifier le code] La devise de la Compagnie : « Ad majorem Dei gloriam » (« Pour une plus grande gloire de Dieu »), rend compte de la diversité des tâches auxquelles s'adonnent les jésuites. La spiritualité de la Compagnie repose sur les Exercices spirituels composés par Ignace de Loyola et se caractérise par une obéissance stricte, au pape en particulier, et un grand zèle apostolique. Les jésuites se distinguent par une formation intellectuelle poussée. Gouvernement[modifier | modifier le code]
Nikola Tesla Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nikola Tesla vers 1893. Nikola Tesla (en serbe cyrillique Никола Тесла), né le à Smiljan, dans l'Empire d'Autriche (aujourd’hui en Croatie), et mort le à New York, aux États-Unis, est un inventeur et ingénieur serbe de la Croatie[1],[2],[3], également citoyen américain, ayant principalement œuvré dans le domaine de l’électricité. Considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé quelque 300 brevets couvrant au total 125 inventions[4] (qui seront pour beaucoup d’entre elles attribuées à tort à Thomas Edison)[5],[6] et avoir décrit de nouvelles méthodes pour réaliser la « conversion de l’énergie », Tesla est reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Quant à lui, il préférait plutôt se définir comme un découvreur. Ses travaux les plus connus et les plus largement diffusés portent sur l’énergie électrique. Textes de Nikola Tesla Biographies
Jacques-Bénigne Bossuet Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l'« Aigle de Meaux », né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris, est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français. Le cardinal Grente voit en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu[1] ». Biographie[modifier | modifier le code] Famille et études[modifier | modifier le code] Acte de baptême de Bossuet. Jacques-Bénigne Bossuet est le fils de Bénigne Bossuet (1592-1667), avocat puis substitut du procureur général du Parlement de Bourgogne, nommé en 1638 conseiller au Parlement de Metz[2]. Jacques-Bénigne Bossuet fait ses études secondaires au collège des jésuites de Dijon, qui lui donnent une éducation classique et un goût pour les langues anciennes (apprentissage du grec et du latin). À 15 ans, il vient à Paris pour y poursuivre ses études au collège de Navarre, où il a pour maître Nicolas Cornet. Entrée dans les ordres[modifier | modifier le code] Évêque de Condom[modifier | modifier le code]