background preloader

Sentience des animaux : Sensibilité et conscience des animaux sauvages

Sentience des animaux : Sensibilité et conscience des animaux sauvages
Qu’ils soient grands singes, éléphants ou même oiseaux, les animaux sauvages sont doués d’une intelligence restée longtemps méconnue. Chaque nouvelle découverte scientifique vient brouiller un peu plus la frontière factice que certains ont tenté de tracer entre les humains et le règne animal. Bientôt, il faudra accepter d’y faire face et remettre en question nos pratiques – souvent discutables – qui leurs causent tant de souffrance… Une évasion réfléchie Une anecdote concernant les grands singes suggère cette conclusion : « Si l’on donne un tournevis à un chimpanzé, il le lancera à quelqu’un. Dans un zoo australien, en mai 2009, une femelle orang-outan de 27 ans nommée Karta s’est évadée de son enclos en faisant preuve d’une ingéniosité remarquable. Pour le responsable du zoo, Paul Whitehead, l’évasion de Karta est la preuve de son intelligence : elle « a souvent essayé d’être plus maline [que nous] et elle a obligé de nombreux gardiens à effectuer des heures supplémentaires ».

Thomas Johnson répond aux accusations de créationnisme - Actualités Lettre ouverte Réponse à la mise en accusation du film documentaire Homo Sapiens, une nouvelle histoire de l'homme Diffusé sur ARTE le 29 Octobre 2005 Un film au pilon Par Thomas Johnson Réalisateur Le film que j'ai réalisé, Homo Sapiens, une nouvelle histoire de l'Homme, diffusé sur Arte, fait débat. Depuis sa diffusion, c'est la confusion. Il enflamme les passions et se retrouve libellé créationniste. Le film documentaire raconte que l'East Side Story, la théorie généralement admise de l'évolution de l'homme, est remise en cause par les récentes découvertes en paléontologie : l'adaptation au changement climatique ne serait pas le seul facteur du redressement de l'homme. Surprise ! Quel "débat" ! Et c'est bien là le problème ! Je leur réponds que je m'appelle certes Thomas Johnson, mais non je ne suis pas américain. Alors que s'est-il passé ? Connu des milieux scientifiques pour son combat scientiste, il a orchestré une véritable campagne de dénigrement auprès de la direction d'ARTE.

Anne Dambricourt-Malassé Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Anne Dambricourt-Malassé est une paléoanthropologue française, née en 1959. Depuis 1987, elle est paléoanthropologue à l'Institut de paléontologie humaine, une fondation scientifique du prince Albert de Monaco. Elle obtient le premier titre de docteur du Muséum national d'histoire naturelle en paléontologie humaine en 1987. Dambricourt-Malassé a déjà acquis une notoriété auprès du grand public en 1996 (voir le dernier ouvrage de Patrice Van Eersel "Du Pithécanthrope au Karatéka, Grasset, 2010) qui justifia sa participation à un documentaire[1] où sont exposées des thèses violemment critiquées par des chercheurs appelés à juger le film[2]. Recherches[modifier | modifier le code] Anne Dambricourt a codirigé des thèses en paléontologie humaine qui comparent les fossiles d'hominidés à de nombreuses données métriques et anatomiques des espèces actuelles de primates, paninés et ponginés. Principal ouvrage[modifier | modifier le code]

Les animaux en toute conscience Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales. Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Ce temps semble définitivement révolu. A l’issue d’un congrès à l’université de Cambridge sur le sujet, des scientifiques internationaux renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet une Déclaration de conscience des animaux (3), dont la conclusion est que «les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Le néocortex n’est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Par Pierre Jouventin éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) et David Chauvet juriste (2)

Related: