737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales - Capitalisme Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde. Crédit : Michael Aston Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux Cette concentration pose de sérieuses questions. Ivan du Roy
Global 500 2010: Maps - Top 500 Companies are ranked by total revenues for their respective fiscal years ended on or before March 31, 2015. All companies on the list must publish financial data and report part or all of their figures to a government agency. Figures are as reported, and comparisons are with the prior year’s figures as originally reported for that year. Fortune does not restate the prior year’s figures for changes in accounting. Revenues Revenue figures include consolidated subsidiaries and reported revenues from discontinued operations, but exclude excise taxes. Profits Profits are shown after taxes, extraordinary credits or charges, cumulative effects of accounting changes, and noncontrolling (minority) interests, but before preferred dividends. Balance Sheet Assets shown are those at the company’s fiscal year-end. Employees The figure shown is either a fiscal year-end or yearly average number, as published by the company. Medians Credits
Grandes entreprises : laissez votre cerveau à l'entrée ! Le 30 août dernier, un « grand patron » français a dit une énormité lourde de sens. Georges PLASSAT, nouveau patron du Groupe CARREFOUR, a en effet annoncé la suppression de 500 à 600 postes administratifs, en se justifiant d’une manière inédite. Une partie de son argumentaire a été « Plus on augmente le nombre de personnes qui réfléchissent, plus on s’éloigne de la simplicité recherchée dans notre activité » ! Phrase bien évidemment non soulignée par les médias comme MONUMENT ! En un mot, chez Carrefour : laissez votre cerveau à l’entrée,ne réfléchissez pas,ne prenez pas d’initiatives,ne proposez rien,ne critiquez pas,suivez aveuglément,les idées sont une cause de licenciement,réfléchir fait de l’ombre aux patrons désignés. Compte tenu de la position de ce personnage, on imagine qu’il s’agit là d’un critère pour les futurs recrutements. Nous pouvons en déduire que les diplômés des grandes écoles qui entreront chez Carrefour seront totalement décérébrés, transparents et automatisés.
Le mouvement des entreprises libérées Par Pierre Nassif. Le mouvement des entreprises libérées n’est pas un parti politique, mais une nouvelle pratique d’organisation. L’organisation hiérarchique traditionnelle repose sur la transmission du savoir par le centre, lequel est investi de l’autorité : « je sais comment faire les choses et je vous donne l’ordre de les faire ainsi ». Cet ordre est décliné selon les niveaux hiérarchiques qui contrôlent leur bonne exécution et rendent compte. Si l’on considère que le savoir est désormais présent au niveau opérationnel – ce sont les gens du métier qui savent ce qu’ils ont à faire et comment le faire – toute la pyramide hiérarchique ne fait que parasiter ce savoir local, selon le principe de la mouche du coche de la fable : non seulement la hiérarchie est inutile, mais de plus elle gêne. Si on considère que les équipes opérationnelles savent s’organiser, se coordonner entre elles et progresser, rien n’empêche de les habiliter à le faire librement, sans hiérarchie. À suivre…
CAC 40 : plus de profits, plus d’inégalités ? Des dividendes record Au niveau des dividendes pour les actionnaires :la France est le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires. Depuis 2009, sur 100 euros de bénéfices, les entreprises du CAC 40 ont en moyenne reversé 67,4 euros de dividendes aux actionnaires et seulement 5,3 euros sous formes de primes aux salarié-e-s. Pourtant, ce sont principalement les personnes qui travaillent au sein de ces entreprises qui créent leur richesse. Le grand écart salarial Au niveau des écarts salariaux, les grandes entreprises alimentent également les inégalités en rémunérant de façon excessive leurs grands patrons, au regard de la rémunération moyenne des salarié-e-s. Le recours accru à l’évasion fiscale Les entreprises du CAC 40 creusent aussi les inégalités en ne payant pas leur juste part d’impôt. Face à ces entreprises du CAC 40 qui alimentent la spirale des inégalités, vous pouvez agir !