Déconstruire les théories du complot : les limites de l'exercice Illuminatis, reptiliens ou Roswell, les théories conspirationnistes, ou "du complot", foisonnent sur Internet. Une nouveauté apparaît pourtant depuis une quinzaine d'années : tout événement grave est désormais accompagné d'une théorie alternative à l'explication officielle (et complotiste) — théorie toujours basée sur un mensonge d'Etat et une volonté cachée des dirigeants d'arriver à leurs fins. C'est ainsi que les attentats de Charlie Hebdo ont déclenché un emballement conspirationniste — particulièrement chez les plus jeunes — à propos de la couleur des rétroviseurs de la voiture des assassins — et une multitude d'autres détails — poussant à croire que la vérité avait été cachée, que cette opération meurtrière aurait été "commanditée en haut lieu". Le site des Observers de France 24 décrypte et démonte les théories complotistes du drame de Charlie Hebdo. Démonter les théories conspirationnistes auprès des jeunes Le 11 septembre sème le doute
Attentat de Charlie Hebdo: le pari de deux enseignants pour déconstruire en classe les théories du complot EDUCATION - Selon un sondage réalisé deux semaines après les attentats survenus à Paris les 7,8 et janvier derniers, 30% des Français ne souscrivent pas à la version officielle, 2% étant même convaincus d'une manipulation. Dans certains établissements scolaires, défiance et provocations se sont mêlées à ces théories du complot entretenues dans les cours d'école et sur le web. "Un jeune sur cinq adhère aux théories du complot", déclarait Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, peu après les événements. Contre le poison du doute qui s'insinue jusque dans les classes, deux enseignants de Saint-Denis ont décidé de "prendre au sérieux" les théories du complot pour mieux les démonter. Leur objectif, développer l'esprit critique des élèves pour qu'ils ne soient plus la proie de manipulateurs de l'ombre. "C’est souvent la dernière idée lue ou entendue qui l’emporte" "A quoi a-t-on affaire? "L'illusion qu'on 'pense par soi-même'" La sonnerie retentit.
03. Utiliser les réseaux sociaux Collecter l’information aux bonnes sources Comme dans n’importe quels médias, il y a sur le web des sources plus ou moins crédibles. Pour les évaluer, l’expertise du journaliste est nécessaire, mais pas suffisante. Il faut aussi « pratiquer » abondamment ces réseaux (Facebook, Twitter… etc), en ayant un compte au nom de votre média, mais aussi un compte personnel. Vérifier un compte… Attention aux « fake » (faux comptes) ! Autre façon de vérifier une information : faire appel à sa communauté de lecteurs. Appeler aux témoignages Autre manière d’utiliser les réseaux sociaux dans la collecte de l’information, l’appel aux témoignages est très adapté aux sujets de société. Concrètement, il est plus efficace de diffuser un appel à témoignages sur le compte corporate de votre média, plutôt que sur un compte personnel.
Une théorie du complot ? « En cas de doute, il y a trois questions à se poser » Prof d’anglais dans un lycée de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Sophie Mazet est l’auteure d’un « Manuel d’autodéfense intellectuelle », fruit d’un atelier organisé dans son établissement. Les jeunes de la Ruche89 l’ont interrogée cette semaine. C’est leur toute première interview. Ruche89 : Comment se déroulent vos ateliers d’« autodéfense intellectuelle » ? « Manuel d’autodéfense intellectuelle » de Sophie Mazet, éd. Robert Laffont, septembre 2015 Sophie Mazet : Il y a d’abord une partie sur le langage, les mots, les arguments. Par exemple ? Un exemple qu’on travaille beaucoup est celui du Rwanda. Les théories du complot, sur lesquelles vous avez écrit, arrivent plutôt en fin de formation. Vous avez démarré ces cours après vous être rendu compte de la grande crédulité de certains de vos élèves... Je ne suis pas sûre que ce soit spécifique aux jeunes. Qu’est-ce qu’il va se passer dans 25 ans ? Il y a aussi un processus de construction, non ? Hélas, il y a des risques. C’est-à-dire ?
Des expositions gratuites à emprunter autour de l'EMI | CLEMI Aller au contenu principal Des expositions gratuites à emprunter autour de l'EMI Conditions de prêt et réservations à demander par mail à : clemi@ac-toulouse.fr Image Nouvelle exposition à votre disposition: Fake news: art, fiction, mensonge. Attention : cette exposition proposée par le CLEMI Toulouse n'est pas l'expo itinérante proposée par le réseau CANOPE. Celle que le CLEMI propose est l'exposition disponible en téléchargement au format pdf: 10 panneaux A1 60x80 à accrocher sur grille. Vous pouvez aussi utiliser le questionnaire élaboré par notre collègue professeure documentaliste Shirley Alvarado Questionnaire_EXPO_Fake News Art fiction mensongeCLEMICanope.pdf (58.55 Ko) BNF: "Histoire de fausses nouvelles" La fausse nouvelle, que l’actualité remet au goût du jour sous l’appellation de fake news ou d’infox, n’est pas, loin s’en faut, un phénomène inédit ! 11 panneaux 60 X 80 à accrocher Voir: L'exposition en ligne L'exposition de la BNF: "la presse à la Une, de la gazette à Internet"
S’informer : quand la source… ne coule pas de source | Meta-media | La révolution de l'information Par Gautier Roos et Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Vous est-il déjà arrivé de discuter avec un ami, de parler d'une info tout juste publiée dans les médias... sans parvenir à vous rappeler où vous l'avez lue ? Pas d'inquiétude, vous n'êtes pas seuls : selon une étude du Pew Research Center publiée cette semaine, vous faites partie des 44% d'internautes incapables de citer la source des informations qu'ils consomment. Une analyse qui va au-delà des études (récurrentes) sur les nouvelles pratiques initiées par l’ère digitale, en s'intéressant non seulement à l'expérience de consommation des contenus d'info, mais aussi - et surtout - au souvenir qu'ils laissent aux internautes. L’accès à l’info en ligne : la home page résiste ! Premier enseignement plutôt surprenant de l’étude : les portails des éditeurs sont une voie d’accès aussi fréquentée (36%) que les réseaux sociaux (35%) pour accéder à l’info. Tous les chemins mènent à l’info
La rumeur via les réseaux sociaux Désinformations Le genially reprend chacun des points de la séance. Cette séance s’inscrit dans un parcours d’éducation aux médias et à l’information mené avec des élèves de seconde. Cette séance a été proposée pendant la semaine de la presse. Elle a duré une heure. Les notions abordées sont les suivantes : Reprise des pré-requis des séances précédentes Rappel des moyens et outils d’information Introduction : une information ? Projection et analyse de la vidéo des Daft Punk Le Before du Grand Journal, 24 janvier 2014 : Et si les Daft Punk n’étaient qu'une vaste conspiration de l'agence spatiale américaine ? Travail sur les images et les indices sémantiques Qu’est-ce qu’une information vérifiée ? Projection séquencée et analysée de la vidéo de Defakator : faire ses propres recherches La séance se termine par une ouverture sur les sites parodiques et sur l’information humoristique : Présentation du Gorafi. Fiche élève
Les médias - Conseil de l'Europe The role of the media Mass media include "traditional" broadcast media such as television, radio, movies, CDs or DVDs, as well as the print media, and also our information superhighway, the Internet along with services such as the World Wide Web, communicated via the Internet. The media have become so important in our societies that it is now hard to imagine a life without television, emails, video-sharing websites, online news portals, or blogs. For a long time, traditional media – sometimes called "the fourth power" by analogy with the three traditional powers in a democracy (legislative, executive and judicial) – have been an ally to citizens in questioning government policies that would be harmful for people. The heightened powers of the media, especially the Internet, can serve to increase awareness and participation, and to enhance access to information, but they also have inherent dangers. Some dimensions of the changing nature of media: Channelling political protest in the media
Histoire . Les “fake news” déjà à l’origine de la Révolution française Si leur ampleur actuelle est sans précédent, la circulation des fausses informations par voie de presse a déjà laissé des traces dans l’Histoire. Pour certains, elles ont fait tomber la monarchie française et pourraient avoir raison de la république américaine, estime cet historien. Nous vivons à l’ère de la postvérité. La fabuleuse indifférence qu’affiche le futur président Donald Trump envers des informations vérifiables, voire ce qu’il a lui-même déclaré, est le reflet de cette situation, que son attitude ne fait qu’aggraver. Ce phénomène n’est “nouveau” que dans la mesure où il est pire que par le passé, mais ses racines remontent loin dans l’Histoire, jusqu’à la France du XVIIIe siècle. Des ministres décrits comme incompétents et obsédés Dans une série de livres qui ont fait date, l’historien Robert Darnton a reconstitué l’ Robert Zaretsky Cet article est réservé aux abonnés Pour lire les 85% restants