Miss SDF… expulsée de chez elle ! Faits divers Endettée, Thérèse, 60 ans, s’estime “piégée” par le concours EVERE Son élection à la tête du concours Miss SDF Belgique, en octobre 2009 à Tour et Taxis, représentait beaucoup pour Thérèse Van Belle, Schaerbeekoise de 60 ans. C’était, pour ainsi dire, un jour de lumière dans son quotidien bien grisâtre, fait de galères à répétition. La mère de deux enfants, dont un fils handicapé mental âgé de 37 ans, avait à l’époque gagné un an de loyer gratuit. “Des SDF, envoyés par l’ASBL qui avait organisé le concours, ont squatté chez moi, dans le jardin, dans les différentes pièces. Car (voir ci-dessous) le prix remporté comprenait bien le loyer mais pas tous les à-côtés : téléphone, gaz, électricité, etc. Endettée jusqu’au cou, elle ne peut plus payer son loyer. Depuis son intronisation, si l’on peut dire, Thérèse a perdu énormément de poids, pour atteindre 34 kilos. Selon elle, l’ASBL de Mathilde Pelsers, l’infirmière sociale qui a créé le concours, lui a proposé un autre domicile.
Miss SDF, pauvre mais propre Il est peut-être bel homme, peut-être jeune, mais il a replié une jambe contre lui et posé le front sur le genou ne donnant à voir aux rares regards des passants qu’un bonnet de laine sombre. Pas plus que lui, le chien noir qui dort, à moitié enfoui sous une couverture, ne lève un œil vers la pièce qui tombe. L’homme ne la récupère qu’assuré que personne ne le regarde. On est le 12 octobre, on ressort la garde-robe d’hiver. Dans quel abîme de désespoir et de honte doit-il être noyé pour ne pas oser lever les yeux, lancer comme certains un bonjour, merci, passez une bonne journée qui les inscrivent dans un échange ? Une pièce, un souhait. Elle a du mérite, Thérèse Van Belle, la lauréate qui a vécu un mois dans la rue, et c’est d’ailleurs ce qui lui était demandé. « Les candidates doivent avoir le souhait explicite d’abandonner la vie de la rue et de s’engager, avec un encadrement, à développer une vie sociale », disait la très succincte présentation du concours.
Espace de parole L’espace de parole est une des missions du centre d’appui régional. Il consiste en l’organisation de réunions régulières comprenant des personnes sans logis (ou l’ayant été) et de travailleurs sociaux. Le projet comprend le soutien de lieux d’expressions de ce type à l’intérieur de services d’aide (maisons et centre d’accueil, accueil de jour, …) L’espace de parole participe à la Concertation régionale dont l’objectif est de favoriser la prévention de l’arrivée à la rue, la qualité des services rendus aux sans-abri, ainsi que leur réinsertion. Arguments Les personnes qualifiées de sans abri ont une expérience sur laquelle les processus d’aides sociales doivent s’appuyer. Historique Ce projet a pris naissance suite à l’une des propositions qui se dégageaient du rapport final de l’étude réalisée par le Germe-ULB sous la direction du prof. Agenda Agenda de l'Espace de parole Rapport d'activité Rapports d'activités de l'Espace de parole
Hope in station : dans les gares De janvier 2010 à décembre 2011, l’Agence nouvelle des solidarités actives a piloté le projet d’expérimentation sociale « HOPE in stations » (HOmeless People in European train stations), financé par la Commission Européenne dans le cadre de du fonds PROGRESS. Le projet « HOPE in stations » rassemblait les parties prenantes de sept gares européennes : Paris Nord-Est-Magenta, Brussels Central, Roma Termini, Berlin Zoo, Madrid Atocha, Warsaw Central and Luxembourg Central. L’objectif était d’associer les autorités locales, les associations accompagnant les personnes sans abri et les entreprises ferroviaires dans une collaboration approfondie pour améliorer l’aide apportée aux personnes sans abri dans chaque pays. Cela s’est traduit par la mise en place d’un nouveau dispositif : le référent social en gare. L’ensemble du projet a été soumis à une méthodologie stricte d’évaluation scientifique. - L’évaluation de la situation des personnes sans abri dans la gare ;
Une bibliothèque nomade pour les sans-abri Tags: Marlène Nuhaan, rue, sans-abrisme, société « Si je vous racontais ma vie, vous ne penseriez pas de moi ce que vous pensez maintenant. »* Ces paroles d’un sans-abri ne laissent pas de glace. Des centaines de personnes survivent dans les rues de Bruxelles. La « bibliothèque de rue » Marlène rencontre plusieurs personnes logeant dans la rue qui lisent constamment. Marlène Nuhaan à la nuit des associations. La bibliothèque de rue fonctionne grâce aux généreux donteurs qui offrent des livres pour l'initiative citoyenne de Marlène. « Au tout début, je fouille un peu dans ma propre bibliothèque pour voir un peu ce que ça donne. Un livre, une chaleur Les produits de toilette, tout le monde en a besoin. (Brussels is love blog) « Un livre apporte une richesse d’esprit, une chaleur. Origines de la bibliothèque de rue « Il y a exactement un an, en octobre 2010, je parle avec un sans-abri pendant deux heures pour la toute première fois de ma vie. Quelques difficultés tout de même Exister dignement
SDF : un fait d’hiver ? » La misère est plus belle au soleil « , » Moi, si j??étais sans abri, j??irais dans le sud de la France! « . Voila quelques réflexions que l’on peut entendre ça et là au sujet de nos sdf. En tant que travailleur dans le secteur d’aides aux sdf, après avoir vu de nombreux hivers se succéder et se ressembler, j’ai décidé d’y consacrer ces quelques heures de travail, qui finalement ne sont pas grand-chose aux regards des enjeux. Avant de commencer à vous parler de ce lien, il sera nécessaire d’abandonner certaines évidences, comme « l’hiver il fait froid » afin de remettre en question les causes d’un problème, plutôt que de tenter interminablement de répondre aux conséquences. Les médias comme vecteur d’un mythe Le mois de novembre arrivé, la presse commence tout doucement à nous rappeler qu?? du sort de ces malheureux sdf qui ont froid. ne faudrait s’inquiéter du sort des sdf, que de façon épisodique ! S’il est vrai que l?? L’hiver comme argument marketing En 2012, dans l’? Cette thermomètre« .
Santé mentale et exclusion sociale Sans-abri, SDF... : l'errance aujourd'hui à Bruxelles (2ème partie) - Bruxelles Santé En janvier 2001 paraissait le rapport d’une recherche commanditée par la COCOM au Groupe d’Etude sur le Racisme, les Migrations et l’Exclusion (GERME) [1], un document qui fait toujours référence aujourd’hui. Les professionnels qui y sont interrogés s’accordent sur un point au moins : le nombre de lits d’hébergement ne peut pas être déterminé par le seul critère climatique, même si le froid est évidemment un facteur aggravant. L’organisation du secteur doit être repensée en d’autres termes parce que les sans-abri ont besoin d’un lit en toutes saisons, que leurs conditions de vie ne sont pas forcément meilleures en été [2], et que le nombre de demandes varie en fonction de facteurs non saisonniers (p. ex. l’afflux de candidats réfugiés). De fait, les personnes que nous avons rencontrées sont unanimes : le phénomène parfois dénommé « sans-abrisme » ne va pas diminuer. Il est devenu structurel. La diversité des « figures » du sans-abri Vivre à la rue Qui participe à ces groupes de parole ?
Sans-abri, SDF : l'errance aujourd'hui (1ère partie) - Bruxelles Santé Mais pourquoi parler d’errance et ne pas recourir au terme de SDF ou à celui de sans-abri ? Essentiellement pour ne pas focaliser l’attention sur les individus. Car, même si c’est toujours un parcours individuel (fait de manques fondamentaux, de violence, d’échecs répétés, de ruptures) qui conditionne l’errance, il s’agit aussi– on ne peut plus se le cacher – d’une problématique collective, d’une « question de société » liée à des conditions structurelles d’ordre politique, économique et institutionnel. L’errance humaine existe certes depuis toujours, à commencer par les sociétés de pasteurs et chasseurs nomades. L’errance des « gens sans aveu » et « demeurant partout » est donc à l’époque éminemment suspecte et la société du temps identifie marginalité et criminalité. L’errance contemporaine Cette législation a fait l’objet de plusieurs critiques : Mais l’errance n’est pas que l’absence de toit due à la pauvreté. Enfin, les problèmes associés au phénomène se sont aggravés.
Qu’est-ce qu’un sans-abri ? A Bruxelles et en Belgique, les analyses ont longtemps été calquées sur la catégorisation de Maryse Bresson qui, en 1998, distingue « trois mondes de la marginalité qui se succèdent dans un processus de dégradation » : la « galère », la « zone » et la « cloche ». La première catégorie regroupe les personnes qui, à un moment de leur existence, connaissent une rupture brutale, perdent leur logement, mais arrivent à rebondir plus ou moins rapidement. La seconde, la « zone », correspond aux « chroniques », pour utiliser un terme aujourd’hui décrié. Ils fréquentent assidument les services sociaux, mais leur relogement pérenne est un travail long, voir à sans cesser recommencer. Début 2005, la Feantsa (une fédération européenne du secteur sans-abri) lançait une typologie de l’exclusion liée au logement appelée ETHOS - European Typology on Homelessness and housing exclusion.
Métro-Liens/Metro verbindingen | Home Street Home Home Street Home est une émanation du projet Métro-Liens -travail de rue et de médiation dans le métro bruxellois-, en cours depuis 2012 et subventionné par la Commission Communautaire Commune. Home Street Home vloeit voort uit het project Metroverbindingen – straathoekwerk en bemiddeling in de Brusselse metro – dat al loopt sinds 2012 en gesubsidieerd wordt door de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Plus d’info sur le projet Métro-Liens/Meer informatie over het project Metroverbindingen Rapport d’activité 2013 / Activiteiten verslag 2013 Rapport d’activité 2012/ Activiteiten verslag 2012 Métro Liens dans la presse / Metro Verbindingen in de persA la rencontre des habitants du métro – Le Soir 2013/08/31 J'aime : J'aime chargement…