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L’info chez les jeunes, entre scepticisme et lucidité

L’info chez les jeunes, entre scepticisme et lucidité
Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective A l'heure de la multiplication des sources et des nouveaux moyens d'informations, les nouvelles générations composent avec une mappemonde informationnelle qui n'a plus grand rapport avec celle de leurs parents. Publié cette semaine, le rapport américain How youth navigate the News Landscape scrute les comportements des jeunes vis-à-vis de l’info, et s’intéresse à l’influence des smartphones, des réseaux sociaux, et des algorithmes sur les habitudes de lecture. Evidemment, ces observations donnent des indications plus générales sur le nouvel écosystème de l’info, bien au-delà des classes d’âge (nous sommes tous aujourd’hui plus ou moins soumis aux biais algorithmiques et à l’omnipotence de Facebook). L'ère des flux et des timelines : « l’info par accident » Confiance en berne, mais conscience accrue Vers un TV revival ? Facebook : le live bientôt en perte de vitesse ? Qu’en conclure ? Related:  Option

franceinfo junior. Peut-on tout dire et tout publier sur Internet ? Ce qui a été dit ou écrit sur les réseaux sociaux peut-il un jour se retourner contre nous et nous mener jusqu'à un procès ? C'est l'une des nombreuses questions soulevées par la récente affaire des tweets du journaliste et écrivain de 24 ans, Mehdi Meklat, dont les tenants sont résumés ici par notre rédaction. Ses tweets anciens et jugés injurieux, racistes ou homophobes ont été publiés sous le pseudo de Marcelin Deschamps, à partir de 2011. Sur Internet, quelle liberté revient à l'internaute, dans quelles proportions et jusqu'à quelles limites... ou contraintes ? Alors entre liberté et oppression, entre droits et devoirs, que peut-on dire et montrer sur Internet ? ► Lundi 6 mars, des collégiennes se sont demandé qui contrôle la télé ► Mardi 7 mars, elles ont parlé de la journée pour les droits des femmes ► Mercredi 8 mars, des élèves de CM1-CM2 ont posé leurs questions sur la démocratie ► Jeudi 9 mars, des élèves de CM1-CM2 ont interviewé un explorateur

Les marques deviennent médias, les médias doivent devenir des marques. Oui mais comment? Le patron de Vice l’a prophétisé en août dernier et ce n’était pas que de la provocation: il va y avoir un bain de sang dans le monde des médias. Chacun voit le bain de sang à sa manière, regroupement, fermeture pure et simple, vente par appartement, rachat au rabais par des groupes télécoms ou par des milliardaires plus soucieux du contrôle de leur image que de revivifier un secteur qu’on dit moribond. Alors qu’il est en pleine expansion. Oui. En extension. Parce que oui, quand on prend le temps de naviguer entre les médias et les marques, quand on analyse leurs données internes, leurs blocages aussi, quand on s’intéresse aux leviers qui font grandir aujourd’hui les jeunes start-up, ou des marques emblématiques comme Lego ou RedBull on ne peut que constater que les médias sont assis sur un trésor. Ce drame dépressif se déroule pourtant à un moment clé de leur histoire, un moment où savoir créer du contenu n’a jamais été aussi important dans les modèles de croissance des entreprises.

La chaîne YouTube du Temps — Enseigner avec le numérique Fondé en mars 1998, Le Temps est le média de référence de la Suisse romande et francophone. Il décline ses contenus sur différents supports dont la chaîne vidéo YouTube, sur laquelle on peut découvrir 2 courtes vidéos de la journaliste Catherine Frammery : la première s'intéresse tout particulièrement aux réseaux sociaux comme Facebook et à la nécessité de gérer finement les paramètres (visibilité des messages, blocage des indésirables...) tandis que la deuxième souligne l'importance de vérifier les informations circulant sur les réseaux numériques (nom de domaine, nom du site, statut de publication, date, critères formels, croisement des sources, authentification d'une photographie) : Gérer les paramètres des comptes des médias sociaux Évaluer l'information en ligne Ces deux supports pédagogiques complètent les vidéos déjà existantes comme celles de France 24 visant à démêler le vrai du faux, à faire le tri entre info et intox. Sources Réseaux et médias sociaux

« 64 % de ce qui est publié en ligne est du copié-collé pur et simple » Doit-on être surpris par de telles estimations ? Probablement pas. D’une part, ce résultat est cohérent avec les principaux résultats de la littérature existante, et en particulier avec les travaux de P. J. Boczkowski, qui a mis en évidence l’homogénéisation de la production d’actualités en ligne en Argentine à partir d’une approche qualitative[+] NoteBoczkowski, P. J., News at Work, op. cit. [11]. Doit-on s’en inquiéter ? Par ailleurs – et c’est ce qui nous semble ici le plus inquiétant –, la combinaison du recours à la copie et de la vitesse de propagation de l’information risque de tuer à terme les incitations des médias à produire une information originale, à faire perdre à l’information originale toute valeur commerciale.

Sur Wikipédia, les « bots » aussi mènent des « guerres d’édition » Des chercheurs de l’université d’Oxford ont étudié le comportement de ces petits programmes qui modifient automatiquement les pages Wikipédia. Certains ne cessent de défaire ce que les autres ont créé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Quand vous vous rendez aujourd’hui sur la page Wikipédia de Donald Trump, un message d’avertissement s’affiche, annonçant qu’une « guerre d’édition » y a récemment eu lieu. Ce phénomène a fait l’objet d’une étude publiée jeudi 23 février dans la revue Plos One, par des chercheurs de l’Oxford Internet Institute et de l’Alan Turing Institute. « En ligne, le monde s’est transformé en un écosystème de bots. Ces « “batailles” stériles durent parfois des années » Seulement voilà, si au début ces bots étaient rares et effectuaient chacun leurs tâches de leur côté, ils se sont peu à peu multipliés, jusqu’à effectuer, en 2014, près de 15 % de toutes les contributions, selon une autre étude menée par un chercheur de Google. Rien de très polémique, donc.

Fachosphère : l’extrême droite envahit le net La force de la fachosphère réside dans son caractère mouvant et multisupport. Mouvant, car les acteurs qui la composent ont souvent navigué dans diverses eaux, en revenant toujours sur le devant la scène malgré les condamnations en justice et leur absence ou disparition (dans le cas d’Alain Soral et de Dieudonné) des médias traditionnels. Par exemple, Dieudonné a fait le choix d’agir par l’intermédiaire de ses vidéos et de ses spectacles, bâtissant un petit empire autour de ses marques comme Quenel+, même si aujourd’hui sa situation est devenue plus précaire, le poussant à la retenue. Si le Front national a vu passer dans ses rangs une bonne partie des ténors de la fachosphère actuelle, le parti ne fait plus l’unanimité à l’extrême droite. Ce qui caractérise aussi la fachosphère, c’est le fait qu’elle a investi tous les supports mis à sa disposition sur Internet. Le site TV Libertés, qui possède sa propre chaîne YouTube, reprend les codes classiques des émissions de télévision.

«Il y a des accords entre les médias et les agents secrets de la DGSE» Pendant la présidentielle, Libération va sonder, chaque jour de la semaine, cinq lieux différents de la «France invisible», car hors des radars médiatiques. Ce mardi, des jeunes du lycée professionnel Saint-Philippe de la fondation Apprentis d’Auteuil, à Meudon (Hauts-de-Seine). Dernier épisode: «De quoi vous avez envie de parler aujourd’hui ? -De meufs madame» Coup dur. Dès la première rencontre, il y a un mois, ils avaient confié ce sentiment, qui semble partagé par tous dans la classe : «Les médias manipulent les gens.» La semaine dernière, comme l’affaire Fillon leur passait visiblement au-dessus de la tête, nous avons relancé cette discussion. Cette fois, c’est au tour de Vincent de lui répondre : «Il y a des accords entre vous, les médias, et les agents secrets de la DGSE. Amin, qui a avancé sa chaise pour mieux participer à la discussion, parle de la connivence avec les politiques aussi. Marie Piquemal

Allemagne : Facebook traîné en justice par le réfugié syrien célèbre pour son selfie avec Merkel - LCI TRIBUNAL – Connu pour un selfie pris aux côtés d’Angela Merkel à l’été 2015, Anas Modamani assigne Facebook devant la justice allemande ce lundi. Excédé d’être insulté et diffamé sur le réseau social, le jeune réfugié syrien espère faire plier le géant du web. Alexandre DECROIX Excédé, il a choisi de traîner Facebook en justice. Et pour cause : tour à tour, comme nous vous l’expliquions au début du mois de janvier, le jeune a été accusé – à tort – d’être l’un des terroristes ayant frappé Bruxelles le 22 mars 2016, d’être l’auteur d’un attentat suicide à Ansbach le 24 juillet et, enfin, d’avoir agressé et mis le feu à un sans-abri à Berlin le 27 décembre. Après avoir demandé maintes fois au réseau social de supprimer ces images diffamantes, l’avocat d’Anas Modamani, Me Chan-jo Jun, avait déposé une requête en injonction contre Facebook Ireland Limited, filiale européenne du groupe, auprès de la justice allemande. Facebook essuie depuis des mois un feu de critiques en Allemagne.

La réponse parfaite de Numerama au mail raciste d'une lectrice MÉDIAS - Internet offre parfois un triste spectacle de déferlement de haine et de racisme. Sous couvert d'anonymat, ou non, des internautes osent publier des propos aussi graves que consternants. Avec ironie ou simplement avec franchise, les médias sont de plus en plus nombreux à dénoncer ces agissements. Dernier exemple en date avec Numerama, un média spécialisé dans le numérique et l'innovation digitale. On ne s'attendait pas à ce qu'un article sur un bracelet intelligent qui détecte le ton d'une conversation, puisse entraîner des propos racistes. Twitter Numerama "On est pas obligé de supporter ça", "propagande islamiste", autant de commentaires haineux lâchés par une lectrice mécontente de cette soit disant "illustration de merde". "Des messages racistes, sexistes ou homophobes, on en reçoit plusieurs fois dans le mois", déplore Julien Cadot, le rédacteur en chef de Numerama contacté par Le HuffPost. Récurrents, ces commentaires de haine ne sont pas pour autant ignorés.

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