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Vers la fin de l’actualité « Cratyle.net

Vers la fin de l’actualité « Cratyle.net
La crise du journalisme est l’ébranlement d’un monopole. Le mouvement est déjà largement discuté, mais ses causes et ses effets n’ont pas fini d’ébranler notre manière de voir le monde. C’est que le monopole était bien plus profond qu’on ne l’a souvent écrit. Il n’existait pas « d’actualité » avant l’invention de l’imprimerie et le développement corolaire du journalisme. Que l’on réfléchisse un tant soi peu au lien entre l’idée « d’actualité » et le média qui l’a rendu possible – l’exigence de fraicheur de l’information et la nécessité économique de vendre du papier; l’indépendance (toujours relative) de la presse et l’indépendance (partielle) d’un secteur d’activité financé par les lecteurs et par la publicité; les différentes règles de vérification de l’information et le rythme auquel les informations sont conçues et publiées – tout montre que l’actualité n’existerait pas sans la profession qui l’a inventée, produite, commercialisée. Les nouveaux médias annoncent la fin de l’actualité.

Combien d’information consommons-nous Les lieux communs voudraient que la télé, la musique et les jeux vidéos nous aient depuis longtemps détournés du monde écrit. Pas si sûr, répondent des chercheurs du Centre pour l’information globale de l’université de Californie : nous lisons plus de mots que nous ne le faisions avant les nouvelles technologies. Alors que la lecture était en déclin sous la concurrence de la télévision, celle-ci reprend du poil de la bête grâce aux nouvelles technologies, explique l’étude (.pdf) de Roger Bohn et James Short sur la quantité d’information que consomment les Américains – une étude qui fait bien sûr référence à celle menée en 2000 et 2003 par Hal Varian et Peter Lyman. Les Américains ont englouti quelque 3,6 milliards de teraoctets d’information en 2008, soit 11,8 heures d’information par jour et par personne (contre 7,4 heures en 1980) : autant dire que nous sommes soumis à un flot d’information continu. Via Wired. Sur ces mêmes sujets Aucun article relatif

La colonisation de la terra numerica incognita est en voie de fi Sous de multiples aspects, le libéralisme du réel s’impose graduellement dans la netosphère. La colonisation de la terra numerica incognita est en voie de finalisation. Elle s’appuie sur les réflexes individuels de l’internaute, l’arrivée de mannes financières et l’organisation d’un état sécuritaire. La blogosphère abandonne ses oripeaux libertaires pour endosser ceux du monde tangible et économique. Un territoire virginal Penser que le blogueur est une créature libre c’est faire fausse route. Individualisme et évolutionnisme Le blogueur est, et reste un individu égotique, individualiste quelque soit son identité ou avatar. Un média, une entreprise Des agences de marketing organisent des techniques de publiblogage en rémunérant les liens obligatoires vers les sites de journaux. Flicage et intérêts particuliers C’est au même moment que l’état sécuritaire vient fermer la boucle. La blogosphère évolue, se mercantilise, s’"hygiénise". Vogelsong – 03 juin 2009 – Paris Like this:

Le «Huffington Post», 5 ans et challenger du «New York Times» - De quoi faire réfléchir à deux fois la presse old school. En cinq ans, il est passé du blog hébergeant des billets écrits par des people à celui de site de news à part entière. Quelques chiffres lâchés en début de semaine ont fait l’effet d’une petite bombe: le Huffington Post (HuffPo pour les initiés) a dépassé les 12,3 millions de visiteurs uniques, rattrapant ainsi l’audience du site web du prestigieux New York Times. Surtout, certains spéculent sur des revenus publicitaires potentiels de 100 millions de dollars par an, comme le relate Business Insider (billet publié en version traduite sur Owni.fr). Success story pour un owni éditorial L’histoire du HuffPo a tout d’une success-story américaine. Lors de son lancement, en mai 2005, il visait surtout à offrir une réplique «libérale» (au sens anglo-saxon, soit non-conservateur) à d'autres sites comme Drudge Report . Valorisation à 100 millions de dollars Côté business, le HuffPo attire sans mal les investisseurs. Capucine Cousin

Le net en clair obscur Dans le cadre de notre carnet de route consacré au privacy paradox, nous avons rencontré cette semaine Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS). Spécialiste des comportements sur internet et des réseaux sociaux, il a mené en 2009 avec la FING (la Fondation Internet Nouvelle Génération) et FaberNovel, l’étude SocioGeek qui vise à mesurer l’impudeur des internautes et à comprendre la façon dont on choisit ses amis sur les sites sociaux. RSLNmag.fr : Comment analysez-vous le concept du privacy paradox ? Dominique Cardon : D’abord les internautes ont une certaine conscience de ce qu’ils font sur le net. C’est-à-dire ? La visibilité en clair-obscur est le principe de toutes les plateformes relationnelles qui privilégient les échanges entre petits réseaux de proches. Selon vous, il y a deux débats dans le privacy paradox qui appellent à des réponses différentes ? Eduquer est toujours utile.

2010 : we’ll be back ! « Vendredi Que l’on soit intéressé par un achat immobilier neuf à paris, ou dans toute autre région de France, choisir un partenaire de qualité est une étape primordiale dans la réussite de son achat. Bien souvent, les ménages économisent une vie entière, afin de constituer un apport suffisant pour acheter le bien qui leur conviendra. Ainsi, se tourner vers un partenaire pas clair ou peu scrupuleux est à proscrire formellement. Le type de site où s’orienter Il existe sur internet un grand nombre de sites qui proposent des biens immobiliers à la vente. Des biens sur mesure Si l’on prend l’exemple d’un achat immobilier neuf à Nantes, vous trouverez sur le site de Valority Habitat, différents biens qui répondrons à vos besoins et attentes. Enfin, l’avantage de Valority Habitat est que ces conseillers spécialisés sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions, voire éventuellement pour monter votre dossier de financement. Valority Habitat, une valeur sûre pour votre achat immobilier.

Le Huffington Post : un modèle à suivre ? En seulement 5 ans d'existence, le Huffington Post affiche ses premiers profits. Henry Blodget lui prédit une croissance exponentielle et des revenus de plus de 100 millions de dollars en 2014. Le Huffington Post a désormais 5 ans. Durant ces 5 années, le site est passé du stade de petit blog hébergeant les billets des amis célèbres d’Ariana Huffington et de Ken Lerer à celui de site majeur d’information généraliste. D’ici 5 ans, le Huffington Post aura certainement dépassé les quelques sites qui restent hors de sa portée. Vous êtes sceptique ? Il y a 2 ans et demi, selon Comscore, the Huffington Post recevait 1,2 millions de visiteurs uniques (VU) par mois. Aujourd’hui, toujours d’après Comscore, le HuffPo a dépassé les 12,3 millions de VU, bien au-delà de ses concurrents traditionnels, à l’exception du New-York Times . (Les chiffres de Compete sont plus favorables au NYT, alors que ceux de Quantcast donnent déjà le HuffPo au dessus.) D’où viennent ces sous ? Et la suite ? L’adolescence

Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (1/5 Par Hubert Guillaud le 09/02/10 | 12 commentaires | 18,511 lectures | Impression “Comment l’internet transforme-t-il la façon dont vous pensez ?”, telle était la grande question annuelle posée par la revue The Edge à quelque 170 experts, scientifiques, artistes et penseurs. Difficile d’en faire une synthèse, tant les contributions sont multiples et variées et souvent passionnantes. Que les répondants soient fans ou critiques de la révolution des technologies de l’information, en tout cas, il est clair qu’internet ne laisse personne indifférent. “Une nouvelle invention a émergé, un code pour la conscience collective qui nécessite une nouvelle façon de penser”, explique John Brockman, l’éditeur de The Edge. L’internet change la façon dont nous décidons Pour le physicien Daniel Hillis, le réel impact de l’internet a été de changer la façon dont nous prenons des décisions. Pour Marissa Mayer de Google, “l’internet n’a pas changé ce que l’on sait, mais ce que l’on peut trouver”.

L’État spolie les blogueurs Je dois être naïf. Je ne suis pas l’actualité alors je tombe des nues quand, sur Twitter, François Bon attire mon attention vers un article du Monde où j’apprends que la presse en ligne va recevoir 60 millions d’Euros de subvention. Et pourquoi je ne reçois rien moi ? Pourquoi nous autres blogueurs qui écrivons presque tous les jours et donc participons bien à la presse en ligne ne recevons-nous rien ? Ok nous n’avons pas déposé de dossiers pour demander les subsides de l’État. Bien sûr que non. On nous menacera de nous faire taire, de nous poursuivre en diffamation dès que nous serons impertinents ou politiquement incorrects, on nous discréditera, nous accusant de pratiquer le journalisme de caniveau… tout cela justement parce que nous ne faisons pas la manche, parce que nous ne demandons rien, parce que nous somme libres. Rappelez-vous. Je ne demande pas à l’État de nous subventionner mais je lui demande de laisser crever une industrie moribonde. Subvention ou pas vous êtes morts.

Journalistes vs. blogueurs, quelles distinctions ? Journalistes vs. blogueurs, quelles distinctions complémentarités ? Il me semble que ce débat, plutôt vif sur Internet, revient régulièrement sur le tapis. Qui voudrait que les blogueurs aient plus ou moins un statut de journalistes, qui souligne que les deux choses n'ont rien à voir, qui affirme sa différence, qui les met sur un pied d'égalité, sans parler de la question du "journalisme citoyen", du "sur un blog on peut dire n'importe quoi", des questions de rémunération, etc. Signalons tout d'abord que cette réflexion naît d'un commentaire raté. En effet, à la lecture de ce billet de Pointblog, qui nous indique que le journal Le Monde, aussi bien dans son éditorial d'hier que dans un article, « n'est pas tendre avec Google », j'ai voulu faire le commentaire suivant : Or le système n'accepte pas le commentaire, apparemment pour un problème technique (MàJ : bon, maintenant le commentaire y est, mais entre-temps j'ai commis ce billet...). Il y a asymétrie lorsque : Quelle implication? P.S.

Que nous prépare le web 3.0 ? web sémantique ubiquitaire symbiot 01Business le 16/10/09 à 16h46 sommaire Le Web 2.0 fait une entrée timide dans les entreprises et voilà qu'on annonce le 3.0. Que se cache-t-il derrière cette nouvelle version ? Un buzzword marketing ? Dans l'industrie du logiciel, un numéro de version correspond à la configuration d'un produit à un instant t. Le succès du 2.0 : blogs et réseaux sociaux… Cette version 2 du Web désigne de manière consensuelle les interfaces et les applications permettant aux utilisateurs d'interagir avec le contenu des pages mais aussi entre eux : c'est celui qu'on peut éditer, centré sur les communautés, fait de blogs, de médias sociaux, d'XML, de flux RSS, d'applications Web… Ses figures emblématiques sont Wikipedia et Google. Alors, de quoi sera fait le Web 3.0 ? Bien que tout le monde ne soit pas d'accord sur la définition du web 3.0, c'est pourtant ce terme que nous allons utiliser pour désigner de manière générique toutes ses évolutions. Topographie des discours sur le Web 3.0

Presse en ligne : le gouvernement valide le statut d'éditeur et Proposé par les Etats généraux de la presse en janvier 2009 et introduit dans la loi Hadopi, le statut d'éditeur de presse en ligne vient d'être offiiciellement créé par la publication d'un décret signé par François Fillon. Il stipule toutes les conditions auxquelles doivent répondre les sites désirant obtenir ce statut qui sera délivré par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). Sur le fond, le décret n'est pas restrictif . L'article 1 prévoit ainsi que le statut d'éditeur de presse en ligne pourra être attribué à tout support web mettant à disposition du public." (...) un contenu original, composé d'informations présentant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet, au sein du service de presse en ligne, d'un traitement à caractère journalistique, notamment dans la recherche, la vérification et la mise en forme de ces informations". Qui peut prétendre au statut ? Pas de contrainte sur la forme sociale Un fonds d'aide de 20,5 millions par an

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