Nucléaire : "Poser bien les questions" Le Monde.fr | | Par Paul Quilès, ancien ministre de la défense (1985-1986) "Si l'on interroge les hommes en posant bien les questions, ils découvrent d'eux-mêmes la vérité sur toute chose." On ne peut pas dire que, dans nos régimes démocratiques, cette belle recommandation de Platon soit l'obsession des décideurs politiques. Si l'objet de la démocratie n'est pas prioritairement de trouver "la vérité sur toute chose", mais de gérer une communauté humaine avec le souci de l'intérêt collectif, la recherche de ce dernier devrait donc être la principale préoccupation des dirigeants. Or, trop souvent, ceux-ci refusent de s'y confronter vraiment, avec ce souci de "poser bien les questions", par crainte de ne pas savoir gérer les contradictions de leurs mandants, mais aussi par volonté d'imposer leurs propres solutions. Prenons l'exemple du nucléaire. Chacun voit bien que le monde d'aujourd'hui ne ressemble plus à celui d'hier. Il y a trente ans, j'ai connu à ce sujet une cruelle déception.
TCHERNOBYL • Cultiver les terres contaminées : un crime écologique ou une riche idée ? A la veille du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l’Ukraine va annoncer, en mars 2011, un vaste programme de mise en valeur des terres contaminées par la radioactivité. Plusieurs agences d’Etat et chercheurs travaillent pour “comprendre l’ensemble du processus et savoir quels territoires peuvent être utilisés pour l’agriculture, partiellement ou en totalité”, rapporte le ministre intérimaire des Situations d’urgence ukrainien, Mikhaïl Bolotskikh, cité par la Nezavissimaïa Gazeta. Selon un scientifique interrogé par le quotidien moscovite, “les recherches sur le transfert des radionucléides du sol vers les plantes ont été entamées dans les années 1990”. Grâce à cette méthode, il serait possible de réduire le taux de radioactivité des terres pour le ramener à un niveau presque normal. En fait, les résultats de ces expériences concernent un territoire bien plus vaste que la zone d’exclusion, d’un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale.
Histoire du nucléaire 20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 16:04 « Dial "M" for Meltdown », c’est le titre original d’un film de Brian Rich. Diffusé à l’origine sur le site Fairewinds, il vient d’être sous-titré en français par Stéphane Palay, avec l’autorisation du réalisateur. Un film à voir et à partager. version originale (anglais) : « Après avoir assisté aux destructions causées au Japon par le séisme et le tsunami, quand j'ai vu en direct à la télévision l'installation nucléaire de Fukushima fondre devant mes yeux, j'ai su que quelque chose ne tournait pas rond. Ma rencontre avec Arnold Gundersen et sa femme Maggie m'ont ouvert les yeux sur les dangers auxquels notre pays et notre civilisation font face, en raison des décisions prises il y a des décennies et les mensonges promus pour pouvoir sans contestation développer le programme nucléaire. Brian Rich, Réalisateur Publié par Pierre Fetet - dans Au Japon
ITER, C'est le moment de dire NON ! Suite à la catastrophe de Fukushima, et à la demande du premier ministre, l’Autorité de Sureté Nucléaire française doit « réévaluer la sûreté des installations nucléaires » à partir de rapports des exploitants eux-mêmes. Le centre de Cadarache est concerné. En mai dernier, l’annonce a été lancée : ITER Organization, l’organisme international en charge du projet, devra rendre son rapport à l’automne 2012, qui devra ensuite être évalué par l’ASN. Découvrez le dernier document d’un physicien spécialiste des plasmas et de MHD (magnétohydrodynamique) révélant les dangers cachés par ITER Organization ainsi que la lettre ouverte contre ITER de scientifiques de haut niveau, dont des physiciens spécialistes des plasmas : ITER : la mascarade est terminée, La commission d’enquête publique a rendu son avis :feu vert sur toute la ligne à ITER Organization. Lisez le communiqué de presse du collectif STOP ITER
Areva suspend la production de deux usines d'uranium à cause du Japon Areva a suspendu pour deux mois la production de deux usines françaises de transformation d'uranium, la Comurhex, à Malvesi, dans l'Aude, et le Tricastin, dans la Drôme. La Comurhex, filiale à 100 % d'Areva, transforme l'uranium naturel en deux phases pour obtenir de l'hexafluorure d'uranium, qui est ensuite enrichi et transformé en combustible pour les centrales nucléaires. La raison invoquée par le groupe nucléaire est la baisse de la demande des centrales nucléaires au Japon après la catastrophe de Fukushima. "Un certain nombre de commandes qui avaient été passées par les Japonais ont été annulées", mais "il n'y a pas de chômage technique, le personnel va prendre des vacances ou suivre des activités de formation", a indiqué Luc Oursel, le président du directoire d'Areva. La production électrique nucléaire du Japon a été grandement mise à mal par l'accident à la centrale de Fukushima provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le Nord-Est.
L’équation climat-énergie après la catastrophe nucléaire de Fukushima La catastrophe nucléaire de Fukushima repose la question de la place du nucléaire dans les politiques énergétiques du monde entier. Elle va sérieusement compliquer la résolution de l’équation climat-énergie, qui ressemblait déjà à la quadrature du cercle. Elle pourrait cependant contribuer à un sursaut nécessaire aujourd’hui à une humanité qui fonce tous feux éteints vers l’abime. La nécessaire refonte de l’organisation énergétique européenne et française Nous ne savons pas encore l’ampleur de la catastrophe, qui semble d’ores et déjà plus grave que celle de Three Miles Island. Cette perte de crédibilité va rendre inaudible un argument de bon sens : cet accident est lié à la sismicité de la zone et les réacteurs de Fukushima étaient anciens. Très concrètement, la question de la gouvernance du nucléaire est également posée avec acuité. Le ralentissement du nucléaire La première conséquence concrète de Fukushima devrait être l’arrêt des programmes « low-cost et sécurité non maximale 2».
Chroniques des désastres nucléaires de Fukushima et d’ailleurs: Juillet 2001 L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog. Pour la suite de Juillet, c’est ici: - 11 juillet 2011: Mystère au Tricastin. Un nouvel article d’Olivier Cabanel, chez Agora Vox, sur les mystères nucléaires du Tricastin. La centrale du Tricastin: un dragon nucléaire prêt à cracher ses flammes radioactives à tout moment? En tout cas, l’une des centrales nucléaires les plus pourries de France. - 11 juillet 2011: Nouvelles des centrales nucléaires inondées dans le Nebraska. - 11 juillet 2011: Les bombes à l’uranium appauvri sur la Libye sont aussi estampillées « avec la bénédiction du Parti Socialiste ». A méditer et à poser comme bombe éthique à retardement chez les écologistes électoralistes, les alliés historiques de la gôche. - 11 juillet 2011: 75 000 becquerels de césium radioactif par kilo de foin. Et pour la suite: « J’ai perdu mon âme en chemin. Arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire!
Malgré Fukushima, l'AIEA annonce 90 nouveaux réacteurs nucléaires d'ici à 2030 Six mois après la catastrophe de Fukushima au Japon, la plupart des pays industrialisés, et surtout émergents, continuent à plébisciter l'atome, estime l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'est du moins l'un des grands enseignements de la 55e assemblée générale de l'agence, qui rassemble jusqu'à vendredi 23 septembre, 151 pays au siège viennois de l'agence onusienne. Même si l'AIEA a légèrement abaissé ses prévisions pour 2030, elle mise toujours sur la construction d'au moins 90 réacteurs dans le monde. Dans son scénario optimiste, elle n'exclut pas que ce chiffre puisse grimper à 350, une croissance essentiellement portée par les pays émergents, a souligné le chef du département statistiques de l'agence, l'Allemand Hans-Holger Rogner. La Corée du Sud, qui produit 40 % de son électricité via ses 21 réacteurs, prévoit aussi d'en construire de nouveaux, souligne l'ambassadeur Cho Hyun : "Les gens savent que nous devons conserver cette source d'énergie.