Hold-up électoral à Athènes «Parler d’élections libres est une duperie. La liberté n’est pas seulement une question de respect tatillon de procédures formelles, elle relève surtout du libre exercice du droit de vote. Or, le peuple grec avait subi avant les élections un matraquage médiatique impitoyable.» Le 17 juin, le peuple grec s’est prononcé pour un gouvernement de coalition autour de la Nouvelle Démocratie, c’est du moins sous cet angle que l’énorme majorité des médias présentent les résultats électoraux en Grèce. Cette campagne d’intimidation et de manipulation a en partie porté ses fruits : Syriza n’est pas arrivé en tête, et l’Europe, nous-dit-on, a échappé de justesse à la désagrégation qu’aurait inévitablement produite le rejet de la politique d’austérité. Cependant, on aurait tort de croire que l’opération d’intimidation et de chantage s’est limitée à des ingérences étrangères.
Le dénouement biblique de la « Grande perdition » selon le Geab | Le Yéti, voyageur à domicile Avant de prêter serment sur la bible, le futur nouveau Président des Etats-Unis d’Amérique, qui sera élu le 6 novembre 2012, ferait bien de la relire dare-dare. Parce que selon le Geab n° 66, c’est dès septembre-octobre de cette année que retentiront les sept trompettes de Jéricho pour le vieux monde d’avant la crise. La chute de la citadelle néolibérale Tous les voyants sont désormais au rouge cramoisi. Le Geab en recense treize qui vont de la récession globale à l’insolvabilité d’un système financier délabré en passant par la chute du commerce international. Face à cette dégradation accélérée du moteur mondialisé, les tensions internationales s’aiguisent. Bizarrement, le Geab garde une foi inébranlable dans un sursaut politique de l’Union européenne. D’ailleurs, le Geab y croit-il vraiment ? Les sept péchés capitaux selon le Geab « 1. Bref, ça va chauffer sérieux à la rentrée et l’automne sera glacial ! Alerte rouge, on demande Noé et son arche (de résilience) en toute urgence !
Derrière le pacte de croissance de Hollande, le futur grand marché transatlantique Bon parce que vous m’avez l’air euro-critique du genre fdg - Généreux (il m’avait interpellé il y a quelque temps), je vous réponds en retranscrivant ,en partie, un texte d’Asselineau : " Vous faites partie de ces très nombreux Français, réfléchis et de bonne foi, qui ont maintenant bien compris que la “construction européenne” est en train de détruire la France, son économie, ses acquis sociaux, son mode de vie, sa langue, son identité, sa place dans le monde, etc., mais qui, pour autant, ont encore des réticences à en tirer la seule conséquence qui s’impose, à savoir qu’il faut sortir de cette servitude volontaire en quittant purement et simplement la prétendue “Union européenne”. Je ne vous reproche rien, bien entendu, et il est parfaitement normal que vous ayez des réticences, comme nous en avons tous eues. La bonne question que vous devez donc vous poser n’est pas “quelle serait l’Europe idéale ?” Pourquoi cela ? Là encore, réfléchissez à ces deux exemples : du Royaume-Uni bien sûr,
L’ordinateur du chômeur, un bien insaisissable Une personne est au chômage. Les huissiers frappent à sa porte, viennent saisir ses biens afin de couvrir tout ou partie de ses dettes. Question : est-ce que l’ordinateur peut être saisi ? La cour de cassation vient de dire non. En droit français, tous les biens d’un débiteur défaillant ne peuvent être saisis. La loi et le décret dressent une liste de biens considérés comme de première nécessité. Voilà pour les règles. Dans une affaire jugée par la cour d’appel d’Aix en Provence, une personne conteste la validité la saisie de son ordinateur. La Cour de cassation a cependant considéré que la cour d’appel avait violé les textes précités. Et l'ordinateur familial ? Cela ne veut pas dire que l’ordinateur n’est jamais saisissable : toutes les personnes ne sont pas au chômage, d’autres travaillent, mais n’ont pas nécessairement besoin d’un ordinateur.
Hollande, Royal, Villepin… Le fabuleux destin de la "promo Voltaire" de l'ENA Partager L'Ecole nationale d'administration (ENA) est une école de champions. Fondée en 1945 par le général de Gaulle, elle est destinée à former l'élite de la fonction publique et a fourni trois présidents de la République (Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et François Hollande) et sept Premiers ministres (Jacques Chirac, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin et Dominique de Villepin). Mais aussi pléthore de hauts fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des grands patrons. Une promotion de l'ENA attire particulièrement l'attention, celle de François Hollande. Diplômée en 1980, elle est connue comme la "promo Voltaire" et a fourni nombre de ministres, golden boys, hauts fonctionnaires… Zoom sur cette promo qui pèsera lourd dans le nouveau quinquennat. • Ceux qui sont dans la lumière La "promo Voltaire", c'est d'abord un couple : Ségolène Royal et François Hollande. • Ceux qui sont dans l'ombre • Une promo devenue un mythe
«On est des précaires recrutés pour accompagner des chômeurs» Le marché du placement privé de chômeurs est-il en train de dérailler ? Certains jours, Laurent, conseiller d'insertion professionnelle en région parisienne, n'est pas loin de le penser. "Je suis écœuré, ça atteint du jamais-vu", lâche-t-il, après être passé par de nombreuses entreprises du secteur. Son employeur actuel, le cabinet Initiative, lui demande parfois de recevoir au même moment dans deux villes différentes d'Ile-de-France, d'éponger lui-même son bureau dans lequel l'eau s'est infiltrée après les nuits de pluie, ou de réparer l'électricité. D'autres employés ont dû payer de leur poche les factures de téléphone ou monter eux-mêmes les meubles. Entre toutes ces tâches, Laurent tente de faire son job : remotiver des chômeurs éloignés de l'emploi et, si possible, leur retrouver un travail. Entretiens dans des appartements "Nous passions les entretiens dans des appartements", se souvient une conseillère qui a été licenciée avant la fin de sa période d'essai. (Source : Le Monde)
Pôle Emploi : flicage accru et radiations massives en vue ? Lundi, 02 Juillet 2012 21:00 Le «Plan stratégique 2012-2015» du nouveau DG de Pôle Emploi Jean Bassères, adopté le 21 juin malgré la réticence des syndicats, est tout à fait inquiétant pour les chômeurs. En voici une synthèse publiée par L'Expansion. A noter que ce "plan stratégique" est la déclinaison de la Convention tripartie Pôle Emploi/Unedic/Etat dont le SNU avait demandé la renégociation. Est confirmée la création de 2.000 emplois en CDI d'ici la fin de l'année — dont la titularisation de 1.000 CDD — ainsi que le redéploiement de 2.000 "équivalents temps plein" sur des postes au contact avec le public. C'est peut-être une bonne nouvelle pour les conseillers et agents, actuellement débordés et au bout du rouleau. L'accompagnement en temps de crise est un pansement sur une jambe de bois Haro sur les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée ! Comment compte-t-il s'y prendre alors que le chômage va progresser jusqu'en 2014 ? Voilà où nous en sommes. La réponse du MNCP :
Halte à la mortelle croissance débridée : L'humanité perdra la partie « Nous avons presque 100 ans de réserves de gaz naturel (avec la fracturation hydraulique) et mon administration va faire tout ce qui est possible pour développer cette énergie. On n'a pas besoin de choisir entre notre environnement et notre économie. » Président Obama fin janvier 2012 Nous sommes à quelques encablures du Sommet de Rio avec plus que jamais une anomie totale, du fait que les pays industrialisés mais aussi les pays émergents font une course de plus en plus rapide vers l'abîme de la croissance débridée, entraînant dans leur chute les 4/5 de la planète qui ne sont pour rien dans l'affolement des indicateurs de la vie au sens large. Où en sommes-nous depuis Rio et les promesses sans lendemain ? Selon un document présenté par trois groupes de recherche sur le climat à Bonn, les émissions de gaz à effet de serre en 2020, pourraient excéder de neuf milliards de tonnes la limite fixée pour contenir le réchauffement de la planète. Un exemple de course vers l'abîme 3.
Le revenu universel dans tous ses états (ou presque) | Les dossiers Mercredi, 19 Octobre 2011 09:33 Alors que le «plein emploi» et la «valeur travail» se muent en chimères, certains estiment qu'il faut en finir avec l'«emploi» en tant que pilier de la société et déconnecter le «travail» du «revenu». Ils proposent de modifier en profondeur l'organisation de la distribution des richesses par le biais d'un revenu universel (versé à tous) et inconditionnel (exempté de tout contrôle social), procurant à chacun autonomie et liberté de choix. Plusieurs projets avant-gardistes aux appellations diverses et variées — revenu, allocation, salaire - universel, de base, d'existence, à vie… —, cumulables avec une activité rémunérée non obligatoire, sont mis sur la table. Le principe du concept est toujours le même, mais ce sont les sensibilités économiques et politiques, les modes de financement et de gestion qui différent. Petit tour d'horizon, de droite à gauche. <div style="background-color:red;color:white;width:160px"><strong>JavaScript est désactivé!
Pourquoi le capitalisme n'est pas un système démocratique mais bel et bien une dictature Mercredi, 12 Mai 2010 22:20 Non, “dictature” n'est pas un mot trop fort pour qualifier l'hégémonie mondiale de la finance sur nos vies et, plus que jamais, son usage dans nos propos est totalement justifié. Alors qu'il se vante d'être le seul système économique qui favorise la démocratie sur Terre (postulat à la base mensonger, puisque de nombreuses dictatures ont été installées puis soutenues par des pays «démocratiques» dont, en tête, les USA…), le capitalisme financiarisé, par ses agissements à l'encontre des puissances publiques qui se sont massivement endettées afin de le sauver de ses propres abus, nous prouve aujourd'hui qu'il n'en est rien. Ce qui distingue les démocraties des dictatures, c'est la liberté politique et la séparation des pouvoirs, jumelées à l'existence d'un rituel électoral qui permette aux peuples d'exercer, de temps à autre, leur «souveraineté». «Avons-nous élu les marchés ? Nos démocraties ne sont même plus indirectes ou semi-directes.
Pourquoi les emplois disparaissent... Vendredi, 05 Juin 2009 18:13 Au delà de «la crise» qui les détruit actuellement par centaines de milliers, il est bon de se pencher sur des mutations antérieures ayant favorisé le phénomène sans y apporter de compensations notables. A titre de réflexion, voici trois lectures éclairantes. Déniché sur Eco89, ce premier article tout à fait intéressant : Quand le consommateur travaille gratis sans le savoir Régler ses achats à une caisse automatique, enregistrer ses bagages, suivre les instructions d'une boîte vocale pour changer de forfait téléphonique, participer à des tests de produits, poster des vidéos sur Youtube : le consommateur bosse à l'œil sans le savoir. En effet, grâce à l'extension du self-service, on assiste à une externalisation — très insidieuse — de tâches simples vers le consommateur. Lu dans Contre-Info, pour l'économiste américain Robert Reich, Le progrès technique est la cause réelle de la désindustrialisation
La figure du chômeur, une construction imaginaire | Vivre le chômage Un texte lumineux - "intello" dirons certains, "super long" dirons d'autres -, mais indispensable. Si vous êtes tout juste chômeur, lisez-le et revenez-y dans quelques temps... Si vous êtes chômeur de longue durée, vous comprendrez tout de suite. Si vous êtes agent à Pôle Emploi, peut-être vous y retrouverez-vous... Stéphanie a 28 ans, vit en concubinage, sans enfant. Stéphanie est donc relativement isolée. Agée de 56 ans, Antoinette est employée à l’ANPE. Ces deux histoires de vie, l’une d’une chômeuse, l’autre d’une employée de l’ANPE, nous offrent à voir deux situations en miroir de part et d’autre de la frontière de l’emploi, du guichet de l’ANPE. Or ces souffrances croisées ne nous semblent pas relever de la psychologie, mais de la sociologie. En effet, la manière dont les individus de notre société ressentent le chômage ne va pas de soi. La question est de savoir comment et pourquoi s’est produit un tel retournement. «On a l’impression qu’on est rien, c’est ça le problème.
Une crise qui n'est pas financière : contre Myret Zaki, Lordon, Généreux et alii Le site de l'ARSIN regroupe des blogueurs souverainistes, principalement dans la gauche républicaine, dont nous publions les articles. Nous présentons ici une tribune de notre partenaire Edgar ( Au risque de paraître ravi d'occuper une position totalement isolée, je vois mal en quoi la crise actuelle serait une crise financière. Les avis ne manquent pas pour condamner la finance, l'ennemi personnel de François Hollande. Ainsi de Myret Zaki, dont plusieurs personnes m'ont signalé une conférence où elle fait peser la responsabilité de la crise sur la finance anglo-saxonne, accusée de vouloir saboter la gentille Europe. Pour écarter cette explication, j'ai essayé de décrire ci-dessous la façon dont je m'explique la crise. 1. Une élite mondiale s'est constituée, bien décrite par Zygmunt Bauman. 2. Depuis la deuxième guerre mondiale, et même si ce leadership leur est contesté, les Etats-Unis organisent le monde. 3. Pas de complotisme. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.